« VISITE » DE MACRON CHEZ SES SUJETS
Le taré de l’Élysée est venu faire hier une visite exprès, et donc en semaine, chez les gueux de la côte, du côté de Saint-Nazaire. Une « inauguration » paraît-il.
Je résume l’essentiel : arrivé à Nantes avec deux ou trois sous-ministres, il a pris un avion et s’est posé sur le petit aérodrome de Saint-Nazaire (à une quarantaine de kilomètres à vol d’oiseau) qui reçoit habituellement les avions privés qui très généralement sont ceux des « responsables » des deux grosses entreprises de la ville : Les Chantiers de l’Atlantique et Airbus. Et qui sert le plus souvent au béluga d’Airbus (gros avion cargo à physionomie de cet animal) pour récupérer des morceaux d’avion (le nez, je crois ici) et le transporter jusqu’à Toulouse.
Le branleur ne s’est pas avisé d’aller faire « coucou » ni aux chantiers ni à Airbus, il risquait d’être mal accueilli par certains, voire par les derniers syndicalistes qui ne sont pas encore totalement corrompus.
Puis, le kéké a pris un bateau pour aller voir au large, moins de Saint-Nazaire que de La Baule, Le Croisic, La Turballe, etc. ce qu’il en est de cette très coûteuse réalisation qui marchera uniquement quand il y aura suffisamment de vent, mais pas trop ; ce qui exclut donc toutes les périodes de tempêtes ou de simples forts coups de vent (ce qui est quand même assez habituel dans la région). Mais j’ai bon espoir qu’une super tempête les mettent à mal.
À cette occasion il a daigné recevoir en catimini les maires des treize communes concernées par ce projet à la fois grandiose et ridicule (la licepo avait la consigne : pas de présence de simples quidams à moins de cinq cents mètres du prince, c’est dire dans quel monde il vit et sa trouille, justifiée certes, de très mal finir).
Il se dit qu’il n’a pas été vraiment bien accueilli par certains maires. Il faut savoir que pour fermer le clapet de ces derniers il leur a promis du pognon pour leurs communes, pour les « dédommager ». En clair il leur a acheté (avec l’argent commun) le paysage marin local. Il est prévu une dizaine ou une vingtaine d’éoliennes, je ne sais plus trop et je n’ai vraiment pas envie d’aller vérifier ce qu’il en est de l’ampleur du désastre.
Et pour les agréer des autres désagréments, tels ceux causés aux vieux comme nouveaux gréements qui ne vont plus s’attarder en ces lieux agrémentés d’exclusion, par difficulté à y faire des manœuvres et par manque d’agrément. Les voilà mal « gréyés » comme on dit et laissant tout le petit monde de la côte océane maugréer.
Il a donc promis je ne sais quelle somme de vent (je veux dire d’euros, qui bientôt ne vaudront plus rien) puis il a fait une règle de trois : tant d’habitants pour cette commune divisé par le nombre total des habitants des treize communes = tant de % de la somme allouée.
C’est là que certains, les maires des communes balnéaires (Saint-Nazaire n’est pas une commune balnéaire, par contre toutes les autres, si, et La Baule et Pornichet en particulier) lui ont fait remarquer que son calcul était faux et ne tenait pas compte du nombre réel des habitants qu’il y a à l’année, sachant qu’à la belle saison, les chiffres montent considérablement, par rapport aux mois d’hiver, même s’il y a de plus de gens à l’année dans ces communes (des retraités). Comme au Touquet par exemple (mais là il est prévu que le paysage ne soit pas défiguré par des éoliennes, Brigitte la reine-mère n’en veut pas).
Je suppose que le maire de Saint-Nazaire ex-« socialo » et macroniste de la première heure n’a pas dû piper, cela l’arrangeait ! Ce type (le maire) est le prototype même de la girouette politicarde, donc il est logique qu’il prône les éoliennes. Mais le vent de la contestation locale qui a porté localement un député « insoumis » à la place d’une députée (du moins quand elle était présente dans l’hémicycle) macroniste, l’a contraint par pur opportunisme à appeler à voter pour celui qui localement avait le vent en poupe : l’« insoumis », il risquait de perdre sa majorité au conseil municipal.
J’ignore la réponse du tordu (je parle ici de macron). Sachant que seuls les maires et la mafia locale des journaleux aux ordres étaient conviés, ainsi que la téloche d’État, des radios, etc. Pour la presse cela veut dire Ouest-France, ainsi que Presse-Océan et l’hebdomadaire l’Écho de la Presqu’île guérandaise (deux derniers titres qui en fait appartiennent peu ou prou à Ouest-France).
L’un des maires, qui est également pêcheur, lui a parlé du désastre pour la pêche côtière que cela représente, car les poissons vont fuir toute cette zone et peut-être une grande zone autour des éoliennes. De plus dans la région, à Saint-Nazaire en particulier, il existe toute une flottille de caseyeurs, petits bateaux de pêche qui déposent des casiers à proximité des côtes pour prendre les crustacés. Ils sont donc directement concernés par les éoliennes. Ce pêcheur a rappelé que les pêcheurs n’ont pas été consultés et que si ça se passe mal, en clair si la pêche s’en ressent, les pêcheurs sauront bloquer les ports de pêche de la région. Saines paroles !
Il faut savoir que la population locale n’a jamais été concertée, concernant ces éoliennes. Et qu’elles leur tombent un peu dessus. Il est vrai que la populace serait foutue de mal voter, encore ! Et puis qu’est-ce qu’ils y connaissent, ces « populistes » graines de « fachos », n’est-ce-pas?!
Je ne caricature pas, c’est le fond de la pensée du sociopathe et de ses sbires. Du maire de Saint-Nazaire en particulier qui nous impose actuellement un drapeau ukrainien juste devant la façade de la mairie, plus le torchon européen bien évidemment. Tout deux symboles de ce qu’ils entendent par « démocratie ».
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Amon.*
* On dit Amen, mais l’origine est Amon, le dieu égyptien antique.
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