DEUX POÉSIES
C’est en-deçà du souvenir
(sonnet libre)
Où sont les sensations d’alors,
Le vent qui sourd ?
Où vont, du désespoir, les soirs
Des vingt ans tristes ?
Faut-il en allonger la liste,
Ou bien surseoir ?
Tout en disant, sous l’abat-jour :
Ce fut de l’or…
Pour les versets du temps passé,
Du temps raté, du temps perdu,
C’est la Camarde
D’avant la vie, à se lasser,
À s’agacer d’un monde ardu,
Nu dans ses hardes.
*
Belle
Comme une âme en peine,
Une Fleur fanée
Traîne
Au vent sur l’allée
du Temps qui m’appelle…
Vienne
La Mort surannée
À morsure ailée :
Celle
D’instants fragmentés
Pour esprits hantés.
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