TIENS ! UN DÉBUT D’AUTO-CRITIQUE ROYAUMUNIENNE
De Spoutnik Afrique :
Les liens de l’Occident avec « l’État ukrainien mafieux » ont fait passer les dirigeants occidentaux pour des « clowns », a déploré Dominic Cummings, conseiller de l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson dans un entretien à iNews.
L’Occident n’aurait jamais dû s’impliquer en Ukraine en lançant des discussions autour de l’adhésion de Kiev à l’Otan et imposant des sanctions à la Russie, a indiqué à iNews Dominic Cummings, conseiller de l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson.
« Nous n’aurions jamais dû nous retrouver dans cette situation. Cet État ukrainien mafieux nous a tous arnaqués et nous allons tous nous faire b**ser. On est en train de se faire b**ser. La seule leçon que nous avons donnée à Poutine, c’est que nous sommes une p*tain de bande de clowns. Je veux dire que Poutine le savait déjà avant la guerre. Mais cela a souligné et montré au monde entier à quel point nous sommes une bande de clowns », a-t-il lancé.
La Russie a plusieurs fois déclaré que l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan était une ligne rouge, rappelle l’ancien conseiller, mais les Occidentaux n’en ont pas tenu compte. Une attitude « complètement insensée », selon lui.
Les sanctions adoptées contre la Russie ont surtout frappé l’Europe, a poursuivi M.Cummings.
« Le coût de la vie a été un choc énorme, le régime de sanctions a été bien plus un désastre pour la politique européenne que pour la politique russe », a-t-il admis.
En plus, en soutenant Kiev, l’Occident a aidé Moscou à resserrer ses liens avec la Chine, a-t-il ajouté.
Le résultat a été « de nous lancer dans une guerre d’usure avec la Russie, que nous avons poussée à conclure une alliance avec la plus grande puissance manufacturière du monde ».
Ben Johnson se rêvait en Churchill.
Dominic Cummings pointe particulièrement du doigt Boris Johnson, qui s’est servi du conflit en Ukraine comme diversion, alors qu’il était dans une mauvaise passe politique.
« Le conflit était un cadeau du ciel, une bouée de sauvetage pour détourner l’attention de sa propre implosion… tout en réalisant ses fantasmes churchilliens. Ironiquement, le Parlement a avalé tout ça, même s’ils détestaient Boris et le considéraient comme un charlatan. Ils ont avalé toutes ses conneries sur l’Ukraine et l’ont pris au sérieux », explique-t-il.
Plusieurs responsables russes et ukrainiens avaient déjà rapporté que Boris Johnson portait une responsabilité dans l’échec des négociations russo-ukrainiennes d’avril 2022. L’ancien Premier ministre aurait conseillé à Kiev de ne rien signer et de poursuivre les hostilités.
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(jpf)
Regrets quelques peu tardifs pour des dirigeants d’un pays qui ont toujours eu une haine non dissimulée pour la Russie. Qu’elle fût impériale, bolchevique ou de nos jours « poutinienne ».
Par contre il serait bon de rappeler à ce Dominic Cummings que cela n’empêche aucunement les États-Unis de tirer profit de la guerre en Ukraine, puisque l’empire vient d’affaiblir tous les pays européens sous domination de l’Otan et de l’Union européenne (l’assurance d’être un facteur de paix en Europe comme l’assure encore les plus euro-gagas !).
La question que je me pose maintenant est de savoir si la sortie des royaumuniens de l’U. E., quelque temps avant le début des ultimes provocations otanesque anti-Russes en Ukraine, relève du hasard ou d’une action concertée anglo-saxonne.
Et j’aimerais savoir ce que ce Cummings pense de la destruction des gazoducs de Nord Stream qui sont une catastrophe pour l’Europe de l’Ouest et en premier lieu pour l’Allemagne.
Personnellement je ne crois pas au hasard dans le domaine géo-politique, pas plus que je ne crois au Père Noël.
