Sur le compte twitter de N. Dupont-Aignan, je lis ceci :
« Tout mandat impératif est nul » (art. 27 de la Constitution) et «la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum » (art. 3 de la Constitution)…
Ça ne fait rigoler.
Cela veut donc dire que chaque député n’est pas tenu de respecter le programme pour lequel il a été élu, ou alors c’est reconnaître que les gens votent pour des étiquettes et non pas pour des idées ou des programmes.
Ce « tout mandat impératif est nul » peut même être repris par ceux-là mêmes qui n’entendent pas voter la motion de censure. Au nom de la liberté du vote des députés.
C’est un article qui montre bien que ladite démocratie représentative n’a rien de démocratique. Il a été pondu pour briser le pouvoir des partis sous la Quatrième république dont les gouvernements se faisaient et défaisaient par tout un tas de magouilles, des petits partis charnières en particulier.
Mais ça n’empêche pas les magouilles (de recherches ici de postes de ministres). La preuve les chefaillons de ce qui reste du gaulliste, ou plutôt du post-gaullisme intiment l’ordre aux députés de leur parti de ne pas voter la motion de censure, ce qui ne gêne personne, alors qu’il sont en contradiction avec ce fameux article 27 de la Constitution.
Le député n’est pas tenu de voter comme l’attendent ses électeurs, et n’est pas tenu non plus de voter comme l’attend son parti. Quitte à se faire exclure de celui-ci. Cet article 27, permet donc tout et son contraire.
J’ai le souvenir, quand j’étais jeune, du temps des grèves étudiantes, que nos délégués élus pour se rencontrer avec les autres élus de France, très généralement à Paris (quand est-ce que l’on sortira du jacobinisme ?) étaient mandatés sur des positions impératives. Comme il en est assez logique en démocratie un peu plus directe et un peu plus réelle. Au retour, les délégués devaient faire un rapport de ce qui s’était passé. Et surtout leur mandat précis s’arrêtait là. C’était des votes sur des mandats clairement définis.
Maintenant, quelques mots concernant l’article 3 de la Constitution : «la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ».
Le dernier référendum en France date de 2005. 18 ans ! Une majorité d’électeurs avait refusé d’étendre les pouvoirs de l’Union Européenne. Ou pour le dire plus crûment avait refusé le diktat totalitaire européiste.
Trois ans plus tard, sarközy demandait aux députés et sénateurs de passer outre la volonté populaire majoritaire. Une aubaine pour toute cette maffia politicarde de tous bords ou presque.
Il est arrivé la même chose au Pays-Bas ou au Danemark, je ne sais plus. On a fait revoter le peuple « égaré », puisqu’il avait mal voté la première fois.
Il y a belle heurette que la souveraineté nationale n’appartient pas au peuple. Elle ne lui a d’ailleurs jamais appartenu. Ses représentants n’en font qu’à leur tête, qu’à leurs intérêts carriéristes, dans un monde politique de magouilles et de corruption généralisée. Comme on le voit avec le covidisme et l’otanisme ukrainien délirants !
En attendant, si la motion ne passe pas comme il semble que ça soit malheureusement le cas (il manquerait une dizaine de voix), on est parti à mon avis pour le grand chaos. Pas prêt de s’éteindre.
Il faut virer le cinglé, le sociopathe de l’Élysée.
La légitimité, populaire, est rendue dans la rue !
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