LE HUIT MAI : OUI, MAIS !…

Le 8 mai 1945, s’est donc achevée, du moins en Europe, la Seconde guerre mondiale.

Par la reddition de ce qui restait d’État en Allemagne. Qui avait subi pour finir un blocus (en clair, la famine, ce qui explique entre autres l’état squelettique des victimes des camps de concentration, du moins de ceux qui n’étaient pas morts de la pénurie constante, des épidémies endémiques ou des mauvais traitements) ; et des bombardements anglo-américains sur les villes, y compris même sur des camps de concentration !

Cette reddition fut signée en fin de journée, à 23 heures passées (certains disent à 23 heures et 1 minute) à l’heure allemande (et alors française, occupation obligeait). Soit à minuit passé à l’heure soviétique, ou plus étroitement russe.

Voici pourquoi, les cérémonies n’auront lieu que demain en Fédération de Russie.

Il y a peu j’ai cru entendre cramon et certains de ses séides envisager de supprimer la commémoration du 8 Mai, et/ou pour le moins ne plus en faire un jour férié. Certaines mauvaises langues (sic) ont prétendu que c’était parce que cramon-cramé en parfait socialo-cynique moderne avait nombre d’atomes crochus avec le socialisme allemand des années trente / quarante. D’ailleurs, son amour pour le moins ambigu pour l’Allemagne, qui le fait se mettre à genoux devant sa madone germanique, je veux parler d’Ursule Wonder la Hyène, a de forts relents d’amour pour le totalitarisme. Et cela va tellement loin qu’il semble prêt à refiler notre bombe atomique à des au moins aussi cinglés que lui ; et présentement « de gauche » sociaux-démocrates et escrologistes réunis.

Ce 8 Mai pour l’impérialisme occidental marque la seconde razzia étatsunienne sur l’Europe (de l’Ouest seulement au départ). La première se situe lors de la Guerre de Quatorze.

Bien avant l’immigration non contrôlée contemporaine, avec l’invasion plus insidieuse de la sous-culture amerloque. Il y aurait tant à dire sur ce sujet ! Et comme on le voit bien depuis l’affaire yougoslave et maintenant ukrainienne, son omniprésence militaire, pas tout à fait sur le champ de bataille, du moins pas ou très peu en hommes, poussant ses pions grâce à toute une maffia européenne de politicards corrompus et/ou de niveau intellectuel déliquescent.

Les Amerloques étaient si peu « anti-fascistes » qu’ils eurent vite fait de récupérer dans divers domaines tout un tas de savants allemands « compromis », pour leur usage propre (je pense ici au domaine militaire et spatial).

Les Amerloques étaient si peu sûrs de pouvoir dominer facilement l’Europe, du moins l’Europe de l’Ouest alors, qu’ils mirent en place l’Otan et ce qui est devenu de nos jours la dite Union européenne, la mascarade qu’on nous dit avoir été établie comme garant de la paix en Europe.

On ne saura jamais assez répéter que les premiers acteurs de l’Union européenne qui ne s’appelait pas encore comme ça, furent parmi d’autres des agents de la CIA, traîtres à leurs patries, ou encore d’anciens du Troisième Reich. L’Amerloquie n’a jamais été très regardante pour fabriquer ses dits « alliés ». C’est même une constante depuis bien des décennies. Ou pour le dire autrement, pour ses larbins et autres esclaves consentants.

Il convient également de rappeler que c’est grâce essentiellement aux gaullistes et aux communistes du CNR que la France a pu repartir plus ou moins de bon pied, avec tout un ensemble de mesures sociales ; qui ont fini par plus ou moins disparaître « grâce » en premier lieu à Pompidou et Giscard puis aux dits « socialistes » à partir de 81. Socialistes qui se sont déjà manifestés (la SFIO) dès les années 50 dans leur refus de décoloniser, leur goût prononcé et je dirais permanent, comme toujours, pour la guerre ; et leurs magouilles pro-américaines et pro-sionistes.

Il faut savoir, que ça plaise ou non, que si de Gaulle n’avait pas eu l’aura qui était la sienne en 1945, notre franc aurait été battu directement par la monnaie américaine. Et ce n’est qu’un exemple. Tout était déjà près aux Zétats-Zunis. Comme les bungalows pour une reconstruction provisoires des villes détruites par … les anglo-américains eux-mêmes.

Et c’est bien de Gaulle qui a développé une politique de décolonisation.