Saccage de la Sorbonne: cette troublante connivence entre Emmanuel Macron et l’extrême-gauche militante

• Par Edouard Husson
• 14 avril 2022

Les images sont terribles: les militants [sic] d’extrême-gauche qui ont occupé la Sorbonne ont vandalisé la chapelle de l’illustre bâtiment universitaire. Les pouvoirs publics sont sans excuses car le bâtiment est parfaitement sécurisable contre les intrusions. Alors négligence? Ou bien tolérance coupable pour effrayer le bourgeois dans l’espoir qu’il y ait, comme lors de la crise des Gilets de Jaune, un vote pro-macron du « parti de l’ordre »?

C’est un crève-cœur ! Et pour moi qui fus en charge de la sûreté de ce bâtiment durant deux ans auprès du Recteur de Paris, c’est une faute impardonnable du gouvernement.  Depuis le milieu des années 2000, le bâtiment de la Vieille Sorbonne est parfaitement contrôlable. Le Recteur de Paris dispose d’une équipe de vigiles expérimentés qui limitent au maximum les intrusions possibles. Et si l’une d’entre elles a lieu, les commandants successifs du 3è district de police de Paris connaissent parfaitement une procédure rodée, pour faire sortir sans violence les intrus. 

J’en conclus que, cette fois, le Recteur de Paris n’a pas reçu l’autorisation (ou l’instruction) de faire procéder à une évacuation des lieux. Elles doivent en général avoir lieu dans les premières heures de l’occupation, précisément pour éviter les dégâts comme ceux qui ont touché la Chapelle où se trouve le tombeau du Cardinal de Richelieu. 

Macron veut-il réveiller le réflexe du parti de l’ordre?

Tout au long du quinquennat d’Emmanuel Macron, on a pu observer une véritable connivence entre le gouvernement et les activistes d’extrême gauche. L’exemple le plus évident qui vienne à l’esprit est celui de la crise des Gilets Jaunes. En laissant libre cours à la violence des Blocs Noirs ou d’autres mouvements, le gouvernement a permis que l’opinion assimile les manifestants à la violence des militants [prétendument] anarchistes. Pour le discréditer. [et pour discréditer les vraies idées libertaires]

Il est très vraisemblable que le mécanisme enclenché soit le même, en l’occurrence. La Sorbonne est, comme l’Arc de Triomphe, un trésor du patrimoine national. Le saccager est plus que répréhensible. Comme en plus les manifestants contestent le bon fonctionnement de la démocratie, qui n’aurait pas fait émerger “les bons candidats”, comment ne pas imaginer la reconstitution du “parti de l’ordre” dans l’électorat macronien, âgé et qui sait gré au Président sortant d’avoir rétabli l’ordre en 2018. 

Bien évidemment, il s’agit de suggérer aussi que si son opposante est élue, de pareils désordres se reproduiront fréquemment. Bourgeois, ne vous trompez pas: un nouveau Monsieur Thiers veille sur vous! 

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JPF

De l’alpha romantique

à l’oméga déliquescent du gauchisme.

Ces éléments qui s’en sont déjà pris aux Gilets Jaunes pour saper leur mouvement, et qui s’en prennent au patrimoine national non rien d’anarchistes mais d’alliés objectifs du mondialisme ; ces individus sans véritable conscience politique ne sont que la forme violente de la soumission de la gauche et de l’extrême-gauche à la finance, au capitalisme apatride, à l’européo-mondialisme. L’expression même de l’intolérance et de la bêtise crasse.

La Sorbonne a déjà connu un temps de graffiti, mais au moins ceux-là avaient un aspect poético-révolutionnaires. L’« art » (sic) certes contestable du détournement, sur un support historique non respecté. C’était en 68. Ici en 2022, c’est le saccage pour le saccage, « l’art du gribouillis » en une absence totale de respect pour l’Art et bien évidemment pour toute forme de sacré, par des illettrés et lobotomisés de la politique, « alliés objectifs » (comme on disait autrefois) de la décadence transhumaniste, qui n’ont qu’un slogan, ou plus exactement qu’une insulte à la gueule : « facho, nazi… ».

Donc, ces types (se sont essentiellement des jeunes mâles qui n’ont même pas le courage de montrer leur visage, sans doute les petits-enfants de la caste « supérieure » des « boumeurs » d’après-guerre, plus encore « de gauche » que « de droite » et autres soixante-huitards en voie d’extinction devenus mondialistes, mais encore suffisamment nombreux pour faire repasser mac ronds) se « battent » contre des chimères exactement comme les bandéristes ukrainiens. Sauf que l’Occident étant dégénéré, haineux mortifère mais généralement à distance et par procuration — ce qui est une chance pour nous ici en ce domaine — ils sont bien incapables, fort heureusement, d’en arriver au niveau de dégueulasserie des bandéristes ukrainiens.

Ce sont les prototypes de tous ceux qui ont subi la propagande « anti-fasciste » (y compris bien évidemment à l’école) d’une gauche intégralement répugnante, gauchistes compris bien évidemment, qui n’a rien d’anti-capitaliste, bien au contraire. Ici, faux libertaires ennemis de ce que pourrait être une démocratie réellement populaire, et que j’imagine tous piqués et tous munis d’un passe.

Quand ils sortent de leurs tanières, c’est pour menacer, agresser, faire chuter ceux qui manifestent pour la Vérité, la Liberté, la Souveraineté. Pour eux, globalistes et crétins, l’Internationale (entente entre les nations) ne sera jamais le genre humain. D’ailleurs pour ces nihilistes et forbans de la décadence, il n’y a pas d’humanité. Encore moins d’humanisme. Seule leur sociopathie, à l’image de celle de leur complaisant banquier de chez Rothschild mac ronds, compte

Avec eux, la boucle du prétendu « progrès de gauche » est bouclé. Celui qui s’achève en lorgnant du côté de Shanghai et du totalitarisme néo-stalinien du gouvernement « capitalo-communiste » chinois en ce moment. Fort heureusement pour nous, l’Ours russe a fini d’hiberner et s’est réveillé pour commencer à remettre le monde sur ses bons pieds.

La gauche est moribonde y compris son dernier avatar prétendument anarchiste (une incarnation de Vishnou, le dieu à la massue qui ouvre les champs de bataille), dans les affres d’une agonie qui renie les prétendus bons aspects de ce qui fut elle, ou plutôt révélant sa vraie nature, sombrant dans son affiliation finale à la barbarie européo-mondialiste, stalino-chinoise, bandériste (le comble des combles !). À la dictature macroniste…