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«  CETTE VICTOIRE EST TRÈS IMPORTANTE POUR L’UKRAINE »

25 mai 2022

Ta Taa, talaTaa, ta Taaaaa, taLaaa.
TaTaa, talatataTaaa Taa taLalaaa.
Ta Taa, talaTaa, ta Taaaaa taLaaa.
Tataa, talataTaaaa, ta Taaa.

… Concours Eurovision de la Chanson…

« Notre musique conquiert l’Europe ». C’est ainsi que le saltimbanque de la clique fanatique à Schwab 1 (tambours, clairons et tout le bastringue), avant d’apparaître à Davos (quel jazz-band !), a salué la victoire de l’Ukraine au concours eurovision, tout pendant que, très méthodiquement, la Russie, mise hors-concours et concentrée sur son sujet, libère chaque jour un peu plus des régions entières de son pays. Mais est-ce bien son pays ? Est-ce même un pays, ou plutôt un simple conglomérat d’habitants disparates et totalement désorientés, manipulés par le mondialisme occidental ? Enfin, est-ce que l’on pousse la chansonnette sur les champs de bataille ?

« Cette victoire est très importante pour l’Ukraine » avait déjà dit l’un des membres du groupe Kalush Orchestra qui a été plébiscité (cité par la plèbe) après avoir été publicité (par les media de la propagande eurotano-mondioccidentale), au tout récent Concours Zéro Vision de la chansonnette qui est devenu totalement formaté mondialiste et très largement anglophonisé.

La faute aux organisateurs (ou plutôt l’entourloupe aux organisateurs) qui ont décidé, à compter de 1966 (ce n’est pas d’hier) qu’on n’était plus obligé de chanter dans sa langue maternelle. Ce qui n’a pas bénéficié aux langues régionales, mais uniquement à la langue du mondialisme, qui plus est, véhiculant la même soupe musicale insipide et de dernière zone.

Ce qui révèle qu’il existe depuis bien longtemps, plus ou moins dès les origines, une volonté d’uniformiser leur Europe au mépris même de toutes les différences linguistiques et culturelles des différents pays. Pour en faire un ensemble de colonies soumises à l’impérialiste de l’Uncle Sam. À l’école également dans les choix limités d’apprentissage de langues étrangères, et la disparition quasi achevée des langues classiques gréco-latines. Renforcé par une inondation de soupe musicale et de chansonnettes nord-américaines.

Et finalement il est assez « amusant » de voir de radicaux indépendantistes catalans espagnols par exemple, ou corses, vanter les mérites de l’Union Européenne, alors même que leur entrée dans cette organisation (ou désorganisation) totalitaire en tant qu’entité spécifique, amènerait nécessairement l’extinction de leur indépendance et de leur originalité, y compris linguistique. La vente de leur petite contrée au plus offrant. Comme c’est déjà le cas des États-Nations comme l’Espagne, ou la France. Ou pire encore : de la Grèce. Le retour intégral au féodalisme avec seigneurs, grands et petits, dominant l’intégralité des peuples européens, en plein accord avec les grands groupes économiques apatrides privés.

*

Victoire très importante pour l’Ukraine en soi, j’en doute, et pour les Ukrainiens, encore plus. Mais pour l’otan (dont le nom réel est je crois bien : l’organisation terroriste de l’atlantide nucléarisée) oui, y compris dans son entreprise de « communication » (ce qu’elle semble accomplir le mieux, du moins pour les neuneus), puisqu’elle s’est fendue de félicitations à destination de ce petit groupe de chantailleurs hirsutes et grotesques, tandis que le destructeur imbécile et manipulé de l’Ukraine en personne, je veux parler du siono-bandériste et maffieux Vols-aux-dix-mires Zèle-en-skis — avec un V (un B cyrillique occidentalisé) et un Z (un 3 occidentalisé également), comme l’opération des mêmes noms — continue ses imprécations grotesques qui n’intéressent plus maintenant que la Croisette cannoise lui offrant (quelle ignominie!) une ovation debout (a standing ovation). Son plus grand succès de saltimbanque minable dans ce monde du spectacle mondialiste où le réel et l’irréel, la dureté du réel et les fantasmes du cinéma, se rejoignent en une même communion indécente, scandaleuse et parfaitement démente. Une mélasse indigente de fin de civilisation.

Dans le temps même où le simple péquin de la rue a déjà commencé à se lasser des zélées imprécations volantes zélenskiennes à l’encontre de l’Occident, à se lasser de recevoir des réfugiés, et à se lasser d’apporter une aide financière dont on ne sait qui va en profiter à l’autre bout.

Et dans le même temps où des artistes patentés, les mêmes, indécrottablement bornés et vivant dans un autre monde que le monde réel, se perdent en questionnements et se plaignent cruellement : pourquoi de moins en moins de gogos vont visionner nos « exhibitions » pourtant si talentueuses ?

La réponse est pourtant simple. Elle se trouve par exemple chez cet anonyme d’Internet qui écrit : «  L’image de la standing ovation à Zelensky 2, hier à Cannes, m’a rempli de dégoût pour ce monde du cinéma. Je ne suis pas prêt de remettre les pieds dans une salle obscure, jamais plus je ne donnerai mon fric et trois heures de ma vie à de pareils vendus ». Espérons qu’il s’y tienne, moi c’est fait depuis tant et plus d’années, comme je l’ai déjà écrit d’autres fois. La désaffection est logique quand on ne cesse de voir qu’une haine totalement irrationnelle, un racisme pur se développe à l’encontre des Russes et s’exprime en toute liberté ; quand bien même, ou à cause du fait que la Russie est sans doute l’un des pays qui a le plus donné à la Culture et à l’Art non seulement de l’Europe mais du Monde entier.

