IMPRESSIONS
Un oiseau, le Soleil, dans un rêve ébauché.
Une touche en des cris, une touche en rayons.
— Fui, fui, fui, trop à vif. — Écarlate aux crayons
Taillés pointus, couleur à cru, ornant rocher.
Chaque trille oublié, aux pourtours d’un bleu-vert,
Illumine, un instant, la senteur assassine
Des lueurs de mica, des éclats que bassine
La paix du Ciel, dans sa moisson d’accord ouvert.
Les parfums sont un poids, incongru, sur la cime
Des arbres lourds, si fiers, que le beau temps décime,
Près d’un ruisseau, ténu, mais soutenu, l’hiver.
Vers l’échappée, austère, au coin perdu, atone,
D’une ruine, sans nom, en pierraille, la tonne
D’un ouvrage, aboli, sous sa mort, monotone.
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