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CHEZ LES DÉGÉNÉRÉS

18 avril 2023

J’ai cru à une blague quand je l’ai appris. Eh, non ! la réalité dépasse largement la fiction de nos jours. Depuis, j’ai lu l’information, répétée sur divers sites, dont les media dominants, y compris amerloques.

En tous domaines, c’est la dégringolade.

En compagnie de tout ce qui va avec : mœurs de fin d’empire romain, temps de corruption généralisée et perte de toute valeur morale.

Comme lorsque les empereurs romains étaient élus par acclamation par les armées de mercenaires barbares, comme lorsque les dominants s’assassinaient allégrement les uns les autres, à un rythme accéléré.

Comme au temps du Satyricon déjà, et dont on dit qu’il serait l’œuvre de Pétrone, Petronius Arbiter (que certains assimilent à Petronius Niger, un consul de ce temps là) qui eût pu être un contemporain et un temps un proche de Néron. Qui daterait donc du Ier siècle, soit de quelques siècles avant la fin « officielle » de l’empire, par l’abdication du dernier empereur romain d’Occident, Romulus Augustus, en 476, qui n’a pas tenu un an à cette fonction.

Romulus Augustus : ironie même de ce nom ; Romulus présidant avec Rémus aux destinées du mythe des origines de Rome. Romulus le Caïn de Rémus si l’on peut dire, mais ici le Caïn vainqueur de son frère, reconnu par les Romains. Et Augustus le titre donné à Octave, le premier empereur romain, et à toute la ribambelle qui suivit.

Imperator Iulius Caesar Divus, le Divin Empereur Jules César, pour le père adoptif testamentaire, une fois trucidé. Et Imperator Caesar Divi Filius Augustus, Empereur César Auguste Fils de Dieu, pour le fils adopté Octave. Le tout décrété par un Sénat peuplé d’une « aristocratie républicaine » en phase terminale, de larves aux ordres, un peu comme notre Assemblée Nationale présente.

Augustus voulant dire plus encore qu’auguste, ou que majestueux et vénérable : consacré, saint. Ce qui va de pair avec la déification des empereurs.

Mais bon revenons à notre sujet premier.

Voici donc que Biden, qui vient de faire renaître un comité consultatif des arts et des sciences humaines (ou des humanités selon les traductions, rien que ça), comité fondé en 1982 et dissous en 2017 sous l’administration Trump, a nommé Lady Gaga coprésidente de ce machin.

« C’est une bonne nouvelle pour le monde culturel américain, nous dit le plumitif, ou la plumitive, ou la primitive (dans le mauvais sens du terme) de « 20 minutes » dans sa rubrique « culture » (sic). Depuis le mois d’octobre, Joe Biden a réinstauré le Comité présidentiel sur les arts et les sciences humaines, une instance consultative de la Maison-Blanche sur les questions culturelles. Et ce jeudi, dans un communiqué de presse de la Maison-Blanche, le président américain y a nommé 24 professionnels de l’industrie [sic!]. Lady Gaga et le producteur Bruce Cohen (American Beauty) ont été désignés coprésidents, tandis que 22 autres acteurs culturels [resic] ont été invités en tant que membres. […] Acteurs […] musiciens […] personnalités des arts […] cinéastes […] personnalité des médias […] des noms du monde littéraire […] Un retour attendu par le secteur culturel.»

Amen !

Comme l’écrit une feuille de chou dont j’ai oublié de noter le nom, mais peu importe, ce sont toutes les mêmes : « Lady Gaga, qui a ému le monde entier avec son interprétation de l’hymne national américain lors de l’investiture de Joe Biden, va poursuivre sa collaboration avec le président. » Ajoutant par ailleurs : « Lady Gaga […] : un choix audacieux et engagé. »

Ce comité aurait vocation à conseiller le sénile et gaga (entre gagas, on se comprend) dans les domaines de la culture, de l’éducation et de l’identité nationale. De promouvoir la création artistique, de valoriser le patrimoine culturel, de renforcer l’éducation artistique et de favoriser les échanges internationaux. De soutenir les artistes et les institutions culturelles, notamment en période de crise.

En résumé et traduit de la nov-langue : de promouvoir l’industrie pseudo-culturelle hollywoodienne, le wokisme à l’école, l’impérialisme amerloque, tout en finançant l’infinançable, et en essayant de faire tenir encore un peu une sous-culture totalement sur le déclin.

Comme dit l’autre (journaleux) Lady Gaga est « une artiste engagée et influente ». Une artiste, j’ai un gros doute, engagée sur une voie de garage, ça oui et influente, bien évidemment, sinon on n’en parlerait pas.

Un pur produit abject de la décadence morale et culturelle de l’Occident. Défendant toutes les causes les plus tarées du genre le «lgbtxyzisme». Partageant avec biden « ses valeurs de tolérance, de diversité et de démocratie » (sic, et ils arrivent à écrire ça sans rire !) si magnifiquement prônées tous les jours, de par le monde, par l’empire de plus en plus hargneux, intolérant et déliquescent.

Il y a quelques rapports entre l’empire romain décadent et l’empire yankee également décadent. Comme ces dieux vivants romains, les « z-élites » étatsuniennes (poids des idéologies religieuses protestante et talmudique) sont des êtres prédestinés, paraît-il, à diriger le monde dit civilisé. Jusqu’au jour où …

Malheureusement, je n’en verrai pas la fin ; mais c’est bien parti pour très mal finir pour eux, et j’espère pas pour nous Européens.

Quelle horreur ! Quelle hideur ! Lady Gaga (de son vrai nom Stefani Germanotta) on dirait un gag ! Et « en effet, ils sont tous gagas … » comme commente quelqu’un sur Internet. Un autre ajoutant : « Leur vision de la normalité, c’est d’être anormal, immoral, moche, vulgaire, débauché, trans, pédo … »

Dire que sur Wikipédia on peut lire qu’elle est quasi femme-orchestre jouant du piano, de la batterie, de la guitare électrique et acoustique, du clavier et du synthétiseur. Reste à savoir comment elle en joue (dans le 49 et ailleurs) et pour quelle sous-production musicale.

Et personnellement dans le genre femme ou homme-orchestre, je préfère les clowns, les vrais clowns.

Cette engeance femelle (voir les illustrations) serait rien de moins que auteur (« auteure » chez ceux qui manquent d’orthographe et de simple jugeote orthographique), compositrice, interprète, actrice, danseuse, réalisatrice, militante, philanthrope, créatrice de cosmétiques et de parfums…

Misère ! À vomir !

From → divers

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