Racisme viscéral mondialiste des « élites » et du bas peuple qui singe les premiers, dégueulé par des olibrius de dernière zone. Je recopie un « touite » de BFMTV : « À Cannes, des personnalités ukrainiennes demandent une exclusion totale des Russes ». Je rappelle ce qui arrive ici ou là consistant en l’exclusion d’artistes, de la musique classique en particulier (voir un précédent article de ce blog au sujet des exclusions, et d’un apartheid totalement assumé, comme à l’encontre des prétendus « anti-vax »).
Plus généralement, ces marionnettes cinématographiques n’ont encore rien compris à ce qu’il leur arrive, en particulier depuis l’irruption du covidisme. 3 Mais les spectateurs de base ont de plus en plus de mémoire, voire qui sait de rancœur ; avec le développement d’Internet beaucoup de choses se savent et se remarquent. Et nombre d’inconnus déjà dégoûtés par un art qui a sombré dans la médiocrité comme le reste, se souviennent, que l’an dernier, pendant qu’ils étaient masqués et en résidence surveillée, les « artisses » se la coulaient douce à Cannes sans restrictions, ni muselières, à la vue du menu fretin.

La rupture semble consommée entre les illusionnistes du cinéma et du réel (ce même milieu symbiose de la finance, de l’industrie du divertissement, de la politique et des media dégénérés …) et une portion significative de gens possédant suffisamment de raison, de bon sens, et/ou de souffrances, qui défendent fort justement leurs propres intérêts, de simples humains, bafoués.

Mais pour revenir à Vols-aux-dix-mires, notons pour rigoler que « mir » signifie « paix » dans les langues slaves, en ukrainien, serbe ou russe par exemple, où dans cette dernière langue, il a également le sens premier de « monde » (l’ordre naturel). Quand à faire des jeux de mots (bons ou mauvais) sur le nom du fantoche qui préside à la débâcle du pays ukrainien, je recopie une réflexion d’un autre inconnu sur Internet : « Zelenski. On me souffle dans l’oreillette que pour éviter de mauvais jeux de mots, le pape renonce à le canoniser… »

Ô temps hautain ! Haut temps ôtant ! Autant en emporte le vent… On peut saluer ici la polyvalence de cette organisation ennemie des Européens de l’Atlantique à l’Oural. On savait déjà que l’otan (je ne mets pas de majuscule car c’est un nom très commun de ces temps-ci) formait et forme encore des bataillons néo-bandéristes en Ukraine et y envoyait et y envoie peut-être encore des officiers supérieurs pour conduire les manœuvres. On apprend maintenant que cette officine de la CIA est critique musical. « Mais jusqu’où s’arrêteront-ils ? ». Mieux encore, on découvre finalement que l’otan est finalement un Conservatoire de tous les jeunes talents de la décadence et de la folie mondialistes, tant musicale que guerrière, pour ne pas dire barbare.

*

Rappelons que le Concours Eurovision de la chanson est né en 1956, du temps des années d’après-guerre quand la téloche, en noir et blanc, chaîne unique, programmes journaliers réduits, était très peu répandue. Intégralement apparu dans la logique de la Communauté Européenne réduite alors (en 1957) à l’Allemagne + le Bénélux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) + la France (dont l’Algérie encore à l’époque) + l’Italie. Monaco y est également rapidement apparu, on y a connu aussi, plus tard, la feue Yougoslavie, parmi d’autres pays.

Je ne vais pas raconter l’histoire de ce concours, juste à rappeler que ce sont trois de ses membres fondateurs, l’Allemagne, la France et l’Italie ainsi que l’Espagne et le Royaume-Uni (les « Big Five » en anglais, le « Club des cinq » en français) qui en sont les plus gros contributeurs financiers, ce qui leur donne le droit, depuis 1999, d’être toujours présents en finale (actuellement vingt-cinq représentants) et de finir, comme cette année : 24e, soit pénultième pour la France et 25e soit dernière pour l’Allemagne. Ce qui confirme ici aussi, en cette simple manifestation (« exhibition ») — j’allais ajouter « insignifiante », mais au contraire très signifiante et très significative de notre civilisation déglinguée — l’importance gigantesque des usines à spectacles à l’ère de l’audio-visuel. Manipulant tout et rien, modelant les esprits même les plus aguerris. C’est ce que Debord en son temps nommait « la communication unilatérale ». Peu importe le nom positif ou négatif dont on l’affuble : narratif, information, opération de comm’, pédagogie, propagande, mensonge avéré, silence radio, dénigrement, dévalorisation, conte de fée ou conte à dormir debout…

Mais pour en revenir à ce « fameux » concours. Cinq fois, c’est une chanteuse ou un chanteur français qui l’a emporté. Il est important de noter les années où cela est arrivé et qui correspondent plus ou moins au temps des vingt dernières années des Trente Glorieuses : 58, 60, 62, 69 (cette année-là, qui fut la seule car après le règlement fut changé, il y a eu quatre premiers ex-æquo) et 77.

Depuis : plus rien ; ce qui est inquiétant ou encourageant selon le point de vue et le côté d’où l’on se place ; selon que l’on considère cet événement comme utile au rayonnement de la culture européenne ou nationale ; ou totalement étranger à la vraie culture (y compris populaire dans le bon sens du terme).

