POUTINE — ON NE PEUT MIEUX DIRE

Le président russe a présenté son analyse de la situation mondiale le 7 septembre 2022 devant le Forum économique oriental auquel participaient des dirigeants et autres représentants de nombreux pays d’Asie-Pacifique.

Ces extraits en donnent une bonne idée.

J’ai déjà mentionné que l’entier système des relations internationales est entré récemment dans un processus de bouleversements tectoniques irréversibles.

Les régions et les États émergents tout autour du monde et tout d’abord bien sûr dans la région Asie-Pacifique jouent désormais un rôle substantiellement plus important.

Les pays d’Asie-Pacifique sont apparus comme de nouveaux centres de croissance économique et technologique attirant des ressources humaines, des capitaux et des entrepreneurs.

Malgré tout cela, les pays occidentaux cherchent à préserver l’ordre mondial d’hier qui ne bénéficie qu’à eux, et qui force tout être humain à vivre selon des « règles » qu’ils ont élaborées eux-mêmes.

Ce sont aussi les mêmes qui violent régulièrement ces règles, qu’ils modifient sans cesse en fonction de leurs objectifs.

Le refus des autres pays de se soumettre à ce diktat contraint les dirigeants occidentaux à relâcher leur emprise et à prendre des décisions irrationnelles et à courte vue sur la sécurité globale, la politique et l’économie.

Toutes ces décisions vont à l’encontre des intérêts de tous les pays et les peuples du monde y compris les peuples occidentaux.

Le gouffre séparant les dirigeants occidentaux de leurs propres citoyens s’élargit.

L’Europe est sur le point de jeter dans la fournaise des sanctions sa base manufacturière, la qualité de vie de ses peuples et sa stabilité socio-économique en épuisant son potentiel — comme demandé par Washington — au nom de l’infâme unité euro-atlantique.

En fait, cela revient à se sacrifier dans le but de préserver la dictature des États-Unis sur les affaires du monde.