Pas plus que les Russes ne croient aux fadaises occidentales et n’oublient pas, n’oublierons jamais les saloperies séculaires anti-Russes perpétrées par les insulaires qui se situent tout à l’Ouest de l’Europe au Royaume Uni.
Ainsi, il y a quelques jours, Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe, une vraie Russe, c’est-à-dire une personne qui parle clairement, sans beaucoup de ronds de jambe ni d’atermoiements, dans un entretien qu’elle a accordé à l’agence TASS, a déclaré que la Russie aurait le droit de frapper les installations britanniques en Ukraine et au-delà [sic] si Londres mettait à exécution ses menaces de laisser Kiev frapper le territoire russe avec des armes britanniques. « Ils ont ce qu’ils méritent » a-t-elle conclu.
Comme d’autres dirigeants russes ont rappelé que les troupes françaises qui se risquent ou se risqueront en Ukraine seront une cible privilégiée pour l’armée russe. Ce qui devrait amener, avec de véritables oppositions politiques au Parlement, la destitution, voire l’inculpation de cramon.
Tous ces tarés qui, en compagnie de l’Otan, mènent l’Union Européenne à notre ruine, n’en ont strictement rien à faire, au niveau humain, de ce qui se passe en Ukraine, c’est-à-dire à terme de sa quasi disparition en tant qu’État. C’est de la haine imbécile pas même capable de se rendre compte qu’elle joue contre eux, et pour les bienfaits des Amerloques (démocrates et républicains qui pour la plupart sont anti-Russes et également anti-Palestiniens, pour ne pas dire favorables au bandérisme et au sionisme, deux formes de barbarie tellement similaires à toutes les barbaries anglo-saxonnes courantes passées et encore présentes de par le monde).
Quant aux « fantasmes churchilliens », je suppose qu’il faut comprendre les velléités de mettre à feu et à sang l’Europe de l’Est, selon les techniques éprouvées de la Seconde guerre mondiale qui a consisté à bombarder des villes (ce qui normalement s’appelle : crimes de guerre) en Allemagne, en Italie ou encore en France. Churchill n’a jamais été qu’un pauvre type (je reste poli) alcoolique qui n’en avait rien à faire des Allemands, des Italiens ou des Français. Et même des Anglais.
Et depuis dix ans la lie de la société ukrainienne bombarde des civils, ce qui veut dire des destructions et des morts presque tous les jours du côté des cités russophones et/ou russophiles du Donbass en particulier. Mais depuis quelque temps de Russie hors Ukraine telle que Belgorod. Sans retenue et avec quasi sadisme d’exterminer des civils russes. C’est de cette région en particulier dont Maria Zakharova parlait. Belgorod, la Ville Blanche de moins en moins blanche… Ce qui a amené les Russes à lancer une récente offensive, l’offensive N, comme Nord, qui semble être une offensive d’ampleur, dans la zone située entre Belgorod et Kharkov en particulier.
Churchill fut à l’image des dirigeants yankees qui mériteraient depuis longtemps qu’une « bonne guerre », de préférence interne, se déroule chez eux pour qu’ils commencent à se poser quelques questions à propos de leur complexe de supériorité ; pour ne pas dire de leur prédestination à diriger le monde, en symbiose avec l’autre race élue des sionistes.
Enfin, il reste quelques Grands-Bretons qui ont un fond de lucidité, ou au moins d’habileté et d’intelligence. Par exemple Nigel Farage, encore lui, qui a été déjà à l’origine du Brexit, et qui aujourd’hui lance une campagne pour que le Royaume-Uni quitte l’Organisation Mondiale de la Santé suite à la volonté de mettre en place un traité sur la pandémie, seconde arnaque totalitaire après les injections covidistes. Organisation qui est, dit-il « opaque, corrompue, tyrannique, qui a dépassé les bornes » !
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