Ce que l’on peut noter également dans les « succès français » ce sont les titres des chansons : Dors, mon amour, en 1958, Tom Pillibi, en 1960, Un premier amour, en 1962, Un jour, un enfant, en 1969, L’Oiseau et l’Enfant, en 1977. Cinq chansons d’amour ou d’émotion, Tom Pillibi est une sorte de conte en chanson. Il n’y a pas de yéyé là-dedans mais du gentil, du mièvre diront certains.

*

De mes souvenirs de jeunesse de ce Concours Eurovision, me sont restés, me reviennent la jolie Gigliola Cinquetti qui n’avait pas encore dix-sept ans et qui chantait, dans une robe toute simple et bras dénudés, en rapport avec son jeune âge : Non ho l’età : je n’ai pas l’âge ; et cet autrichien Ugo Jürgens en 1966, qui mêlait deux mots de français à sa chanson : Merci chérie… ce qui contentait déjà ma francophilie atavique (c’était un temps où je pouvais lire, sur le mur en arrière de la plage que je fréquentais assidûment tout l’été, et signé PCF suivi du dessin d’une faucille et d’un marteau, en très gros, des US GO HOME).

Cf. Ugo Jürgens :

Cf. Gigliola Cinquetti :

Les archives de la télé ont mal vieilli, ont des problèmes de conservation, aussi il n’existe aucun montage complet et limpide de cette retransmission.

Les meilleurs restes, à mon goût, sont ceux-ci, plus ou moins bien remontés et synchronisés, où l’on voit la jeune chanteuse crispée mais aussi très appliquée, avec ce seul reproche : l’accompagnement est un peu grandiloquent, vu surtout le genre de paroles, de propos :

De cet arrangement, de cette orchestration un peu trop grandiloquente, voire « pompier », je retiens un détail : les deux points à la guitare électrique qui soulignent une partie des fins des phrases lentes et calmes de la chanson. Au début de la musique, on voit d’ailleurs le guitariste (je dis guitariste plutôt que bassiste, car je vois six clés et non quatre à la tête de son instrument) rectifier la hauteur de son son…

Et petit clin d’œil :

Que de l’émotion, de l’émotion retrouvée au travers du temps, du noir et blanc passé, abîmé, fatigué et du côté très kitch d’un temps qui ne devait rien ou pas grand-chose à la fumisterie. À la fumisterie européiste généralisée. Et à la laideur chantaillée, éructée.

Texte (tout simple) en italien, et traduction avec légères adaptations, pour conserver le nombre de notes de l’original :

Paroles de Nicola Salerno, dit Nisa (1910-1969), mélodie de Mario Panzeri (1911-1991).
L’année précédente, comme c’était ou comme c’est peut-être encore le rite aujourd’hui en Italie, Gigliola et son aîné de neuf ans, Patricia Carli, avaient déjà présenté (et gagné) en duo cette chanson au Festival de San Remo. Mais pour le Concours Eurovision, ne fut retenue que la plus jeune. Tandis que Gigliola faisait un tabac, on réserva à Patricia la réalisation de la version française — que personnellement je ne viens de découvrir que tout récemment (il était temps!).

Je suis à toi, version française de Non ho l’età, qui disait exactement l’inverse, ou la suite supposée de la version italienne. « Je suis à toi / Je suis à toi / Pour la vi-e/ C’est près de toi/ Que j’ai trouvé / Le Bonheur / Mon horizon … » Chantée donc par Patricia Carli une italo-belge, arrivée avec ses parents en Belgique alors qu’elle avait une dizaine d’années (ce qui explique son accent) ; et qui plus tard fit carrière comme interprète et plus encore comme auteur-compositeur pour tout un tas de chanteurs de variétés francophones plus ou moins connus.

*

Je ne sais plus si c’est Desproges ou Coluche qui disait des gens exotiques (pour nous), qu’il convenait de les laisser gagner (d’ailleurs, ils n’ont pas toujours besoin de ça) de peur de passer pour raciste. On pourrait dire en rapport avec le politiquement correct, autrement dit en idéologie dominante incontestable (tout contestataire est un dissident en puissance, ou plutôt en impuissance), que les Ukrainiens ne pouvaient que gagner. Sinon ? C’était faire preuve non pas même d’éventuelle simple objectivité, mais d’amour immodéré et intolérable pour l’Ours russe réveillé.

Comme je peux le lire dans divers commentaires d’anonymes sur Internet : « Plus la technologie « avance », plus l’on constate des irrégularités partout, étrange… »; « Études sur les effets des « vaccins », élections, sondages et maintenant votes pour une chanson… la manipulation est désormais la valeur refuge de la doxa. Sonnez buccins, résonnez trompettes, l’ordre nouveau est partout ! » ; « Si pour un truc aussi inutile que l’Eurovision on en arrive là… imaginons pour les trucs importants [sic] : les élections ».

Rappelons les faits. Lors de l’eurovision, les jurés de chaque pays (finalistes ou pas) distribuent des points aux différents concurrents et les téléspectateurs votent par téléphone. Les jurys sont constitués de « professionnels ». Je suppose donc de faiseurs de chansons et de producteurs de disque, ce qui montre le côté non désintéressé de ce concours. Et l’on ignore comment se font les votes par téléphone, et finalement de la part de qui ; il existe des moyens par lesquels des groupes organisés peuvent saturer des standards téléphoniques.

