Élections étatsuniennes : un bon résumé
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Dans un pays déjà marqué par un taux d’abstention élevé aux élections, on signale ça et là des villes et des comtés, bastions tenus par des « démocrates » où le nombre de votants dépassent, parfois allègrement, celui du nombre d’inscrits !
Ce que peut difficilement expliquer le fait qu’on puisse s’inscrire sur les listes électorales le jour même du vote, mais ce qu’expliquerait déjà beaucoup mieux nombre de votes bidons de la vingt-cinquième heure (« par correspondance »), mais aussi de morts ou de personnes ayant changé d’État non rayées des listes… dans certaines contrées tenues par ces mêmes « démocrates », alors même que – prime au mondialisme – circulait pourtant également en ces mêmes endroits « démocrates » un algorithme dévastateur et « correcteur » en faveur de Biden, sur des logiciels électoraux pourris.
Autrement dit des bourrages d’urnes ont été rendues « nécessaires » par le fait que certains logiciels « folâtres », et d’obédience « démocrate », n’avaient pas assez triché au préalable.
Ce qui peut certainement expliquer en très grande partie certaines aberrations statistiques en relation avec ces élections, comme il est bien expliqué dans le texte que nous donnons à suivre et qui est présent dans le très long article dont nous donnons le lien ci-dessus :
Joe Biden : les 5 façons de faire magiquement éclater toutes les règles électorales [et de la logique socio-statistique]
La caste des journalistes devrait sûrement être intriguée par l’invraisemblance historique de la victoire de Joe Biden. Qu’ils ne le soient pas est pour le moins curieux.
Perdus dans leur excitation face à la victoire déclarée de Joe Biden, les très objectifs journalistes sont passés à côté de l’extraordinaire performance du démocrate lors de l’élection de 2020. Ce n’est pas seulement parce que l’ancien vice-président est en voie de devenir le plus vieux président de l’histoire américaine, mais c’est aussi pour ce qu’il a réussi à accomplir dans les sondages cette année.
Le candidat Joe Biden a été si efficace pour motiver les électeurs en 2020 qu’il a reçu un nombre record de votes, plus de 15 millions de plus que ceux reçus par Barack Obama lors de sa réélection en 2012. Étonnamment, il a réussi à s’assurer la victoire tout en perdant dans presque tous les comtés des Etats-Unis qui indiquent en général la victoire. Aucun candidat à la présidence n’a été capable d’un tel jujitsu électoral jusqu’à présent !
Alors que Biden a fait moins bien que Hillary Clinton dans tous les comtés urbains des États-Unis en 2016, il l’a surpassée dans les régions métropolitaines de Géorgie, du Michigan, du Wisconsin et de la Pennsylvanie. Plus surprenant encore, l’ancien vice-président a enregistré un nombre record de votes, malgré les échecs en général des démocrates à la Chambre des représentants et aux législatures des États dans tout le pays.
Il a accompli tout cela après avoir reçu un soutien minimal record aux primaires par rapport à son adversaire républicain à l’approche des élections générales. Il est clair qu’il s’agit là de réalisations extraordinaires et inattendues qui devraient normalement faire l’objet d’une analyse sophistiquée de la part de la classe des journalistes, mais qui ont été pour la plupart passées sous silence lors des festivités dans les studios d’information de New York et de Washington.
L’alignement politique national massif qui a lieu actuellement peut être l’une des sources de ces bouleversements surprenants. Pourtant, pour avoir sorti tant de lapins de son chapeau comme cela, personne ne peut nier que Biden est un militant et un candidat de premier plan, comme l’Amérique n’en a jamais vu auparavant. Voyons à quel point ses pouvoirs politiques magiques ont été uniques en 2020.
I 80 millions de votes
Bon sang ! Beaucoup d’Américains se sont tournés vers un politicien de Washington qui est en fonction depuis près de 50 ans.
Considérez ceci : aucun président sortant en près d’un siècle et demi n’a gagné de voix lors d’une campagne de réélection tout en perdant l’élection.
Le président Trump a gagné plus de dix millions de voix depuis sa victoire en 2016, mais le charme de Biden était si important qu’il a dépassé le record qu’a réalisé le président Trump parmi les minorités ethniques. Biden a également fait voler en éclats le total du nombre de votes de Barack Obama, ce qui nous fait nous interroger sur la possibilité que ce soit finalement Biden qui aurait fait gagner Obama en 2008 et 2012…
L’ancien vice-président a réussi à recueillir un nombre record de voix tout en restant à la traîne du président Trump pour ce qui est de l’enthousiasme des électeurs, ce qui prouve que son instinct politique est aiguisé. Biden était si avisé qu’il a motivé les électeurs peu enthousiastes à l’égard de sa campagne à voter pour lui en nombre record.
II Gagner malgré la perte de la plupart des comtés baromètres
Biden est sur le point de devenir le premier président en 60 ans à perdre les États de l’Ohio et de la Floride sur le chemin de l’élection. Pendant un siècle, ces États ont constamment prédit le résultat national, et ils ont été considérés comme à peu près représentatifs du melting-pot américain dans son ensemble. Bien que les sondages nationaux aient donné à M. Biden une avance dans les deux États, il a perdu l’Ohio de huit points et la Floride de plus de trois.
