À propos d’artistes beaufs.
De Florian Philippot :
« Il faut boycotter tous ces acteurs surpayés qui ont fait la leçon aux Français sur le covid, recommencent sur les pénuries d’énergie et la guerre, et osent venir pleurnicher à la télé quand les recettes de cinéma baissent !
Les Bourdon, Rouve, etc. ! Ça suffit ! »
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Rappelons que le Bourdon, l’hyménoptère mâle sans dard ni venin (qu’il soit vrai ou qu’il soit faux) a causé dans le poste il y a déjà quelque temps pour évoquer « les pauvres connards qui ne se sont pas fait vacciner » tout en ajoutant : « j’ai pas à me plaindre, mon fils travaille pour Pfizer. »
Et Rouve, personnage de moi totalement inconnu, aurait déclaré tout récemment : « Je suis heureux qu’il y ait l’Europe, qu’il y ait l’OTAN. Il faut se battre pour ça, il faut se battre pour la liberté [sic], et si cet hiver, on doit baisser le chauffage de un degré, eh bah ce n’est pas très grave. Il ne faut pas oublier tout ce que nos grands-parents ont vécu à partir de 1940. »
Pour moi, le boycott, il y a bien longtemps que c’est fait, depuis le milieu des années quatre-vingt. Donc avant même l’émergence de ce gros bourdon qui a la télé a pu être drôle autrefois avec ces deux alcooliques, pardon acolytes des Inconnus. Et qui, pour son dernier en date « premier rôle » dans Un Homme Parfait (sic) a fait moins d’entrées (55.000 nous dit-on) que de vues pour sa bande annonce sur YouTube où ça se lâche et se gausse, et où tout un chacun ou presque se moque de celui qui physiquement et mentalement ressemble de plus en plus à sa caricature de gros beauf.
Il me fait penser à Bigard, autre genre de gros beauf qui semble fini. On le dit malade, mais il a été achevé auparavant par ses atermoiements des moments du covid. « Je boycotte le passe », puis « je réclame le passe pour mon spectacle ». Il s’est d’ailleurs fait jeter par un certain nombre de Gilets Jaunes. Je ne sais trop pourquoi, mais « l’artisse » a dû les prendre de haut.
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LES ABEILLES
L’essaim se gonfle et s’abandonne
À la caresse du printemps
Et, dans la ruche, tourbillonnent
Prêtes à prendre leur élan
Bzz, bzz, bzz
Bzz, bzz, bzz
Les abeilles
Se posant par cent et par mille
Sur les fleurs qui s’ouvrent à peine
Elles butinent leur pistil
Pour en extraire le pollen
Bzz, bzz, bzz
Bzz, bzz, bzz
Les abeilles
Ces gentilles petites bestioles
Fabriquent d’abord de la cire
Elles y font des alvéoles
Doux petits nids pour bien dormir
Bzz, bzz, bzz
Bzz, bzz, bzz
Les abeilles
Mais gare à celui qui s’égare
Au milieu d’elles, par hasard
Il aura beau s’enfuir dare-dare
Il sera piqué par le dard
Bzz, bzz, bzz
Bzz, bzz, bzz
De l’abeille
Quand vient le grand jour de la ponte
La reine doit faire de son corps don
Et dans l’azur elle monte, monte
Poursuivie par tous les bourdons
Bzz, bzz, bzz,
Bzz, bzz, bzz
Ça va être sa fête
C’est celui qui la rattrapera
Qui sera le bourdon papa
Mais, tout d’suite après, il mourra
Pour avoir donné tout c’qu’il a
Bzz, bzz, bzz
Bzz, bzz, bzz
Vaches d’abeilles
Si tous les hommes ici-bas
Devaient mourir à ce moment-là
J’en connais plus d’un, croyez-moi
Qui y regardrait à deux fois
Bzz, bzz, bzz
Bzz, bzz, bzz
À d’autres
Heureusement qu’c’est pas demain la veille
Que les femmes deviendront abeilles
Dans c’cas, j’dors sur mes deux oreilles
Et je dis miel aux petites abeilles
Pensez bien, moi quand j’suis avec ma fiancée
J’me fous pas mal des abeilles
Les abeilles
J’me demande un peu
Enfin, allez, à la ruche
À la ruche
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