On a donc appris rapidement, dès le lendemain 15, que le vote du jury roumain en faveur de la Moldavie (douze points), pays voisin et largement roumanophone de la Roumanie, avait été « remplacé » à l’eurovision par un « substitut calculé de manière non transparente », selon un communiqué de la télévision publique roumaine TVR qui dit encore : « Nous avons été désagréablement surpris de constater que le vote n’a pas été pris en compte dans le classement final, les organisateurs attribuant une autre série de notes aux concurrents de la finale ».

Puis, on a su que « la combinazione », « il combinato » (le concours se passait à Turin) concernait finalement les votes de six pays : outre la Roumanie, il s’agirait de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie, du Monténégro, de la Pologne et de San Marin. Le choix des pays me paraît assez éclairant sur la triche. Azerbaïdjan et Géorgie aux confins caucasiens de l’Europe du Sud-Est, à côté de la Russie ; Roumanie et Pologne deux pays voisins de l’Ukraine ; et Monténégro et San Marin deux « petits pays » d’Europe de l’Ouest. Six pays qui sont sensés « se la fermer ». Pays qui sont juste là pour faire le nombre. J’espère que cela leur ouvrira les yeux sur les bienfaits de l’union européenne ou encore de l’otan, en direction des pays de l’Est en particulier. Pour le concours eurovision, comme pour tout le reste. Mais j’ai de sérieux doutes, en particulier sur la Pologne qui a un gouvernement présentement hargneux et belliciste. Quant aux Roumains, j’ai cru comprendre quils se posent la question de leur participation à venir.
Le plus fort est ce qui a été dit par les z-autorités du concours dans un communiqué de presse. Sans vergogne aucune, les organisateurs (qui sont-ce exactement?) auraient « improvisé un calcul », après avoir noté « certains schémas de vote irréguliers identifiés dans les résultats de six pays ». (cf. France Info).

Les algorithmes électroniques s’y perdaient, voyez-vous !

Qu’est-ce à dire ? Que certains salopards avaient mal votés ? N’avaient pas voté pour les Ukrainiens ? Par exemple leurs propres voisins, quelle honte ! Ou avaient réalisé « un vote de complaisance », alors qu’un vote, qu’une élection quelle qu’elle soit, quand ils ne sont pas basés sur une volonté de rejet de l’adversaire, sont encore assez souvent basés sur l’adhésion, au moins partielle, et sur la sympathie que l’on a pour l’un ou pour l’autre. Donc est nécessairement plus de complaisance que de déplaisance.

Enfin c’est toujours cette vieille histoire. Cette vieille marotte que Brecht dénonçait autrefois, en je ne sais plus quelle pièce. Celle du peuple, et ici même des élites, qui votent mal (comme les Français lors du référendum en 2005, par exemple). Pas moyen de changer les peuples (encore que l’UE se démène en ce sens aux frontières de l’Europe, à tombeau… et tombereau ouverts) ; pas moyen de changer les élites (encore qu’ici aussi, la maffia mondialiste s’y emploie avec énergie, quand on voit le sort qui a été réservé aux meilleurs et talentueux scientifiques, les plus éveillés et raisonnables, doués de raison, d’éthique, de sagesse et d’intégrité, lors de ce présent complot covidiste).

Ne reste plus que la triche.

Comme pour l’élection de Biden, ou dans les élections françaises (sans même parler de manipulations de résultats) quand on voit déjà la place occupée par les tripatouillages de ladite opinion publique, avec les sondages et les candidats ou opposants officiels, ou les matraquages en bien ou en mal (comme c’est le cas, dans les media subventionnés aux ordres, audio-visuel et presse).

D’ailleurs, n’y a-t-il pas quelque chose d’aberrant, pour ne pas dire honteux, démocratiquement parlant — au sens réel du terme — à subventionner des titres possédés par des milliardaires ? N’y a-t-il pas quelque chose d’aberrant à subventionner des titres qui se copient les uns, les autres ? Qui disent sensiblement tous la même bouillie, le discours officiel d’État ou plus précisément le discours mondialiste (on a ainsi vu le quatrième pouvoir américain unanime à descendre systématiquement et par principe Trump ces dernières années), et qui crachent sur des pans entiers de la société.

Qui mentent journellement ou se taisent effrontément, tout en prétendant qu’ils assurent un service public qui, dans les faits, n’existe pas, si ce n’est pour les avis d’obsèques, ou pour nous indiquer les heures d’ouverture estivales de la bibliothèque municipale. Qui a déjà pensé en achetant un journal qu’il paye deux fois : une fois comme contribuable, une fois comme lecteur ? Ne serait-il pas plus simple de n’autoriser le journal officiel, une Pravda, une Vérité commune et une seule chaîne d’information contrôlée par l’État ? Cela serait moins hypocrite et plus clair, plus facteur à ouvrir les yeux de certains.

L’effronterie médiateuse est sans limite, comme le mensonge organisé des gouvernement euro-mondialistes. Ils osent même, roublards sans vergogne aucune, dresser des brevets de bonne conduite. Le plus fort en tout ça, que ce soit dans les journaux ou au concours eurovision de la chanson, c’est la morgue et la mauvaise foi de tous ces tristes milieux qui prédominent. Ainsi, en inversion encore une fois du réel, ceux qui organisent la triche, finalement sans se démettre aucunement de leur autorité, décide de « changer leur mode de calcul en cours » (dixit la télévision roumaine d’État).

