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L’important est de vaincre et surtout de participer. Y a du blé à gagner.

30 juillet 2023

Ça n’a pas traîné ! Encore un exemple de l’olympique mascarade (c’est le mot approprié) qui semble, elle aussi, se perdre en ultimes facéties grotesques otanesques.

D’après RT en français, ce 29 juillet 2023 : « Geste antisportif contre une athlète russe : la fédération d’escrime se couche ».

L’escrimeuse ukrainienne Kharlan avait été disqualifiée des championnats du monde d’escrime, pour avoir refusé lors des salutations finales d’usage, de serrer la main et tenu à distance avec son sabre, la Russe Smirnova (voir article sur ce blog du 27 juillet) .

Sous pression du Comité International Olympique, la Fédération Internationale d’Escrime s’est finalement couchée et a abandonné son règlement.

Elle a levé hier la suspension de l’escrimeuse soutenue par le Comité international olympique ! Carton noir qui la rayait normalement d’office de sa participation aux prochains jeux z-olympiques, où je l’espère pour l’Olympe, cette dernière se fera rapidement rétamer. À reculer pour mieux… tomber. Elle le mérite.

Le pantin corrompu actuel président du CIO, Thomas Bach (avocat ! et ancien escrimeur allemand champion olympique au fleuret par équipes en 1976) vient de se fendre d’une bafouille la garantissant d’une place aux JO de Paris de 2024. Les jeux de la décadence finale, comme on le suppute ?

« Exception unique », nous dit-on. Unique ou inique ? Qui lui permettra d’ailleurs, dans les jours qui viennent de participer à l’épreuve par équipes de ces championnats du monde d’escrime. À propos d’escrimeurs, je crois que certains escrimeurs et certaines escrimeuses franchouillards s’étaient distingués, ces derniers temps, par leur russophobie délirante.

Dès avant cette prise de position « olympique » de la tête du CIO, dans deux messages postés sur Telegram, le chef du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov, a tancé l’Olympisme, devenu «un outil contrôlé de l’extérieur [ou de l’intérieur ?] dans l’intérêt d’un ordre géopolitique», prenant parti dans un conflit, au mépris des principes élémentaires du sport. Ajoutant que la disqualification de Kharlan était conforme au règlement de la Fédération internationale d’escrime, une fédération, normalement, autonome. Aussi s’est-il interrogé sur l’héritage des «nobles idées du baron de Coubertin», fondateur des Jeux olympiques modernes. Pas si nobles que ça, comme je l’ai rappelé tout récemment.

Il faut savoir encore que cette Kharlan était la première représentante de son pays à affronter une Russe dans le monde du sport depuis le début de l’opération spéciale en Ukraine. Elle avait été autorisée, après un décret officiel bandéro-kiévien, à tirer contre la Russe Anna Smirnova, concourant… sous bannière neutre. Selon cet autre nouveau principe olympique que les Russes sont des sous-hommes ou des sous-femmes. Non genrés en tant que nationalité ! Une race à part. Quelque peu asiate, donc mauvaise et méprisable.

L’« olympisme » étant la chasse gardée des colonialistes et néo-colonialistes occidentaux. Qui peuvent pratiquer l’apartheid national à leur guise. Ce qui n’est pas nouveau contre la Russie, le prétexte précédent étant la lutte contre le dopage, car il est bien connu que dans le domaine du dopage, l’Occident est blanc comme neige (malgré le réchauffement climatique, d’ailleurs). Et que seuls des Russes, êtres de seconde zone, peuvent, ou se doivent de tricher. Car sans doute trop nuls, en leur ensemble, pour gagner autrement.

Au final, la pétasse n’a pas tiré contre la Russe (qu’elle a d’ailleurs battue) mais sur la Russe. Tout ceci sent la manip politicarde. Quasi la provoc organisée d’avance. Pour que la Russe Anna Smirnova aille se faire voir chez les Grecs.

En effet, l’autre pantin, ou potiche et président par intérim de la Fédération Internationale d’Escrime, le grec Emmanuel Katsiadakis, a déclaré dans un communiqué que ce revirement, qui est pourtant scandaleux, a été décidé «après consultation du Comité international olympique».

En conséquence, la FIE n’obligera plus les escrimeurs à se serrer la main. Depuis hier, 29 juillet, le seul impératif sera le salut protocolaire, a annoncé en conférence de presse Bruno Gares, membre du Comité exécutif de la FIE qui a modifié ses règles au cours de la journée !

Moi ce que j’apprécie surtout c’est la suite de l’information : « «C’est mieux ainsi tant que la guerre dure», a jugé Olga Kharlan présente à ses côtés. » Quelle honte !

Quand on sait que cette sabreuse, sabronneuse, sabreuriste, sabreuresse russophobe est quadruple médaillée olympique, on comprend mieux pourquoi il y a eu ce revirement.

Il faut savoir également que « dans la foulée de la disqualification, le CIO, dans une forme de camouflet, avait promptement appelé à faire preuve de «sensibilité» à l’égard des sportifs ukrainiens, se disant «bien conscient des tiraillements intérieurs» des athlètes ukrainiens. »

Alors qu’ils n’ont jamais appelé à aucune « sensibilité » à l’égard des sportifs russes. « Tous coupables » de se doper comme il y a quelques années. Ou tous coupables de faire la guerre à un pays qui sans vergogne aucune extermine depuis 2014 des russophones.

Ne serait-il pas possible d’améliorer encore l’escrime et l’olympisme, et de les rendre moins hypocrites, du moins pour certains ou certaines, en proposant des combats à armes non mouchetées et sans plastrons ?

From → divers

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