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COMMENTAIRE DE TEXTE, À PROPOS DES BONS ET DES MAUVAIS SIONISTES.

26 novembre 2023

Voici un article d’un blog tenu par une certaine Danielle Bleitrach. Je ne sais pas où se trouve son blog (c’est peut-être celui-ci : histoireetsociete.com, mais je n’en suis pas sûr), le texte de son présent article est cité par Réseau International, mais n’est pas plus référencé que ça.
J’en fait le commentaire.

*

Face à l’hystérisation et aux boutefeux racistes et antisémites …

Là je devine déjà la teneur à suivre des propos, en général lorsque je lis l’expression convenue « raciste et antisémite », je ne vais pas plus loin, je sais déjà parfaitement quoi en penser

.… qui sévissent sous nos climats et donnent la nausée à ceux qui comme moi se sentent réellement impliqués dans ce massacre

Cette personne se sent impliquée dans le massacre des Palestiniens. Si je comprend bien : 1 – en tant que Juive ; 2 – et en tant que pro-sioniste comme on va le lire plus bas.

… les propos de la Chine qui demeurent politiques et épris réellement de solutions à ce terrible drame sont comme de l’eau fraîche sur une plaie. Ce qui se passe en France dans les réseaux sociaux est devenu intolérable et s’il n’existait pas des discours comme celui de la Chine ou même de Poutine j’aurais depuis longtemps renoncé à ce blog…

Le « même de Poutine » est « amusant ». Quand on sait qu’il défend une solution à deux États en Palestine occupée (irréaliste à mon point de vue et à celui de plus en plus de personnes et autres spécialistes en géo-politique ; mais sans doute dans un but diplomatique et de neutralité apparente, il a déjà le front ukrainien à gérer). Que la Russie se démène pour envoyer (« devoir sacré » Poutine dixit) une aide humanitaire aux Palestiniens. Tandis que Poutine a réagi comme il convenait quand il a su que des Palestiniens, dont des enfants étaient opérés à Gaza sans anesthésie. La pénurie étant organisée par les sionistes coupant les approvisionnements.

… tant il y a de l’indécence morbide dans l’affrontement en France, pas un pour sauver l’autre, ils sont tous prêts à résister le cul sur leur chaise jusqu’à la mort du dernier palestinien en espérant pour certains que cela les libérera des juifs qu’ils détestent de toute éternité en bon petit français anti-dreyfusard.

«  résister… jusqu’à la mort du dernier palestinien en espérant pour certains que cela les libérera des juifs qu’ils détestent de toute éternité en bon petit français anti-dreyfusard ». Cette phrase est particulièrement odieuse. Pour ne pas dire dénuée de sens.
1 – Ceux qui résistent sont les Palestiniens, les Français qui ont de la compassion pour les Palestiniens soutiennent comme ils peuvent, à leurs petits niveaux, la Résistance.
2 – Que viennent faire Dreyfus et les anti-dreyfusards et Juifs dans leur globalité, quand l’unique problème est le sionisme et l’entité israélienne ? Que vient faire ici cet amalgame ?
Cette personne sait-elle qu’il existe de nombreux Juifs indifférents au sort du sionisme, et même antisionistes, dont certains très militants. Elle nommera sans doute ces Juifs, des « antisémites », qu’il fussent ou non sémites d’ailleurs.

Ainsi hier il y a eu des posts sur la proposition du verbe «israéliser», comme exprimant le pillage qui joue les victimes.

« le pillage qui joue les victimes » je suppose que cela veut dire : les pilleurs sionistes qui jouent les victimes de l’antisémitisme. Et moi j’ajouterai : victimes du malheur éternel. Reste à savoir pour quelle raison ils seraient des victimes de toute éternité ? J’ai ma petite idée là-dessus, la réponse se trouve dans la Bible hébraïque et plus encore dans cet autre écrit d’un autre temps, d’un autre moment historique, recueil archaïque de dingueries qu’est le Talmud, encore « enseigné » de nos jours par les rabbins.

Je leur ai demandé s’ils envisageaient le verbe «franciser» pour décrire l’ignoble pratique du pillage assorti de proclamations à l’universalité des droits de l’homme. Et s’ils se sentaient en tant que Français le moins du monde marqués par ces mœurs ?