Et plus fort encore, la censure pure et simple, la dissimulation de la magouille : la présentatrice de la télévision roumaine n’aurait pas été « autorisée » à intervenir en direct comme la majorité des autres pays pour communiquer le vote du jury de son pays. Si bien que la télévision roumaine publique précise qu’« en fonction de la réponse qui lui sera apportée par l’Union européenne de radio-Télévision (UER) », l’organisme organisateur de l’Eurovision, elle se réserve le droit « de prendre des mesures pour corriger la situation ». La meilleure réponse serait de leur dire ; faites votre concours sans nous, pour ce que cela apporte de bien à la culture européenne !
Mais bien évidemment chez les cuistres mondialeux, tout ce qui est arrivé, c’est pour satisfaire à une très noble cause, et pour de très nobles raisons : car il y aurait eu des votes qui auraient été jugés aberrants [sic!] et qui auraient donc nui au « bon résultat ». On peut supposer des changements de vote entre la demi-finale et la finale par exemple. Et alors ? Dans son communiqué les organisateurs ont même le toupet de dire ceci : « L’UER prend très au sérieux toute tentative présumée de manipulation du vote au Concours Eurovision de la chanson » !!! Quand c’est le voleur lui-même qui cri haut et fort « Au vol ! »

À part se mettre d’accord sur tel ou tel candidat (c’est comme ça que fonctionne les partis politiques par exemple), ou voter les uns pour les autres, ce qui n’est nullement une triche, comment pourrait-on manipuler des votes ? Du moins des votes de cette espèce. Les représentants de chaque pays ont le droit au même nombre de points à répartir. Le culot et le mensonge des tricheurs, les organisateurs, est sans limite ! Cela correspond tellement à tout ce qui se passe en ce moment en politique et en médiatique au sein des instance atlanto-européennes et de tant de gouvernements, dont le nôtre !

Un texte publié par France-Info en dit un peu plus : « Au dernier moment, l’UER [Union Européenne de Radio-télévision] a donc décidé de prendre un résultat alternatif pour les six pays concernés, basé sur une méthode de calcul qui prend en compte les résultats d’autres pays aux votes similaires [sic!!!]. Ainsi, douze points ont été attribués à l’Ukraine au nom du jury roumain, qui avait pourtant décidé d’attribuer la note maximale aux représentants de la Moldavie ».

*

Cette triche très organisée a fait dire ou écrire à plus d’un anonyme — liant parfaitement l’événement guerrier européen à l’événement eurovisionnel — quelques répliques suspicieuses, sceptiques, critiques et ironiques ; enfin « complotistes » comme dirait le premier imbécile venu, de préférence spécialiste, expert, politicard, journaleux ou autre jobard d’esprit tordu.

En vrac :
— Que c’est beau ! Cela est un acte fort, j’espère que l’ogre caucasien Vladimir, le mangeur de bébé, comprendra enfin que le monde occidental, de Tel-Aviv à Washington, en passant par la City de Londres et Bruxelles, n’est qu’amour. Le fascisme no passara.
— Comme dirait notre grand penseur et philosophe Yannick Noah : Ce soir j’ai chialé.
— L’eurovision, ça existe encore ?!
— Le préfixe « euro » est déjà dans les latrines de l’histoire.
— Qui l’eut cru ? ça c’est une véritable surprise ! on voit tout de suite que ces gens sont imprévisibles .Et puis quel talent !
— Il paraît que les Ukrainiens vont gagner la coupe du monde de football et aussi celle de rugby.
— On peut éventuellement se dire que, comme la Russie était absente, elle aurait pu supplanter la branche chansonnette du bataillon Azov dans cette compétition cette année… de la même façon que Nadal n’aurait peut-être pas remporté l’Open d’Australie si Djokovic n’en avait pas été exclu.
— Grosse surprise à l’Eurovision : victoire de l’Ukraine ! Zelensky est en route pour le prix Nobel de chimie pour avoir maintenu, encouragé, développé les expérimentations de produits hautement toxiques sur de simples citoyens maintenus dans l’ignorance ou encore sur des soldats et des malades mentaux d’hôpitaux psychiatriques.
[Ou encore, c’est moi qui ajoute, pour le prix Noble (pardon Nobel) de la Paix, comme Obama. Ou…]
— L’attribution du Prix Nobel de Littérature, comme l’écrit Asselineau, à un écrivain ukrainien célèbre ayant dénoncé Poutine. Par exemple Iouri Androukhovytch qui nous a tous mis dans le coup en déclarant «L’Europe n’a pas d’autre choix que le courage face à Poutine», ou Andrei Kourkov qui n’a pas hésité à déclarer que «la guerre de Poutine est contre la culture ukrainienne».

Contre la culture ou l’inculture ? Tandis qu’ailleurs, imperturbable et posé, Poutine évoque, l’occident occis à son déclin, décrit son couchant, et le nomme fort justement « empire du mensonge » ; à l’heure où les gazettes, complices du destin noir qui nous attend, susurre des niaiseries sur une groupe de chantailleurs ukrainiens «  porté par une impressionnante vague de soutien du public … ». Concluons ce chapitre avec ce commentaire d’un inconnu : «  Quand un narratif sombre dans un tel ridicule, c’est que l’intellect des narrateurs ne vole pas bien haut. Ah, la décadence! »

*

De fait, avant même que l’audio-visuel de la télévision, avec sa boîte magique hypnotique, prenne une telle place dans la société, tout était déjà dit quant à l’avenir de l’Europe, de « leur » europe. Et en l’avenir même de la téloche — au départ encore un peu outil de culture. Je me souviens de l’époque où elle diffusait des cours de mathématiques et de physique, des pièces du répertoire classique… Un Petit conservatoire de la chanson, justement mis à mort par la sous-culture gringo. Que c’est loin !… Mais, je doute qu’alors ses initiateurs eussent pu imaginer que largement moins d’un siècle plus tard, elle atteindrait aussi vite son suprême état grotesque et manifeste de manipulation des foules (encore en partie) sidérées ; et partant le début de son inexorable déclin. Supplanté, du moins pour les esprits éveillés, chaque jour un peu plus, par Internet. Mais n’oublions pas cependant qu’Internet est un outil qui a été créé, au tout début, par et pour l’armée étasunienne.

