Le CRIF demande l’utilisation de la force contre les étudiants à la Sorbonne : quand l’arrogance israélienne franchit les frontières
par Marcel D. source : Le Média en 4-4-2
Le président du CRIF, Yonathan Arfi, a demandé l’utilisation de la force publique pour déloger des étudiants qui manifestent contre les massacres des Palestiniens.
L’inversion accusatoire la plus grotesque : des étudiants manifestent pour la paix et se font traiter d’antisémites
C’est avec une stupéfaction non dissimulée que nous avons appris la demande du président du CRIF, Yonathan Arfi, d’utiliser la force publique pour déloger les étudiants à la Sorbonne qui manifestent contre les massacres des Palestiniens. Le CRIF, grand défenseur de l’État sioniste israélien en France, se permet ainsi de donner des directives aux autorités françaises. Une situation qui rappelle les propos d’Elisabeth Lévy :
«J’ai vu le président du CRIF donner des ordres aux ministres français et ils acceptaient de se faire engueuler…».
Des étudiants manifestent pour la paix et la justice [et en soutien aux sémites palestiniens exterminés par le sionisme] et se font traiter d’antisémites par ceux-là mêmes qui soutiennent un État qui bafoue les droits de l’Homme. Mais où va-t-on ?
Nous sommes bien dans l’inversion accusatoire la plus grotesque, dans le monde de la médiocrité et de l’injustice la plus palpable. Le CRIF, qui se targue de lutter contre l’antisémitisme, ferait mieux de balayer devant sa porte et de dénoncer les agissements de l’armée israélienne, qui se permet tout, y compris de tirer sur des enfants.
Le bilan de 34 049 personnes tuées n’interpelle pas Yonathan Arfi ? Le président du CRIF ne demande pas l’intervention de la force française afin de stopper le massacre à Gaza ? Non, il préfère demander aux autorités françaises de déloger des étudiants qui manifestent pour la paix. Quel courage !
Le CRIF, qui se croit tout permis, ferait mieux de se rappeler que la France est un État de droit, et que les citoyens ont [encore un peu] le droit de manifester leur désaccord.
En attendant, nous pouvons toujours compter sur le CRIF avec ses dîners où tout le gratin politique se voit convoqué pour se faire engueuler et recevoir des directives. Quel courage, quel panache ! Nous attendons avec impatience la prochaine saillie de cette organisation qui ne manque décidément pas d’air.
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(jpf) Le sionisme hors de France !
À ce propos, la patronne de France Inter, qui n’est autre si j’ai bien compris que la femme d’Enthoven (le sociopathe mondialo-sioniste bien connu) qui récemment encore appelait à l’irrévérence (elle avait oublié de préciser : la seule irrévérence estampillée kasher) vient de suspendre les activités du « comique » radiophonique Guillaume Meurice, pourtant jusqu’ici parfait gaucho-compatible, pouvant s’en donner à cœur joie et sans retenue aucune sur tous les non-conformes à l’idéologie dominante et sur tous les « fachos » ou décrétés tels.
Il est vrai que le goy qui paraît-il ne s’était jamais permis de faire quelque blague que ce soit sur ce qui ressemble de près ou de loin à un membre de la race élue de l’Innommable, s’est signalé ces derniers temps en traitant netanyaou de « nazi sans prépuce ».
J’ai cru comprendre que le propos serait « antisémite ». Je renonce à comprendre où se situe ici l’antisémitisme. Au niveau du nazisme ou au niveau du prépuce ?
Comme l’écrit E&R « Il n’y a plus que deux sortes d’humoristes, les putes et les pauvres. Mais les putes doivent faire doublement gaffe [ …] : au moindre dérapage, c’est le fouet, la fosse, la faillite. »
Mais cela dit : « La liberté d’expression s’est heureusement réfugiée sur le Net et dans les petites salles, où l’on peut presque dire ce qu’on veut : les associations procédurières n’ont pas les moyens de tout surveiller. L’effet de masse est important. On le voit avec le soulèvement anti-israélien actuel en France, par exemple : la parole s’est libérée, et soit le CRIF fait un procès à 90 % des Français, soit il rentre dans sa niche. »
Les conclusions d’E&R sont :
« Sur le service public audiovisuel, on peut déconner sur tout, sur tous, […] mais on ne doit pas toucher à Israël, qui est en quelque sorte la maison mère de la Maison de la radio. »
Et l’on peut constater que la censure « touche désormais une grande partie de la gauche, la mélenchoniste, laissant tranquille l’autre gauche, la soumise, disons la glucksmanniste. Il y a bien une gauche soumise et une gauche insoumise – au CRIF –, pour résumer. »
Ce qui est finalement une bonne nouvelle, car elle rend de plus en plus visible ce qu’est le sionisme et l’allégeance à cette barbarie coloniale la plus folle de l’impérialiste occidental.
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