Aller au contenu principal

SOIRÉE DE NATIVITÉ AGITÉE À BELGRADE

25 décembre 2023

Quand l’OTAN met encore une fois le bazar en Serbie.

Mécontent des résultats des élections législatives et plus encore des élections municipales à Belgrade qui ont vu la majorité anti-européiste et anti-Otan au pouvoir l’emporter, des partis manipulés par l’Oncle Sam (celui qui lors de l’éclatement de la Yougoslavie a dirigé le bombardement otanesque sur la ville sans relâche pendant au moins deux mois) ont organisé depuis plusieurs jours des manifestations dans le centre de Belgrade. Contestant les résultats électoraux.

Dans le but d’ouvrir ou de rouvrir un nouveau front en Europe, après celui de l’Ukraine. Le contentieux du Kosovo dirigé par une maffia albanaise musulmane spécialisée dans le trafic d’armes, le trafic de la drogue et les trafics humains (prostitution féminine, ventes d’enfants et d’organes humains, à l’instar de ce qui se passe en Ukraine) ne donnant pas entière satisfaction face à la résistance serbe kosovarde, en particulier dans le Nord de la région.

*

D’après RUSSOSPHÈRE

Les activistes du bloc d’opposition européiste «La Serbie contre la violence», ont entamé dans la soirée du 18 décembre une série de rassemblements près du bâtiment de la « Commission électorale républicaine » dans le centre de Belgrade, selon l’agence TASS.

Les manifestants ont bloqué la rue principale – Kralja Milana. Entre le bâtiment de la Commission et la résidence du président serbe, une scène musicale est apparue. Puis ils se sont déplacés du bâtiment de la commission électorale vers l’entrée principale de la mairie de Belgrade.

Dans la soirée précédent Noël, les manifestants brandissant des drapeaux serbes mais aussi des drapeaux européens, scandaient avec des hauts-parleurs des slogans contre le gouvernement et le président de la république.

Le président serbe Vucic a lancé un appel à la nation face aux tentatives des manifestants de pénétrer de force dans la mairie qui était à cette heure-là fermée. De la prendre d’assaut.

Selon RIA Novosti, la gendarmerie l’a bloquée de l’intérieur. Puis comme on l’a vu sur différentes vidéos, elle en est sortie et a repoussé les manifestants.

Comme il faisait froid dehors et sans doute pour se réchauffer, l’affrontement est devenu violent. « Amusant pour un mouvement qui s’appelle « La Serbie sans violence » ! » a noté Russosphère. Puis la police dispersa les manifestants près du bâtiment du Parlement serbe. Et ceci s’est soldé par deux policiers grièvement blessés et par l’arrestation d’un certain nombre de manifestants, 35 au total, qui risquent de prendre cher.

On laisse la conclusion à Russosphère : « Ouf ! On est sauvé. On n’aura pas le droit à BHL à Belgrade 😂😎 »

Il faut savoir que les services de renseignement dont les services russes avaient mis en garde la Serbie contre des troubles imminents.

« Nous avons reçu des informations de services qui nous ont mis en garde à ce sujet. Tout d’abord, les services de sécurité russes nous ont fourni de telles informations, mais nous avons été accusés de diffuser de la désinformation… » a déclaré la Première ministre serbe Ana Brnabic qui a ajouté que sa déclaration « ne sera pas populaire en Occident ».

« La Russie contribue à éteindre ce que l’Occident tente d’enflammer » conclut Russosphère.

*

L’Otan devrait savoir (ou plutôt il le sait trop bien) que ce pays (orthodoxe), la Serbie, qui fut à la pointe de la lutte anti-allemande pendant la seconde guerre mondiale, à l’inverse de la Croatie (catholique), a tout le soutien de la Russie, et que ces deux pays sont unis par la lutte commune, qui fut celle d’une partie des Slaves, contre le nazisme.

Mais ce qu’il faut savoir, c’est que le thalasso-impérialisme anglo-saxon (royaumunien puis aussi étatsunien) qui remonte au moins aux débuts du XIXe siècle, au-delà des apparences qui peuvent être parfois trompeuses, a toujours cherché à affaiblir l’Europe continentale, l’Allemagne en particulier et la Russie.