Voici à suivre une bonne part d’un article d’E&R qui revient sur l’événement de cet année qui, de nos jours, est très généralement affligeant. Que cette fin du monde occidental se fasse le plus rapidement possible, et sans trop de malheurs ; cela fera du bien aux gens encore normaux et sensés ! Eaux gens humains.


Publié le : dimanche 15 mai 2022

 » C’est l’Angleterre qui devait gagner cet Eurovision, avec 283 points, loin devant la Suède et ses 258 points. Mais voilà, la perfide Albion a rencontré le perfide spectacle et la perfide propagande. Lorsque les votes par pays furent clôturés, ce sont les téléspectateurs qui votèrent. On vous laisse deviner la suite : l’Ukraine engrangea 439 (!) points du public et finit première avec 631 points, loin devant les 466 du Royaume-Uni. Bien sûr la Russie avait été exclue du concours. De la puissance du tam-tam médiatique, de la désinformation par l’émotion et de l’abrutissement général des populations.

 » On a donc bouffé de l’Ukraine ce soir. Enfin, pour être honnêtes, pas autant que nous l’attendions. Obligés par notre rédaction en chef – mais surtout par le devoir d’information – de se farcir les 4h11 de cette grande foire européiste (incluant pour autant Israël, l’Australie et autres curiosités), nous avons patiemment attendu le moment de grâce musical qui arrive parfois (nous avions déjà cité dans un précédent papier celui de 2013, Birds de la chanteuse hollandaise Anouk) entre deux scories musicales, deux grotesques représentations, deux allégories de notre société en fin de parcours.

 » Peut-on dire que ce moment arriva, comme pour soulager notre douloureuse tâche, avec le Portugal ? La jolie lusophone, malgré l’insertion d’anglais dans son texte, eut au moins le mérite de reposer nos oreilles des excitations sonores et autres éructations précédentes et futures.

 » D’ailleurs, c’est encore l’anglais qui prédomina ce concours censé mettre en valeur les particularités régionales [sic] de notre continent. On regrettera une fois de plus que le règlement n’oblige pas à l’usage de la langue vernaculaire de chaque concurrent. La candidate lituanienne ne cédera pas à cet usage immodéré de la langue de l’empire, et c’est bien dans sa langue natale du baltique oriental qu’elle exécuta une chanson de jolie facture [musicale…].

 » Si nous devions donner quelques points à un homme dans ce concours dominé par les femmes, progressisme oblige – encore que nous avons échappé cette année à pas mal des horreurs habituelles, LGBT et autres femmes à barbe – nous pencherions peut-être pour L’Azerbaïdjan, malgré une chanson en anglais.

 » D’ailleurs ce manque de diversité en cette année 2022 n’a pas manqué de nous étonner. Hormis le candidat noir Belge, nous avons presque eu droit à un défilé du 3e Reich, rappelant les tristes propos du Général de Gaulle, « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ».

 » Gageons que les organisateurs se ressaisiront dès 2023. Le pays organisateur étant le pays gagnant, c’est l’Ukraine qui accueillera le concours, ce pays le plus corrompu d’Europe, cette grande surface de la GPA pour riches occidentaux, ce pays pantin des États-Unis dont le peuple souffre aujourd’hui le martyr d’être l’objet de multiples intérêts (sauf le sien) et d’être gouverné par un saltimbanque cornaqué par un milliardaire israélo-ukrainien et dont les Pandora Papers ont révélé le niveau abyssal de corruption ». 4


Bon exemple dans le genre décati, bien que très marginal finalement, mais très éclairant malgré tout, du triste état du monde contemporain …

« Lorsque les votes par pays furent clôturés, ce sont les téléspectateurs qui votèrent » est-il écrit dans l’article précédent. Les votes par pays, cela veut dire : par un jury dont on ne sait rien et désigné par on ne sait qui. De même pour « les téléspectateurs qui votèrent » : lesquels, où quand, comment ?

Mystère de la « démocratie » contemporaine. Enfin, ce que l’on peut dire est que voter pour le groupe de concurrents ukrainiens est, à peu de choses près, à l’image, du même ordre que de voter pour mac ronds. Tout se tient là, dans la propagande mondialiste. Et, il faut le dire, et dans la bêtise, le conformisme et l’acculturation d’une bonne partie des masses — gauche, droite, centre et tout ce que l’on voudra, mêlés. L’Homo vulgaris domesticus, est un indécrottable animal grégaire (toutes classes confondues) qui déteste toute tête pensante qui dépasse des rangées des peuples alignés. Et qui se crée lui-même et entretient son propre malheur.

Quand j’écris « acculturation » je n’évoque même pas le très faible niveau musical et textuel (de ce que l’on peut en connaître et du peu que j’en ai écouté pour me faire une idée et ne pas parler sur rien) de ces succès généralement d’un jour, malgré la réclame à leur endroit.

