DU CÔTÉ DU DONBASS
Combats pour Avdeevka.

Avdeevka est une zone super-fortifiée qui se trouve à quelques kilomètres au Nord-Ouest de Donetsk.
C’est de cet endroit, entre autres, un vrai poison, que les otano-bandéristes « arrosent» depuis 2014 (et maintenant depuis quelques mois sans plus aucune retenue) divers secteurs du Donbass, et en particulier la ville de Donetsk elle-même, de préférence le centre-ville, les marchés, les quartiers résidentiels. À des moments choisis : en fin de semaine ou à la sortie du travail et des écoles.
Le but étant de semer la terreur parmi les civils. Mais les Donbassiens, gens des mines et de la sidérurgie ont heureusement le cuir solide, malgré les tueries quotidiennes de civils.
D’ailleurs la junte et ses mercenaires ouvertement racistes à l’encontre des Russes (des Polonais en tête, et en nombre) à moins l’intention de reconquérir cette région que d’en éliminer systématiquement le plus possible d’habitants. C’est la définition même de ce qu’il est convenu d’appeler un ethnocide.
Ce qui est en parfaite adéquation avec l’élimination de la langue russe des documents officiels, de la chasse aux russophones (et de leur mise en première ligne dans les secteurs les plus chauds, pour qu’il en soit éliminé le plus possible), de la destruction de monuments à la gloire de Poutchkine, de Catherine II ou de l’Armée soviétique (en tant qu’elle a éliminé les bandéristes, mais malheureusement pas leur idéologie qui perdure), ou encore de la confiscation, quand ce n’est pas l’incendie d’églises ou de monastères du patriarcat de Moscou.
Sur la carte ci-dessus ce qu’il est important de noter, c’est que l’encerclement et la destruction progressive de plusieurs lignes de défense sont en train de faire de cet endroit un champ de ruines. Ce qui au-delà de l’échec ukrainien, tout proche en ce lieu, donnera néanmoins satisfaction à de tristes individus de voir une ville du Donbass totalement détruire et totalement à reconstruire.
S’il y a encore de la résistance, acharnée ou de plus en plus décharnée, à l’intérieur de ce chaudron soumis au feu de l’artillerie russe depuis l’Est, le Nord et le Sud, et dont il est de plus en plus difficile de s’échapper, celle-ci ne cesse de se rétrécir.
Voici ce qu’en disait hier soir t.me/russiejournal, rapporté par Erwan Castel :
🔻Au nord d’Avdiivka, des militaires de la 132e brigade de fusiliers motorisés de la garde séparée des forces armées RF ont avancé de l’autoroute H20 à la voie ferrée allant d’Ocheretino à Novobakhmutovka, élargissant la tête de pont à Krasnogorovka.
▫️Le commandement de la 35e brigade d’infanterie navale de la marine ukrainienne a transféré des unités supplémentaires du 88e bataillon de la formation sur la ligne Novokalinovo-Keramik.
🔻Au sud, des détachements d’assaut de la 1ère brigade slave des forces armées RF, avec l’appui-feu de chars depuis des positions fermées, ont réussi à avancer dans le nord-est de Vodyanoye, occupant l’un des bastions de la 53e Ombre des forces armées d’Ukraine.
▫️Des combats autour d’Avdiivka se déroulent à chaque mètre. Les deux camps se battent activement en contre-batterie. Dans le même temps, les bombardiers des forces aérospatiales russes ont accru l’intensité de l’utilisation des bombes aériennes de l’UMPC [ensemble unifié de modules de planification et de correction, ce qui se fait de plus « pointu » en ce domaine] sur les positions ukrainiennes.
🔻Au sud de Pervomaisky [Premier Mai], les troupes russes, appuyées par des véhicules blindés lourds, attaquent les bastions des Forces armées ukrainiennes dans la région de Nevelsky. Pendant plusieurs jours de combats, les Forces armées RF [russes] se sont retranchées au sud-est de la colonie. [de l’agglomération]
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Combats pour Artemovsk / Bakhmout.
Autre chaudron, dans une zone qui a été hyper-fortifiée également, où il est devenu apparemment impossible d’entrer ou de sortir pour l’armée ukro-bandériste, sous le feu total de l’artillerie russe, donc ne pouvant plus recevoir de renforts en hommes (chair à canon), de munitions, de ravitaillement ; et maintenant cantonnée dans de grands immeubles encore debout, situés dans une portion tout au Sud-Ouest de cet autre champ de ruines. C’est ici pour l’essentiel, le travail au sol lent, systématique, depuis des semaines et des semaines, du groupe Wagner. Aidé sur ses ailes par l’armée officielle russe.

La carte nous montre que plus de 80% du territoire urbain est entre les mains russes (Вагнер = Wagner). Et que la présence ukrainienne (BCY = Forces Armées Ukrainiennes) y devient presque résiduelle. La zone Нейтраль, neïtral’, est la zone neutre ou zone grise.
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