Pour Biden, le fait de perdre ces deux États clés par des marges notables et de remporter quand même l’élection nationale est digne d’intérêt. Depuis que la mafia a, dit-on, aidé John F. Kennedy à gagner l’Illinois contre Richard Nixon en 1960, aucun président américain n’avait réussi ce tour de passe-passe.
Plus incroyable encore, Biden est en passe de remporter la Maison-Blanche après avoir perdu presque tous les comtés historiques de référence du pays. Le Wall Street Journal et l’Epoch Times ont analysé indépendamment les résultats de 19 comtés des États-Unis qui ont un pouvoir prédictif presque parfait en matière de vote présidentiel au cours des 40 dernières années. Le président Trump a remporté tous les comtés indicateurs, à l’exception du comté de Clallam à Washington.
Alors que l’ancien vice-président a remporté Clallam par environ trois points, la marge de victoire du président Trump dans les 18 autres comtés a été en moyenne de plus de 16 points. Dans une liste plus large de 58 comtés qui ont correctement choisi le président depuis 2000, Trump a remporté 51 d’entre eux avec une moyenne de 15 points, tandis que les sept autres sont allés à Biden avec environ quatre points. Les comtés qui ont été les plus performants ont choisi le président Trump à une écrasante majorité, mais Biden a quand même trouvé le chemin de la victoire.
III Biden sur les pas de Clinton… sauf dans quelques villes
Patrick Basham, un sondeur au parcours sérieux et directeur du Democracy Institute à D.C., a souligné deux observations faites par ses collègues, le gourou du sondage Richard Baris de Big Data Poll et l’analyste électoral du Washington Post Robert Barnes. Baris a relevé une bizarrerie statistique dans les rapports d’élection de 2020 : « Biden a fait moins bien qu’Hillary Clinton dans toutes les grandes zones métropolitaines du pays, à l’exception de Milwaukee, Detroit, Atlanta et Philadelphie ».
Barnes a ajouté que dans ces « grandes villes dans les États pivots dirigés par les démocrates … le vote a même dépassé le nombre d’électeurs inscrits ». Dans les États les plus importants, les villes ont envoyé tellement de bulletins de vote par correspondance que Biden a battu des records et renversé les avances confortables du président Trump.
Si les démocrates parviennent à éliminer le Collège électoral, la formule magique de Biden, qui consiste à obtenir un nombre de votes écrasant dans une poignée de villes, devrait rendre les démocrates imbattables.
IV Biden a gagné malgré les pertes des démocrates partout ailleurs
Randy DeSoto a noté dans le Western Journal que « Donald Trump a été pratiquement le seul président sortant de l’histoire des États-Unis à perdre sa réélection alors que son propre parti gagnait des sièges à la Chambre des représentants ». Voilà un miracle de Biden !
En 2020, le Cook Political Report et le New York Times ont classé 27 sièges de la Chambre des représentants comme se jouant dans un mouchoir de poche. À l’heure actuelle, les républicains semblent avoir remporté les 27 sièges. Les démocrates n’ont pas réussi à faire basculer un seul Etat de la Chambre, tandis que les républicains ont fait basculer la Chambre et le Sénat du New Hampshire et ont étendu leur domination sur les législatures des États dans tout le pays.
Christina Polizzi, porte-parole du Comité de campagne législative des démocrates, est allée jusqu’à déclarer : « Il est clair que Trump n’est pas un soutien pour les candidats législatifs républicains. C’est une bouée ». Étonnamment, Biden a battu le gars qui a porté tous les autres républicains à la victoire. Ça, c’est historique !
V Biden a dépassé l’impressionnant vote des primaires de Trump
Dans le passé, les totaux des votes aux primaires ont été remarquablement précis pour prédire les vainqueurs des élections générales. L’analyste politique David Chapman a souligné trois faits historiques avant l’élection.
Premièrement, aucun candidat sortant ayant obtenu 75 % du total des votes aux primaires n’a perdu sa réélection.
Deuxièmement, le président Trump a reçu 94 % des voix lors des primaires, ce qui est le quatrième résultat le plus élevé de tous les temps (plus élevé que Dwight Eisenhower, Nixon, Clinton ou Obama). En fait, M. Trump est l’un des cinq candidats sortants depuis 1912 à avoir obtenu plus de 90 % des voix lors des primaires.
Troisièmement, Trump a établi un record pour la plupart des votes aux primaires pour un président sortant alors que plus de 18 millions de personnes se sont déplacées pour lui en 2020 (le record précédent, détenu par Bill Clinton, était la moitié de ce nombre). La victoire de Biden aux élections législatives, malgré le succès historique de Trump lors des primaires, remet en question un siècle de données électorales antérieures.
Joe Biden a réussi l’impossible. Il est intéressant de constater que la plupart des journalistes ne le soulignent pas.
Traduction E&R de l’article de The Federalist.
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