Faites une bonne œuvre, acheter un disque des Ukrainiens, vous serez sûr d’entretenir une maffia locale. Enfin, finalement pas pire qu’une autre. Sur le fond, sur le principe, l’industrie du disque n’est pas différente, par exemple, de l’industrie pharmaceutique : se faire un max de pognon, y compris sur toute absence de talent musical ou scientifique, ou d’utilité sanitaire, si ce n’est négative. Industries portées par une volonté de rabaisser le niveau de la chanson ou de la science. L’un pouvant tuer l’esthétique individuelle, l’autre pouvant tuer l’être humain ou l’estropier à vie.
On pourrait prolonger cette comparaison, cette analogie d’absence de talent, de travail talentueux, ou de valeur humaine, humaniste, aux produits proposés à la réclame lors des élections politiques. Produits surfaits, produits surgelés, fins de série, produits périmés, ersatz en tous genres, recyclage de dernière zone, bas de gamme…

Ce concours eurovision, c’est donc de la triche organisée. Plus même ignorée des bigleux. Mais pour une bonne cause! comme de juste ! Comme de bien entendu ! Pour la bonne et unique bonne cause transhumaniste. Celle qui semble plaire à une partie de la populace la plus abrutie tout en étant cautionnée par la smala des bobos sûrs de leur excellence et de leur génie sublime.

Le principe de la triche et de son corollaire, le mensonge, est le même pour tout. Par exemple la triche qui a permis la non-réélection de Trump et l’élection du grabataire Biden, normale finalement pour tout mondialiste qui se « respecte ».

Comme est tout à fait normal la manipulation des chiffres d’un simple concours eurovision, où ceux de la comptabilisation, par exemple, qui a amenée à la télévision d’État (la 2) de curieux cafouillages dont je ne sais s’ils sont justifiés ou non, mais dont j’ai constaté qu’ils concernaient les votes pour l’opposante au candidat de l’euro-mondialisme, à la dernière présidentielle.

Peut-on employer le mot de désinvolture à l’encontre de tout opposant, comme fut la désinvolture du kéké dans son face à face avec M. Le Pen. La déontologie médiatique ou politique, ce ne sont plus que des hontes au logis.

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Comm’ de bien entendu. (1939) Chanson politiquement incorrecte.

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NOTES

1 — Schwab, le bien nommé, puisque « schwabe » signifie « souabe » en allemand ; et que « swab » en anglais a le sens de : tampon, serpillière, coton-tige, écouvillon.

La Souabe a longtemps été l’un des « länder » les plus pauvres et à l’écart d’Allemagne ; celui qui a fourni dès le XVIIIe siècle, un grand nombre d’émigrés vers les contrées orientales d’Europe, par exemple en Hongrie, Roumanie, Bessarabie, Novorossiya, y compris même jusqu’à la Volga en Russie. Beaucoup de ces minorités germanophones ont subi les contre-coups, le retour du bâton de la Seconde guerre mondiale et d’un fort reflux de « lebensraum », d’espace vital.

Schwab en aurait-il le « dor », comme on dit en roumain, la nostalgie ?

Quant au « swab » anglais je le verrais préférentiellement en écouvillon propre à tester l’arme bactériologique dénommée le ou la covid.

Même en ce domaine relevant de la « blague analogique », tout semble se tenir chez cet ignoble raciste mondialiste et transhumaniste.

2 — Sans vouloir trop entrer dans des détails de traduction ou plus exactement de transcription ou retranscription, ou pour mieux dire de translittération de termes de l’onomastique cyrillique en caractères latins (ou de romanisation du slave comme on dit également), je voudrais juste préciser que tout n’est pas simple en ce domaine et peut amener à des confusions ou des mauvaises habitudes d’écriture.

Qu’est-ce qui doit présider à une retranscription ? La forme écrite ou la forme réellement prononcée ? Ou encore une forme s’accordant bien avec la phonétique, ou si nécessaire avec les normes graphiques et diacritiques de la langue de la translittération ? Pour le prononcer au mieux dans la phonétique française.

Ce qu’il faut surtout, c’est essayer de s’en tenir à une logique qui ne varie pas ou le moins possible, sans trop d’exceptions ou de formes concurrentes. Surtout, il ne faut pas faire de confusions grossières.

Je prends donc l’exemple du premier prénom et du nom du président actuel de l’Ukraine qui s’écrit ainsi en majuscules et en écriture cyrillique ukrainienne : володимир зеленський. Trois lettres nous arrêtent : и, й et ь.

La dernière lettre, ou plutôt le dernier signe — «ь » — est le « signe mou », ou « signe doux » des langues slaves, qui est le reste d’une ancienne voyelle brève, un schwa [ə] (plus ou moins le « e » de « le » ou de « vendredi ») disparu au plus tard vers 1400. De nos jours il se prononce, dit-on, comme un « i » léger. Mais c’est peut-être avant tout un signe diacritique qui modifie la prononciation de la consonne précédente qui alors est « mouillée », ou pour le dire autrement palatalisée, du moins quand la consonne n’est pas suivie par une voyelle mouillée.

Si j’ai bien compris toutes les subtilités de l’orthographe ukrainienne, ou plus généralement slave, « ь » est muet en finale de mot, et est remplacé par une apostrophe (‘) quand une consonne qui précède une voyelle n’est pas « mouillée » alors qu’elle devrait l’être.

Le « и » se prononce [ɪ]. Et non pas [i] comme en russe. Ce son est intermédiaire entre « i » et « é » et se prononce plus en arrière, ce qui le rapproche du « i » central d’une langue comme le roumain par exemple (î ou â selon les mots).

Le « й » est le yod (« yot » en ukrainien) l’équivalent du son écrit de différentes manières en français : par exemple, « ll » dans « fille », « quille »,« bille », « i » dans « rien », « y » dans « yeux », etc.