Autrement dit, derrière un prétendu « anti-fascisme » et un prétendu « anti-communisme », c’est la puissance commerciale et financière qu’il importait pour le monde anglo-saxon de préserver. Et pour le dire plus concrètement, adapté à notre époque, l’impérialisme américano-sioniste.

Ceci, en cette période de déconstruction de cet impérialisme, est devenu manifeste. Le danger allemand n’est plus « nazi ». Le danger russe n’est plus « communiste ». Pourtant le but (qui a échoué) a été de mettre à mal l’économie russe.

Par contre l’économie allemande, locomotive de l’économie européenne a été mise à bas. Les gazoducs du Nord Stream en partie détruits par les anglo-américains, tout en semant le doute en direction des petites têtes humaines. Et le pire, les « élites » allemandes médiocres et corrompues ont intériorisé leur statut de vassaux. Et il en va de même des autres commensaux, franchouillards, etc.

Pour arriver à ses fins l’État profond, avec à sa tête l’industrie d’armement, aidé par ses larbins politiques, médiatistes et cultureux, a montré au grand jour qu’il n’a que faire des idéologies politiques et sociétales quand il s’agit d’imposer sa volonté.

Que faire que le régime bandériste ukrainien soit de type plus ou moins néo-nazi. Puisque il est avant tout hystériquement, pathologiquement anti-russe. L’impérialisme le soutient. Du moins le temps que ça l’intéresse, que c’est rentable pour lui de mettre en difficulté la Russie en Ukraine.

Comme la CIA et l’Otan n’ont que faire que les islamistes qui sévissent ici où là, en particulier en Syrie qu’ils ont décidé d’affaiblir, ne soient que de vulgaires terroristes pathologiques eux aussi, destructeurs d’êtres humains et du patrimoine syrien.

Cette manière d’agir n’a pas changé depuis des décennies. Elle était à l’œuvre lors des deux guerres mondiales. On a même vu les étatsuniens soutenir le régime nazi et « en même temps » (comme dirait macron) aider financièrement l’URSS à s’armer pour que les deux entités puissent se faire une « belle guerre ».

Ce qui avait pour finalité de mettre toute l’Europe au plus mal, et en particulier d’affaiblir deux puissants pays, plus quelques autres comme la France, les mettre à feu et à sang, occasionner des millions de pertes humaines et un cataclysme de destructions (y participant même allègrement), dont l’impérialisme en tirera profit pendant pratiquement quatre-vingts ans. Toute une vie d’homme.

Certains s’étonnent (quand beaucoup de crétins acquiescent sans broncher) que les chantres fervents (les chancres plus exactement) de la « démocratie » et des « droits de l’Homme » puissent soutenir et financer le bandérisme barbare et obscurantiste ukrainien.

C’est méconnaître l’Histoire. C’est ignorer que le bandérisme a été soutenu, entretenu, et manipulé, avant la Seconde guerre mondiale et après, par les services secrets et plus généralement les gouvernements royaumuniens et étatsuniens. Tout à fait comme aujourd’hui.

Car rien n’a changé sur le fond. Sauf que l’impunité et l’impudicité anglo-saxonnes s’expriment au sein d’un empire chancelant ; ce qui est une chance énorme pour le Monde entier ; mais aussi un danger : un animal blessé est toujours prêt à tout. Quitte à mourir, mourir en entraînant les autres dans sa mort.

Qui a fait capoter les négociations et accords de fin de l’intervention russe en Ukraine dès mars ou avril 2022 ? C’est Alexander Boris de Pfeffel Johnson (né à New York) dit Boris Johnson, l’ancien premier ministre royaumunien. Parfaitement orchestré, au même moment, par la tuerie ukrainienne de Boutcha dont la propagande impérialiste accusa rien de moins que la Russie.

« L’antifascisme » est une vaste fumisterie occidentale quand le colonialisme et la guerre sont le lot commun de l’impérialisme depuis tant d’années.

Et quand l’Occident dégénéré achève sa raison d’être, malfaisante, dans la glorification du sionisme — idéologie suprémaciste, colonialiste, barbare, tribale, sociopathique — en accusant la Résistance palestinienne de terrorisme !

From → divers

Commentaires fermés