Aller au contenu principal

Ma réflexion du jour

7 février 2023

Quand on a vingt ans, quand on est ado, on a des envies folles (dans tous les sens du mot) à satisfaire, des désirs à réaliser. L’amour, les voyages ou des biens (qu’ils soient bien ou pas d’ailleurs). Mais on n’a pas toujours le talent, la force et surtout l’argent pour tout entreprendre.

C’est pourquoi, il ne faut pas s’étonner de voir des vieux anachroniques devenus friqués, ou consacrant toute leur maigre retraite à cela, se pavaner aux beaux jours et en casquette dans des voitures décapotables et voyantes finalement d’un autre âge pour eux. Tout en douceur, à vitesse très limitée, aux remblais de la côte. Dans le but annexe, sans doute, d’y choper des angines.

Ou de vieux « baïkeurs » à barbe poivre et sel, restes de cheveux longs et tatouages, d’antiques motards mais pas de la police, sortant leur grosse moto à deux roues … voire à quatre ! pour la faire tourner dans le quartier ou l’exhiber sur une grande route bien fréquentée.

Comme certains sortent leur gros chien moins pour lui faire faire ses besoins que pour faire sentir au commun des passants qu’ils sont homme opulent ou parfois même femme d’importance.

Ce n’est plus le temps des voyages libres et sauvages, mais celui des croisières. Plus le temps non plus celui de la sexualité, mais du sexe alité.

From → divers

Commentaires fermés