La langue ukrainienne, l’orthographe ukrainienne possède les sons : [i] écrit « i », [ɪ] écrit «и », [yi] écrit « ï », [y] écrit « й » et le son [i ] « i léger », écrit « ь », qui peut entraîner une « mouillure » d’une consonne précédente. Dans tous les cas, il s’agit de différentes formes de « i » voyelle ou semi-voyelle.

Concrètement, et pour reprendre notre exemple, la graphie du prénom et du nom du président ukrainien володимир зеленський, transcrits littéralement et de la manière la moins équivoque, du moins en français, est (pourrait être) : Volodîmîr Zelens’kîy. Avec « î » pour le son [ɪ], « s’» pour un « s » palatalisé (qui est le ɕ en alphabet phonétique international, un « s/ch » d’arrière alvéo-palatal, comme dans le mot « ich » allemand) et « îy » pour la diphtongue [ɪy].

Ce qui est généralement écrit Volodymyr Zelensky. Et ce que finalement, j’écris le plus souvent : Volodimir Zelenski, ou Zelensky (par analogie, sans doute, avec les noms de famille français en -y). Ou encore Zelienski, à la russe. En règle générale j’évite l’usage du « y », car tout simplement (ou plutôt pas simplement),

— d’une part, tant en ukrainien qu’en russe, le « У »  cyrillique est la graphie non pas du yod, mais du son « ou » :
— d’autre part, la translittération usuelle (journaleuse) du «  и » (le son [ɪ]) comme du « й » (le son [y]) sont confondus et rendus par le yod en graphie latine (le [y]).

3 — Alors même que certains rares du métier, tel Jean-Luc Godard, 91 ans et encore fidèle au poste, l’ont bien compris et le dénoncent à leur manière. Ainsi trouve-t-on ceci sur son compte Facebook (cité par E&R du 23 mai) qui montre qu’il a sans doute lu et assimilé son Debord — auteur de films particuliers, ou anti-films comme Godard qui fut affublé il y a bien longtemps, par les situationnistes, au temps de son film La Chinoise, d’un « le plus con des Suisses pro-chinois » —, ou pensé comme lui sur la question de définir ce qu’est le « monde du spectacle, avec ou sans paillettes » :

« L’intervention de Zelensky au festival cannois va de soi si vous regardez ça sous l’angle de ce qu’on appelle « la mise en scène » : un mauvais acteur, un comédien professionnel, sous l’œil d’autres professionnels de leurs propres professions. Je crois que j’avais dû dire quelque chose dans ce sens il y a longtemps. Il aura donc fallu la mise en scène d’une énième guerre mondiale et la menace d’une autre catastrophe pour qu’on sache que Cannes est un outil de propagande comme un autre. Ils propagent l’esthétique occidentale, quoi…

« S’en rendre compte n’est pas grand-chose mais c’est déjà ça. La vérité des images avance lentement. Maintenant, imaginez que la guerre elle-même soit cette esthétique déployée lors d’un festival mondial, dont les parties prenantes sont les États en conflit, ou plutôt « en intérêts », diffusant des représentations dont on est tous spectateurs… vous comme moi. J’entends qu’on dit souvent « conflit d’intérêt », ce qui est une tautologie. Il n’y a de conflit, petit ou grand, que s’il y a intérêt. Brutus, Néron, Biden, ou Poutine, Constantinople, l’Irak ou l’Ukraine, il n’y a pas grand-chose qui a changé, mise à part la massification du meurtre. »

4 — Sur cette enquête de vrais journalistes (qui a mobilisé 600 personnes) née d’une « fuite » de près de 12 millions de documents concernant 29.000 sociétés non-territoriales (« offshore », naviguant au large, incontrôlables, dont une bonne partie sont du domaine du Commonwealth), dénommée Pandora Papers, il existe de multiples informations sur Internet. Notons juste pour l’anecdote que, parmi les escrocs qui cachaient et cachent encore leur argent dans les paradis fiscaux, toutes sortes de personnages plus ou moins connus. Ainsi, rencontre-t-on, l’actrice Claudia Schiffer, l’ex-joueur de tennis Guy Forget et l’économiste « socialiste » DSK, le politicien « travailliste » Tony Blair, le ministre néerlandais des finances chargé de la lutte contre l’évasion fiscale, le président de la république dominicaine, l’émir du Qatar, trois anciens présidents du Panama (pays qui est également un paradis fiscal), la Légion du Christ, congrégation mexicaine de prêtres catholiques qui a également défrayée (défroquée) la chronique pour des affaires de mœurs (tiens comme DSK!), le président du Chili, l’ancien roi d’Espagne qui depuis a fui aux Émirats arabes unis, Julio Iglesias, Apple, Mac Kenzie, Nike, le roi de Jordanie ou encore la sœur du roi du Maroc et bien sûr … l’actuel président de l’Ukraine. Je verrais bien mac ronds dans le tas, quand on sait que l’un des pays qui pratiquent le plus l’évasion fiscale est le pays de la City londonienne, là ou crèche la banque Rothschild, par laquelle l’ordure de l’Élysée a obtenu des « royalties » conséquentes, disparues depuis dans la nature. Îles Caïman ou Îles anglo-saxonnes ?

Je ne sais pas si зеленський est un mot de la même famille que зелень, vert en ukrainien. Mais ça expliquerait peut-être sa propension à n’être qu’un « homme de paille en herbe », un politicard novice, pour reprendre l’expression coluchienne.

From → divers

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