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DANS LA GUERRE DES IMAGES

27 novembre 2023

D’après Gaza News+ et autres.

Alors que le ministre de la Défense de l’occupation, Yoav Gallant, confirmait quotidiennement depuis des jours que le Hamas avait “perdu le contrôle du nord de Gaza”, l’unité fantôme, ou plus exactement invisible, des Brigades Al-Qassam est soudainement apparue hier soir dans les rues du nord de Gaza pour procéder à la remise des prisonniers et détenus conformément à l’accord d’échange.

Contrairement aux deux jours précédents, où la remise des prisonniers avait eu lieu dans le sud de la bande de Gaza.

Le Hamas a de nouveau publié des images d’otages souriant et leur disant au revoir.

À cet égard, une nouvelle vague d’indignation a commencé en Israël et des déclarations sur le syndrome de Stockholm ont été publiées.

Le syndrome de Stockholm, cette sorte d’empathie qui s’établit entre l’otage et le kidnappeur, serait ici d’autant plus fort que les otages de Gaza étaient constamment menacés par les bombardements israéliens. Ce qui a dû faire réfléchir également les otages sur ceux qui les gouvernaient.

On comprend également que les otages ont finalement été peu montrés dans les media israéliens après que l’un, ou l’une je ne sais pas, d’entre d’eux eût déclaré qu’ils avaient été traités avec humanité.

– le journaliste : vous dites avec humanité ?

– l’otage : oui, ils ne nous ont pas violenté, ils nous ont dit qu’ils n’allaient pas  nous tuer mais nous emmener en otage. Quand nous avions peur [sous les bombes], ils nous réconfortaient…

On nous dit par ailleurs, que, contrairement aux otages israéliens, les otages palestiniens (on peut les appeler également otages, ce sont des prisonniers politiques, dont un certain nombre pas même jugé mais emprisonnés depuis des années), n’auraient pas fait de coucou d’adieu à leurs kidnappeurs. Et ne succomberaient pas au syndrome de Stockholm.

Remarquons que les media aux ordres les ignorent souverainement.

Bien évidemment, dans la guerre des images et des intentions, l’armée gazaoui (qui n’est pas que celle du Hamas, mais celle d’une coalition de trois ou quatre mouvements palestiniens, voir un précédent article) a tout intérêt à ne pas passer pour des terroristes sanguinaires.

Le message est simple, visible et de portée mondiale de nos jours avec Internet : « contrairement aux colonialistes sionistes israéliens qui bombardent et tuent essentiellement des civils, nous nous comportons en combattants de la Résistance. »

De Brainless Partisans

C’est ici qu’il convient de revenir sur une information qui a été tant commentée au premier jour du « déluge d’al-Aqsa » sur cette « rave-party » ou festival de musique Nova (sic), où les Palestiniens auraient tué délibérément des centaines de civils.

Les autorités de Tel-Aviv ont fini par reconnaître (ceci se trouve rapporté dans le journal Haaretz du 18 novembre, journal qui a des problèmes avec les autorités et qui pourrait bien être interdit) que l’armée sioniste avait tué un certain nombre de ces civils israéliens.

Le but des Palestiniens ayant été de faire un maximum d’otages et/ou de prisonniers (il y avait également des militaires ou des gens armés du côté israélien).

Les derniers chiffres avancés par les sionistes parleraient de 364 civils israéliens tués lors de ce festival. En tout, sont évoqués les morts non plus de 1400 mais de 1200 Israéliens dont on ne sait pas s’il s’agit de civils ou de militaires ou de « civils armés » si je puis dire, car, comme en Suisse mais pas aussi pacifiquement. les colons conservent chez eux leur arme de guerre. On est encore au temps du Far-West en Sionistan. Et 200 morts auraient été finalement déclarés « terroristes du Hamas » (sic).

Aux morts civils tués dans ce festival, s’ajoutent donc d’autres morts civils, également tués par l’armée coloniale. Ainsi il y a plusieurs jours, a-t-on appris le massacre de civils par leur propre armée, « l’armée la plus morale du Monde », à Be’eri, une colonie également proche de la frontière de Gaza. Des obus de char tuant Israéliens et Palestiniens sans distinction. Où à Sderot, où le poste de police local a été réduit en cendres par des obus, tuant indistinctement policiers israéliens retenus prisonniers et Palestiniens.

Il est vrai que l’un des ministres de la Sionislande a déjà déclaré qu’il n’était pas nécessaire de faire de distinction entre les bons et les mauvais et que c’était le prix à payer. C’est le même, je crois, qui proposait de balancer une bombe atomique sur Gaza.

Il est tellement abruti qu’il ne sait pas que toute l’entité sioniste, voire bien plus, pourrait également en subir les conséquences. Mais c’est l’un de ces tarés qui attendent l’Apocalypse judaïque, dénoncent Amalek incarné pour les Palestiniens, et sentiraient l’arrivée toute proche de Mashia’h, le messie yavique.

From → divers

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