QUELLE SOLIDARITÉ EUROPÉENNE ?
Aujourd’hui on est le 22 mars. Il y a 52 ans naissait le Mouvement du 22 mars, qui après des prémices dès la fin de l’année 1967, à Strasbourg et à Nantes (sur une question de mixité dans les cités universitaires) annonçait à Paris, Mai 68.
On allait voir ce que l’on allait voir. C’était la lutte finale. Et l’on a vu : la plupart des gauchistes, anarchistes, membres de l’ultra-gauche et autres pro-situs de l’époque, qui fut aussi celle de mon adolescence – du moins ceux qui y voyaient un moyen de promotion sociale, pendant que tant d’autres se sont éteints, ou suicidés de désespoir – on fait de l’Internationale (inter+nations) un rêve mort auquel s’est substitué avec le temps, leur adoration en un nouveau Veau d’Or ou Bœuf Gras : le mondialisme capitalisme, impérialiste, belliciste, ultralibéral, uniformisant, totalitaire.
Et on les vit, tournant leurs vestes, mais ont-il vraiment tourné leur vestes d’arrivistes ? se lancer extatiques dans le militantisme américano-sioniste, dans celui d’une Europe anti-européenne de la destruction des peuples, des cultures, de la civilisation, en compagnie des éternels traîtres au Peuple (je veux parler des « « « socialistes » » ») ou des derniers représentants du stalinisme pseudo-communiste qui depuis une éternité n’ont plus le couteau entre les dents et ne mangent plus les petits enfants ; sans oublier le centre et la droite (le tout formant ce conglomérat d’idéologues dépassés se retrouvant peu ou prou dans le macronisme finalement).
Avec pour uniques mots d’ordre totalement déconnectés de la réalité : non au fascisme, non au racisme, non au populisme, non à l’antisémitisme. Crachant sur les peuples, les petites gens, les Gilets Jaunes, les exclus, les pauvres, contre une puissante volonté d’une réelle démocratie (directe, référendaire impérative, et non sur laquelle on s’assoit, etc)… Ayant un ennemi pratique pour assurer les réélections : le diable en personne le Rassemblement National, lui-même capitaliste, libéral, pro-européiste, donc concurrent.
Je n’oublie pas non plus parmi tous les crétins du mythe mondialiste et européiste, les têtes étroites des indépendantistes de diverses régions, dont on imagine qu’ils seraient laissés totalement à l’abandon en ce moment si ces régions étaient indépendantes, quand les « grandes nations « ou grands « état-nations » d’Europe sont eux-mêmes bien mal en point, grâce au trente ou quarante ans de dictature financière, de déclin, de restriction, et de paiement d’une dette irréelle et usurière sur du néant.
Mais je ne développe pas. Juste à dire que dans « Internationale », il y a deux mots « Inter » et « nationale ». Et je constate que l’Italie est aidée, connaît « la solidarité internationale effective » non pas avec les pays d’Europe, ou plus étroitement les pays latins quand eux-mêmes sont dans un caca monstre ; mais avec la Chine, le Venezuela et Cuba, La Russie (ou encore l’Inde) pays dont on (les media dominants) nous dit qu’ils seraient la lie du Monde.
Il est grandement temps de quitter cette triste sinécure, ce fléau pire qu’un virus dirigé par une véritable maffia ; et d’en finir avec tous ces partis également maffieux ou imbéciles, ou les deux, qui sont imprégnés de l’idéologie mortifère européiste.
Il serait tant de mettre en place le FREXIT. La majorité des électeurs, contre l’avis pratiquement de tous les partis d’alors, a voté NON en 2005 à ce qui préludait au désastre présent. Rappelons-nous !
***
À LIRE, extrait du site de l’UPR :
22 mars 2020
Les Tchèques ont volé 680 000 masques et respirateurs que
la Chine avait donnés à l’Italie pour sauver des milliers
d’Italiens en urgence absolue !
Alors que le nombre de morts du coronavirus en Italie a
enregistré un nouveau record de décès hier samedi
21 mars (793 personnes décédées en 24 heures, soit 4 825
morts depuis l’apparition de l’épidémie de l’autre
côté des Alpes), le grand quotidien La Repubblica a révélé,
également hier soir, une information proprement
inimaginable.
