PARLE À MON …, MA TÊTE EST MALADE
De François Asselineau
Europe Écologie Les Verts [devenu Les Écologistes en octobre dernier] lance sa campagne pour les européennes par une « thérapie des fesses ».
Marine Tondelier [qui au niveau international soutient la barbarie bandériste ukrainienne], tête de liste, et Sandrine Rousseau [celle qui a plus de succès sur le compte parodique « Sardine Ruisseau » que sur celui de « Sandrine Rousseau », la folle-dingue universitaire bien connue… il n’y a pas de raison que l’Université ne soit pas également en totale décadence] se sont ainsi trémoussées sur une chanson étatsunienne de Beyoncé [je ne savais pas qui était cette personne, je me suis renseigné, c’est une chanteuse « people » texane, descendante d’un esclavagiste de Louisiane, qui fait dans le déshabillé pour attirer le chaland ou la chalande, et qui ainsi vend beaucoup de disques, donc qui ne doit pas valoir grand chose], en expliquant que cette « booty therapy » [en english dans le propos « écolo », « thérapie du butin », autrement dit : « thérapie des fesses », en argot amerloque] permet de «s’assumer tel que l’on est».
Reconnaissons que les dirigeants de l’État profond étatsunien et du WEF [FEM, Forum économique mondial en français ; Asselineau est un curieux défenseur de la francophonie], et les oligarques de l’Union européenne et des États-Unis doivent être tordus de rire de voir cette crétinerie abyssale.
Ils se délectent d’avoir de tels « opposants », qui diffusent une telle vision de l’avenir de l’Europe et de la France…
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… Du moins s’ils font mine de s’intéresser à ces pitres de la propagande mondialiste.
J’ajoute quelques remarques d’inconnus ou d’anonymes pseudonymes :
-Et leurs électeurs n’ont pas honte de ces tarés qui prétendent faire de l’écologie en soutenant l’UE, le charbon allemand et les accords d’échange internationaux, en remuant leurs fesses ?
-Ne rions pas. Des gens vont vraiment voter pour ça.
-Quelle décadence…
-En l’occurrence, la thérapie du coup de pied au cul semblerait plus indiquée.
-Faut vraiment avoir les nerfs solides ou en avoir gravement rien à foutre pour supporter tout ce cirque ! Chaque jour sont repoussées les limites de l’indignité crasse de représentants du peuple humilié et trahi.
-Beyoncé est compatible dans le logiciel de S. Rousseau ? N’est-ce pas l’exemple du machisme qui promeut des femmes pour leur plastique avant tout ?
-Les bobos en lutte ! J’en ai les larmes aux yeux.
-Une bande de tarés !!!
-C’est marrant la position de leurs mains dans leur danse me fait penser au symbole « le changement c’est maintenant » répété en boucle pour la campagne 2012 de Hollande.
-Caricature d’Homo Fes(s)tivus de Philippe Muray !
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L’Homo festivus, l’homme festif, l’individu occidental du commun totalement sorti de l’Histoire, spectateur du Monde (ou plus exactement spectateur du Monde tel qu’il est mis en spectacle, du Monde médiatisé par les éléments réunis et conjugués de la propagande, de la technologie et de la finance) et consommateur béat-benêt des modes idéologiques et politiques. Et bien évidemment des modes technologiques.
Parmi cette engeance contemporaine d’Homines festivi, d’êtres prétendument libres, se dégagent des éléments de pointe, comme toute cette clique d’écolo-fachos, comme je les appelle, et combien d’autres, de droite, de gauche, du centre.
Individus totalement pervers, dont la jouissance consiste à interdire, légiférer sur tout et sur rien, sous des prétextes moraux ou prétendus tels comme l’anti-racisme, l’homophobie, le sexisme et autres mœurs.
Ou encore déclarant leurs lubies ou déviances chastes mœurs, au nom du droit à la différence et au nom de la lutte contre l’intolérance. Créant de nouveaux tabous, et ceci, contre la liberté d’expression elle-même.
Et défendant, et surtout interdisant la critique, y compris scientifique, des pires mensonges (de guerre en particulier), fantasmes et mythes sacrés de notre époque. Interdisant si nécessaire la liberté de recherche et de diffusion comme on le voit avec l’ignoble loi Fabius-Gayssot. Et ici même, indépendamment du fait que l’on puisse se dire révisionniste ou non. Tout en déconstruisant le langage et le sens des mots. Ainsi que leurs portées.
C’est Muray qui déclarait qu’il fallait dépasser l’analyse debordienne de la société ; à l’aune des nouveaux développements de la propagande et de la publicité en particulier, j’ajouterais. Et du poids de plus en plus important des media de masse, et de la médiatisation dans et de la société.
Justement à propos d’Histoire et de dépasser Debord, je me souviens d’un texte de peu d’années après la mort de Debord, texte de Pierre Guillaume (qui est mort lui-même en juillet dernier dans l’oubli total). Ce libraire parisien, puis cet éditeur, les deux fois à l’enseigne de « La Vieille Taupe ». Il s’étonnait, à juste titre, que Debord n’eût jamais rien à écrire sur, sans doute, une des formes les plus achevées ou grotesques du spectacle historique, élevé au rang de religion suprême, qui est dénommé Holocauste (terme religieux s’il en est). Rangeant au niveau du rien tous les autres malheurs passés de l’Humanité.
Le spectacle : Debord évoquait un rapport social, une communication unilatérale médiatisée par des images (et des paroles). En cela il n’avait sans doute pas tort. Mais c’est devenu moins vrai, moins unilatéral, avec Internet qui par ailleurs a mondialisé le moindre fait de société, du moins quand les barrières de la censure ne le cachent pas, tout autant que sous les régimes totalitaires, comme on l’a vu en grand pendant le covidisme.
Où le simple citoyen, aidé de nos jours d’un simple téléphone portable, peut témoigner sur Internet de tel ou tel fait. Du réel et non de l’imaginaire. Rendre immédiatement visible ce qui était autrefois du domaine du simple témoignage différé oral ou écrit. Au temps holocaustique par exemple.
Mais pour en revenir au spectacle dans le sens le plus quotidien ou banal du terme, c’est Muray qui énonçait que le sommet de la comédie était incarné par lesdits « gens du spectacle » et autres saltimbanques.
Ce qui englobe de fait lesdits artistes de tous les domaines, mais indissociablement les manipulateurs, escamoteurs et illusionnistes des media et de la politique. Et en particulier « les mutins de Panurge » (il aurait pu les nommer également « les fous du roi »), tous les faux « dérangeants », « transgressifs », « subversifs», « décalés », « déjantés », qui de fait font la réclame, la propagande des valeurs, ou plus encore des non-valeurs de leur époque. Humoristes, comiques, rigolos, amuseurs et au final manipulateurs comme les autres, qui ne transgressent jamais l’autorisé, sous peine de mise au rencart.
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Et j’ajoute pour finir : ça c’est sûr, «s’assumer tel que l’on est» ne fait pas honte à cette confrérie de dégénérés, bien au contraire ! Encore une fois une inversion du réel. Le bas, le laid, le faux. Le malade, le pathologique. Ils se foutent ouvertement de leurs électeurs, à moins que tous leurs électeurs ne soient leurs propres clones.
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