Le Théâtre Dramatique de Marioupol … ou la mise en scène banderiste.
Commentaire d’un anonyme sur France Soir :
Côté russe, le ministère de la Défense a catégoriquement démenti les accusations de Kiev concernant une frappe aérienne et accusé des militants du bataillon Azov d’avoir fait exploser le théâtre, selon un communiqué cité par l’agence Tass.
[JPF Depuis quand bombarde-t-on sciemment ou lâchement (sauf chez les barbares du genre étatsuniens et affidés, et ce n’est pas d’hier) la population que l’on veut « libérer » ? (Comme sur les villes en France — pour ne pas parler de Dresde, d’Hiroshima et Nagasaki — pendant la Seconde guerre mondiale.) Et juste à un endroit symbolique ? De culture ?
Malheureusement, on s’attendait à cette ultime et nihiliste provocation pour faire pleurer les naïfs et les endoctrinés dans les chaumières, alors même que les criminels n’ont que haine à l’encontre de la population donbassienne.]
«Pendant la journée du 16 mars, l’aviation russe n’a effectué aucune mission impliquant des frappes sur des cibles terrestres dans les limites de Marioupol. Selon des informations vérifiées, les militants du bataillon nationaliste Azov ont procédé à une nouvelle provocation sanglante en faisant exploser le bâtiment du théâtre», a déclaré le ministère de la Défense.
«Auparavant, les réfugiés qui ont fui Marioupol ont informé que les nazis du bataillon Azov auraient pu prendre des civils en otage dans le théâtre, en utilisant les étages supérieurs comme postes de tir», a ajouté le ministère. Dans son communiqué, le ministère précise encore que compte tenu du danger potentiel pour les civils et de la «provocation du 9 mars autour de l’hôpital numéro 3 de Marioupol, le bâtiment du théâtre n’a jamais été considéré comme une cible de frappe».
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, citant «les réfugiés qui se sont échappés de la ville et un militant capturé d’Azov», a également estimé qu’il pourrait y avoir des otages de la population locale dans le théâtre, dressant un parallèle avec le massacre d’Odessa. Le 2 mai 2014, 48 personnes s’opposant au coup d’Etat de Maïdan avaient péri dans le terrible incendie de la Maison des syndicats d’Odessa, dans laquelle elles s’étaient réfugiées alors qu’elles étaient poursuivies par des nationalistes radicaux.
«Une telle méthode peut choquer ceux qui ne connaissaient pas ces méthodes auparavant mais c’est précisément cette méthodologie qui sert de base à l’idéologie et à la philosophie de ceux qui ont brûlé la Maison des syndicats [à Odessa]. C’est exactement ce qu’ils ont fait. Ils ont enfermé des civils — non pas en tant qu’otages, mais en tant que victimes — sur le territoire d’un site civil. Et la Maison des syndicats est un site civil. Le théâtre dramatique de Marioupol est un site civil. Ils les enferment là-bas puis les sacrifient, a déclaré Maria Zakharova lors d’une conférence de presse le 17 mars. «Vous pourriez penser qu’il s’agit là d’une expression figurée, mais non, cela a un sens profond. Ce sont de véritables victimes sacrées de la part de ceux qui professent le néonazisme. Ils considèrent que c’est normal», a-t-elle ajouté. https://resistance-mondiale.com/marioupol-kiev-accuse-la-russie-davoir-bombarde-un-theatre-moscou-dement-et-met-en-cause-azov
[JPF D’ailleurs, aux dernières nouvelles, cette explosion n’a pas fait de mort, selon une information du Conseil municipal de la ville. Par chance les civils qui étaient réunis au sous-sol dans un abri anti-aérien, n’ont pas subi l’effet de la destruction du théâtre, bien évidemment opérée par les tarés nationalistes ukrainiens. Pas plus que le bombardement, celui-là bien réel, de l’armée russe n’a fait de victime sur un aéroport militaire à proximité de Lviv, tout à l’Ouest, en Galicie.]
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Vladimir Poutine, soi-disant par téléphone avec maQRien, aurait accusé l’Ukraine de crimes de guerre, ce qui sous entend, si c’est confirmé, que tous ceux qui ont fournit des armes à l’Ukraine après le début du conflit sont complices de crimes de guerre, et doivent être traduit devant la CPI (Cour Pénale Internationale).
« La Cour pénale internationale est une juridiction pénale internationale permanente, et à vocation universelle, chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre ».
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