À savoir que la République Tchèque a été contrainte
de reconnaître avoir détourné… 680 000 masques et
respirateurs de réanimation faisant partie d’envois
d’aide humanitaire chinoise d’urgence à destination de
l’Italie !
Cette ignominie a été révélée par un étudiant tchèque,
qui a envoyé des photos aux médias italiens. On peut
y voir en effet des caisses d’aide humanitaire chinoises
dans des voitures de police tchèque. À l’intérieur, en
plus des masques et des respirateurs, des messages de
soutien du gouvernement chinois aux Italiens….
Sources : La Repubblica et RTL
Pourtant, les Italiens versent chaque année 300 à 400
millions € aux Tchèques via les « aides européennes »
Ce scandale absolu révèle toute l’horreur, le cynisme,
la crapulerie et le mensonge de la prétendue « solidarité
européenne ».
Pour information, on peut estimer en effet que :
– l’Italie est contributrice nette de quelque 5,5 milliards
d’euros par an à l’Union européenne ;
– la République tchèque est bénéficiaire nette de quelque
3,4 milliards d’euros par an en provenance de l’Union
européenne (en réalité, versés par les pays “contributeurs
nets”) ;
– compte tenu du poids de l’Italie dans le budget
européen, les contribuables italiens versent chaque
année 300 à 400 millions d’euros aux Tchèques
via le système des “aides européennes”.
Les vrais amis de l’Italie sont ailleurs que dans l’UE
C’est dans le malheur que l’on reconnaît ses vrais amis.
Or, jour après jour, les Italiens découvrent la triste
vérité :
– d’une part, leurs prétendus “partenaires européens”
-dont les pays de l’est qu’ils ont tant aidés – ferment
leurs frontières, ne leur donnent aucune aide, et pire
encore leur volent les aides médicales d’urgence
venues de Chine pour sauver des milliers de vies !
– d’autre part, ce sont des pays constamment méprisés,
ridiculisés, calomniés et insultés par les européistes
qui leur viennent en aide pour lutter contre l’hécatombe !
On a ainsi appris il y a quelques jours que ce sont la
CHINE, CUBA et le VENEZUELA qui ont envoyé des
masques, des respirateurs, des médicaments et des
médecins à nos voisins italiens.
On apprend aujourd’hui que l’Italie attend maintenant
3 millions de masques en provenance d’INDE et de
RUSSIE.
CONCLUSION : sortir de l’UE est bien l’impératif national
N°1, en Italie comme en France.
Il y a quelques jours, Régis Debray expliquait que le
coronavirus révèle que
l’Union européenne n’est qu’un “pieux mensonge”. *
La réalité est bien plus grave encore que cela : les
européistes constituent une mafia arrogante,
incompétente et criminelle qui entraînent tout le continent
dans le désastre.
Le coronavirus apporte jour après jour que la sortie
de l’UE est bien l’impératif national n°1, en Italie comme
en France.
Non seulement, nous y retrouverons notre niveau de
vie, nos libertés publiques et notre démocratie, mais
nous pourrons rétablir nos services publics, à
commencer par le service hospitalier. Et nous
y retrouverons nos amitiés mondiales, en dehors
de toute idéologie mortifère.
François Asselineau
22 mars 2020 –
*
Un chacun me dit que, devant le scandale je suppose,
« les Tchèques ont rendu les masques ».
Et que « par ailleurs, les Chinois aident, mais se font
payer ». Certes, mais quand on sait qu’une usine italienne
qui fabrique des masques ou un objet sanitaire similaire
(je ne sais déjà plus) en a envoyé un avion entier aux
États-Unis (pas gratuit sans doute), il y a peu de jours !
On voit bien que l’Union Européenne, c’est de la foutaise totale,
un instrument de déclin programmé de l’Europe ; que le
libéralisme marche sur la tête ; et que les capitalistes n’ont
pas de patrie, ni de morale d’ailleurs. Aucune humanité.
Comme disait Lénine : « Les capitalistes nous vendront
jusqu’à la corde pour les pendre… ». Je rappelle qu’il disait
cela dans le cadre des premières années d’une « révolution »
financée par les banquiers allemands et aidée par l’industrie
états-unienne. Mascarade que tout ça. Et sur le dos du
prolétariat ouvrier que Trostsky fusillait à l’occasion comme
à Kronstadt, ou du prolétariat paysan comme en Ukraine.
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