Ben, tout d’abord, il se fait que « franciser » existe déjà depuis un certain temps, selon le Trésor de la Langue Française, l’attestation la plus ancienne remonte à «  avant 1544 ». Le Littré rappelle les deux sens de ce verbe : 1 – donner la forme française à un mot étranger ; 2 – donner les manières françaises (les modes, les pratiques, les habitudes… françaises). Tandis que « se franciser » signifie : devenir français.
Quand je lis cette personne pourtant ancienne universitaire française, je me dis qu’il est difficile de mettre sur le même plan la France, longue histoire, avec une entité créée ex nihilo et qui n’a pas un siècle d’existence (chaotique).
De plus pourquoi ajouter un nouveau sens à « franciser » quand on a bien d’autres expressions en français comme « colonialisme français », « néo-colonialisme français », « Françafrique »…
Et quand il existe un terme global tel que : « impérialisme occidental » (celui-ci englobant le colonialisme états-unien, le néo-colonialisme français, du moins ce qu’il en reste, et le sionisme, etc. ; liste non close).
Impérialisme de nos élites dégénérées mais pas celui de la masse des Français qui subissent même l’immigration ; colonialisme de l’intégralité des sionistes qui de fait sont pour la plupart des colons expansionnistes et pour un bon nombre particulièrement barbares.
Cette personne semble oublier que les «  proclamations à l’universalité des droits de l’homme » qu’elle évoque plus haut, sont le fait de l’ensemble de l’impérialisme dont fait partie intégrante et « avancée » (si l’on peut dire) le sionisme morbide et ethnocidaire. Que la plupart des Français ont compris ce qu’il en était desdits Droits de l’Homme ou de la « démocratie » française ou israélienne.
Enfin, l’expression « jusqu’à la mort du dernier Palestinien » (voir plus haut) appliquée à ceux qui les soutiennent, pourrait faire sourire si tout ça n’était pas tragique. On y sent cette bonne vieille inversion accusatoire propre à notre temps décadent. Reprenant en écho l’expression : « jusqu’à la mort du dernier Ukrainien ». Alors que les responsables de ces deux guerres sont les mêmes : les mondialistes. Et, pour faire simple, l’impérialisme américano-sioniste. Qui n’a que faire tant des Ukrainiens que des Palestiniens.

Pourtant la haine vertueuse dont ils font preuve mettant tous les Israéliens dans le même panier y compris les communistes israéliens de fait par l’adoption d’un tel verbe s’expliquait comme souvent chez leurs homologues des USA par leur cécité sur leur propre implication et les droits réels qu’elle leur donnait à la fermer en matière de responsabilités nationales.

J’apprends donc qu’il n’existe pas un seul panier israélien. Qu’il y aurait plusieurs catégories d’Israéliens. Et au moins une particulière, spécifique : celle des « communistes israéliens ».
Quand on sait que la quasi totalité des Israéliens sont des colons ou des descendants de colons pour les plus jeunes, ou encore des personnes ayant fait leur alya plus ou moins récemment (binationaux naviguant d’un pays à l’autre, dont des franco-israéliens), l’autrice de cet article devrait m’expliquer en quoi consiste cette curieuse synthèse mi-communiste, mi-colon.
En fait, elle défend ici ses poteaux sionistes et communistes. En bonne ex-apparatchika dudit Parti Communiste Français, dont elle fut membre du Comité central de 1981 à 1996.
Parti « communiste » a qui elle doit presque tout, dont sa carrière de sociologue à l’Université et au CNRS, celle de journaliste, et une partie de ses publications.

Outre le fait que si la France avait été un peu moins pétainiste comme la plupart des pays face au nazisme nous n’aurions pas à vivre nous juifs à nous sentir [en nous sentant] couverts du sang du peuple palestinien.

Avec un nouveau poncif, Pétain, pour que le tableau de la France antisémite soit complet. Ne manque que l’épisode Holocauste pour que le feuilleton soit réglementairement achevé. Ce qui est même étonnant lorsque l’on sait qu’elle fut mariée à un rescapé juif des camps. Et qu’elle a écrit un jour : « dix-huit membres de ma famille ont été déportés, un seul d’entre eux est revenu ».
Et une ultime réflexion assez crasse elle aussi. Qu’il faut donc comprendre comme ceci, je suppose : si la France n’avait pas été pétainiste, elle serait favorable au sionisme (qui n’a rien à voir avec du colonialisme communautariste européen, ni du communisme tribal, mais qui est l’émanation même d’une volonté divine, sans aucun doute). Alors nous, les Juifs sans distinction (sionistes ou non), on ne se sentirait pas couverts du sang du peuple palestinien, puisque ce sang recevrait l’opprobre des Français, en tant que sang impur qui abreuverait les sillons sacrés de notre terre réservée. Amen.

Joli tour de passe-passe dialectique pour une qui crache finalement sur la France. Étonnant, non ?! pour quelqu’une que ne devrait pourtant pas confondre mythe religieux communautariste et idéologie révolutionnaire internationaliste. Véritable costume de plomb (Bleitracht) de la pensée d’une « communiste », normalement anti-colonialiste, qui se refuse à voir le sionisme pour ce qu’il est.

From → divers

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