J’ai presque soixante ans et, suite à un deuil que j’ai subi (et dont Roland Jaccard a parlé ici : https://leblogderolandjaccard.com/2019/10/21/olivier-mathieu-un-gladiateur-face-a-la-mort/ ), je me suis retrouvé en plein hiver, sans domicile, sans argent, sans famille, presque sans amis. Très peu après, la phobie liberticide du coronavirus a déferlé sur le monde entier. J’aurais pu capituler. Beaucoup d’autres que moi auraient capitulé.
Mes demandes d’aide ( https://defensededavidhamiltonblog.wordpress.com/vous-etes-un-mecene-misanthrope-lisez/ ) ne m’ont valu que des promesses vaines ou trahies. Sans un et un seul de mes amis, et dans une Europe aux frontières fermées où tout le Système s’effondre (ou fait semblant) et où Big Brother a cadenassé l’humanité pendant des semaines entières, je ne serais pas arrivé jusqu’à aujourd’hui.
Mais je suis de ceux qui capituleront debout en hommes libres, pas en esclaves. Mon prochain roman, Mon coeur sur l’échiquier, est donc sous presse. Il ne reste qu’à espérer que les gouvernements, dans leur scénario bien huilé, n’annoncent pas trop vite le bis et la « seconde vague de coronavirus », et que ce livre ait encore le temps d’arriver jusqu’à ses (rarissimes) lecteurs.
Voici le dernier roman d’avant la fin de la liberté. Mais vous, compterez-vous parmi la poignée dérisoire de ses souscripteurs? De ses lecteurs?
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Mon prochain roman aura pour titre, aujourd’hui je le révèle publiquement pour la toute première fois: Mon coeur sur l’échiquier.
Titre que j’ai préféré à celui que j’avais préalablement envisagé voire annoncé: Le joueur d’échecs. Même si le contenu de l’ouvrage, lui, ne change pas: une bonne partie du roman est consacrée à un petit joueur d’échecs. Il s’agit de la suite de mon roman précédent, intitulé Dans le ciel.
Le livre comptera 120 pages (onze chapitres, certains très courts; et dix-neuf illustrations internes, dont je suis pour la plupart l’auteur, en noir et blanc).
Il a un numéro ISBN et son éditeur-diffuseur est Jean-Pierre Fleury, écrivain, docteur en sociologie, qui s’occupe des éditions des Petits Bonheurs. Imprimé en France, le livre sera diffusé aussi dans d’autres pays.
Je suis satisfait de la couverture, que je crois originale et esthétique, illustrée par deux photographies d’une actrice que vous reconnaîtrez (deux photos, comme afin d’illustrer une certaine gémelléité qui m’est propre)…
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Les personnes qui désireraient lire Mon coeur sur l’échiquier peuvent se manifester dès à présent. Dans la limite des stocks disponibles, on tâchera de les contenter. Tant pis pour les retardataires.
Mon coeur sur l’échiquier parle de beaucoup de personnes et d’artistes – David Hamilton, Dawn Dunlap, Roland Jaccard – et de quelques sujets d’actualité récente, comme par exemple « l’Affaire Gabriel Matzneff », mais fort peu du « coronavirus ».
Il se déroule en France, notamment à Paris, mais aussi à Venise ou à Florence. Il est également traversé par plusieurs personnages romanesques – masculins ou féminins – de fiction.
C’est un roman sur la mort, l’enfance, les lolitas, l’érotisme et ce que j’appelle ici la philosophie du Roque. Roques temporels et géographiques.
Voici deux illustrations que l’on trouvera dans le livre: j’ai pris la première à l’automne de 1976 et l’autre en février 2020, au même endroit.
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En principe, sont PROVISOIREMENT disponibles à ce jour, en tant que livres:
- Les drapeaux sont éteints (roman, 2004)
- Jouissive à Venise (roman, 2013)
- Châteaux de sable (roman, 2014)
- A Firenze muore un’estate (roman, en langue italienne, 2017)
- Je crie à toutes filles mercis (mémoires, 2018)
- Une dernière leçon de mon école (récit, 2019)
- Dans le ciel (roman, 2019)
Sont disponibles à ce jour, en tant que PDF, les livres précédents, ainsi qu’une dizaine d’autres (tous postérieurs à 2006), parmi lesquels:
- Voyage en Arromanches (roman, 2010)
- Les jeunes filles ont l’âge de mon exil (poésie, 2010, trois éditions)
- Les derniers feux du bel été (poésie, 2011)
- Eloge poétique de Maurice Druon (2011)
- Quand j’aurai mouru, j’aurai fait ce que j’aurai pu (poésie, 2012)
- Le portrait de Dawn Dunlap (2017)
- C’est David Hamilton qu’on assassine (2017, avec une préface de Roland Jaccard)
- David Hamilton suicidé, mais par qui? (2018)
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Nous sommes des aristocrates du coeur. Nous sommes éclectiques. Nous aimons choisir nos lecteurs. Nos livres sur David Hamilton, par exemple, seront réservés en priorité aux gens dont nous pensons qu’il s’agit de véritables admirateurs de l’oeuvre du grand photographe britannique. Tel est notre bon plaisir.
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