Extraits de La dure vie d’un mercenaire français en Ukraine

15 mars 2022 Boris Karpov

* Aux États-Unis, les sociétés de mercenaires recrutent des «extracteurs» (pour évacuer les personnalités) au tarif de 2000 dollars par jour. Boîte en sapin comprise?

* Les néeonazis ukrainiens appellent à «assassiner les enfants russes» et à «massacrer les familles russes». Les services spécialisés sont en alerte en Russie.

* Les évacuations de civils de Kiev et Marioupol, les deux principaux centres des combats, ont enfin pu reprendre après que les forces russes aient liquidé plusieurs unités ukrainiennes. Celles-ci tiraient sur les convois de civils. La propagande occidentale va avoir du mal à expliquer pourquoi les civils évacués préfèrent aller en Biélorussie (depuis Kiev) ou en République de Donetsk et en Crimée (depuis Marioupol), plutôt qu’en Pologne ou en Moldavie…

[JPF Mais, c’est plus près, voyons, en plus on a affaire à des feignasses!… Ou ne serait-ce pas plutôt, qu’au fond, biélorusses, russes et ukrainiens ne forment qu’un seul peuple — du moins en était-il ainsi au départ — ou des peuples encore bien mêlés]

* Sur le plan politique, la Russie a ENFIN décidé de se retirer du « Conseil de l’Europe », après des relations tumultueuses (Lien vers Rusreinfo qui a fait plusieurs articles sur ce sujet). Elle appliquera néanmoins les résolutions adoptées par le Conseil jusqu’à ce jour SAUF si elles contredisent les lois Russes. Autant dire qu’il n’y en a pas beaucoup.

* Les grands distributeurs français présents en Russie (Leroymerlin, Auchan, Sportmaster [JPF sic, français ?]) ont indiqué ne pas quitter le pays. Ceci est semble-t-il le résultat d’informations reçues du Parquet Général comme quoi leurs avoirs seraient saisis en cas de départ.

* L’Europe a annoncé aujourd’hui de nouvelles « sanctions » qui bloquent les avoirs de plusieurs hommes d’affaires et de leurs familles, dont la plupart n’ont aucun « avoir » hors de Russie. 1 Allez comprendre… On trouve également une interdiction d’exporter vers la Russie des produits de luxe européens dont la valeur dépasse 300 € par article, les fabricants français vont en être ravis et vont devoir licencier, la Russie étant un des plus grands consommateurs de ces produits « de luxe ». Également plusieurs interdictions de réaliser des affaires en Russie (métaux, investissements etc), ce qui va sans nul doute affecter la Russie, mais l’Europe elle-même également. La Russie pourra toujours se tourner vers la Chine. Et l’Europe?

Une fois encore les occidentaux en général ne comprennent pas la « mentalité » russe, ils s’imaginent que leurs « punitions » nous feront dévier de notre ligne. C’est en pure perte, et la seule conséquence possible est un durcissement des ripostes de la Russie. Actuellement sur le plan économique, et demain, qui sait, sur le plan militaire? L’Europe croule déjà sous le poids de sa dette et sous le nombre de « réfugiés » qu’ils soient d’Afrique ou maintenant d’Ukraine. Il suffit de quelques coups de boutoir discrets bien étudiés au bon endroit, et le bel édifice s’écroule…

[JPF Alors, allez-y, n’hésitez pas, il faudra bien y passer un jour ou l’autre]

L’arrêt de toutes exportations de grains, céréales, sucre, etc. décidé par la Russie est un exemple. Imaginez en effet les prix de ces produits multipliés par 3 ou 4, l’essence à 5 euros le litre, le gaz 3 ou 4 fois plus cher. Frigo vide plus ventre vide, un cocktail explosif. Amis d’Europe, virez vos politiciens qui vous font payer les conséquences d’un conflit qui ne vous concerne pas, et revenez à des relations normales avec la Russie. Tout le monde y gagnera! Et votre frigo et ventre se re-rempliront!

Boris Guennadevitch Karpov

[JPF 1 – À propos d’hommes d’affaires, le sort euroccidental de l’oligarque russo-israélo-portugais Roman Abramovitch semble compromis en ce moment. Propriétaire depuis 2003 du club de foute londonien Chelsea F. C., suite aux opérations de libération du Donbass par la Russie, il a décidé le deux mars de vendre le club, mais le gouvernement du Royaume Uni a bloqué la vente. Surtout la BBC vient de lui consacrer une enquête (à partir dit-on d’archives de la police russe) qu’on espère sérieuse qui révèle qu’une partie de la fortune de Roman Abramovitch serait tirée d’actions criminelles telles que le braquage d’un train convoyant des citernes d’essence en 1992, l’achat d’une compagnie pétrolière grâce à des enchères truquées en 1995, sans oublier l’enlèvement à Moscou d’un concurrent chinois au rachat d’une autre compagnie pétrolière en 2002. Abramovitch est maintenant interdit de territoire en Angleterre, et j’ignore s’il est en Russie. Celui que Le Jerusalem Post a qualifié de « méga philanthrope » et de « partisan ardent, de longue date, de la culture juive dans le monde » (cf. wikipédia) semble avoir un avenir un peu compromis.]