L’ÉTÉ, IL FAIT CHAUD, MAT’LOT !
On m’a mis sous les yeux cette ancienne coupure de presse qui fait allusion à un petite chienne (canicula) apparue les 27 et 28 juillet 1947 au-dessus du ciel de Paris et sans doute bien ailleurs sur la France.

Donc, avec son réchauffement climatique, elle peut repasser la petite suédoise manipulée. Et aller se rhabiller, malgré la chaleur. Au fait, que devient-elle, la Bernadette Soubirous des mondialistes ? Et que connaît-elle de la canicule en sa contrée des glaces hivernales ?
Ce qui est le plus amusant de constater c’est le ton de la presse qui finalement n’a guère changé dans la démesure et le catastrophisme. 40° en un pic de chaleur = Sahara, sirocco et criquets.
Certes la propagande en tous genres atteint des sommets de nos jours. Et la démesure, très liée à l’ignorance des réalités les plus triviales et intrinsèques, s’accentue. Plus d’un a pu constater que même la météo s’y met en nous catastrophant la moindre chaleur — moins sur les dangers réels, tels les feux, que sur le fait qu’il faut se rafraîchir et s’hydrater ; tout en nous demandant par ailleurs d’économiser l’eau, le gaz des douches, etc. pour nous habituer à la pénurie annoncée.
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Sur L’EFFONDREMENT (ÉCONOMIQUE…) QUI ARRIVE — Nicolas d’Asseiva s’entretient avec Olivier Delamarche
https://odysee.com/@Kairospresse:0/Asseiva_delamarche:2
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Les cartes météo rougeoient donc allègrement et grotesquement, si bien que certains ont proposé l’usage de cartes encore plus anxiogènes comme celle-ci :

On va tous crever…
Il faut avouer que depuis l’émergence du covidisme, on ne semble plus pouvoir sortir du salaire de la peur. Mais il ne faut pas penser que tout ceci est vraiment neuf. Ce qui a vraiment changé c’est le support à la bêtise. Si la technologie évolue, les mentalités demeurent pratiquement les mêmes, ou même empirent dans le confort imbécile de ladite « modernité » et la décadence civilisationnelle.

Réclame Dix-neuf-cent. Un exemple du talent d’autrefois y compris dans la simple et vulgaire publicité.
C’est Hannah Arendt qui écrivit :
« Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et, avec un tel peuple, vous pouvez faire ce qu’il vous plaît. »
Je trouve qu’elle était bien optimiste sur les capacités de la masse humaine à se faire une bonne opinion, un bon jugement, et sur ces capacités d’atteindre au bon sens et à la raison. Ce n’est pas que plus personne ne croit à rien, mais bien que tout le monde croit à tout. Une épidémie quelconque, un pseudo-vaccin, un danger fasciste, une malfaisance russe…
L’opinion publique n’est jamais que l’opinion de ceux qui ont pignon sur rue, je veux parler des chefs de meute. C’est « au pignon sur rue ».
Ce qui m’amuse également, c’est de constater, tant en 1947 qu’en 2022, cette constance ou plutôt cette constante d’esprit populacier, grégaire, moutonnier des petits hommes qui se serrent entre eux, ici apparemment stoïques et résignés (alors qu’il fait si chaud déjà dehors, chaleur accentuée par la réverbération des murs, de la pierre, du bitume et l’absence de vent dans le confinement des rues) pour obtenir sans doute un petit morceau de glace qui sera fondu rapidement.
Enfin, là au moins, on ne peut pas pousser mémé dans les orties, car il n’y a pas d’orties.
Mettez leur un masque de carnaval sanitaire et vous voyez très bien les mêmes faisant la queue devant un vaccinodrome des années 2021/2022. Et j’imagine là, parmi les plus jeunes de 1947, les futurs tocards de droite comme de gauche, que l’on n’appelait pas encore des boumeurs (boomers pour faire plus moderne).
Et en un temps où les boums n’étaient pas encore à la mode. Je veux parler des réunions dansantes entre jeunes, chez les uns et les autres, grâce à la « démocratisation » des électrophones et autres « pick-up » (je ne fais pas allusion à la voiture, mais au tourne-disques).
En attendant, j’ai une véritable question existentielle à ce propos : ceux qui aujourd’hui sucrent les fraises auraient-ils été partisans de sucer uniquement de la glace en ces temps chauds passés ?
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Tout s’embrase, puisqu’on ne s’embrasse plus .
20 juillet 2022
Corinne – Exister en Liberté
https://www.youtube.com/watch?v=vJg6ai0pxkU
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