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FLAVIE FLAMENT PRÉFACIÈRE

4 décembre 2019

Vous allez croire que ma potesse Poupinette est mon obsession, mais elle correspond si bien à notre époque décatie que je ne me lasse pas de la « dénigrer », ou pour le dire plus exactement : de contester la réalité de ses dires impunis (diffamatoires et incitateurs à un très probable assassinat par un malade ou un roublard auto-justicier) qui ont donc quand même été responsables de la mort d’un homme ; d’autant qu’en ce moment elle revient en force et « en toute innocence » pour nous rappeler ses « patents » (ou plutôt : ses pas tant) malheurs traumatiques passés, ancrés en elle par des gourous pseudo-psychiatres hyper-freudonneurs.

L’autre jour, je me suis dit : « mais au fait, ma Poupinette a republié en 2017 une seconde édition de son œuvre immortelle et je ne l’ai pas encore consultée (ou plutôt : auscultée) ». L’ayant glanée d’occasion, au prix le plus réduit qui soit, sur Internet, j’ai donc lu cette mesquine et lucrative version dite « non censurée » en quatrième de couverture . « Non censurée », c’est-à-dire où Poupette nomme en toutes lettres le « vieux photographe » ; chez elle et chez son piètre éditeur (paix à son âme!), « censuré » veut donc dire « interdit par la loi » qui s’oppose à la diffamation des vivants ; ou « sans risques », car très probablement jamais les héritières de David Hamilton ne porteront plainte pour « atteinte à la mémoire d’un mort ».

Et j’ai lu en particulier son « complément d’informations ». Et là j’ai pu constater encore une fois que cette Flavie Flament n’est absolument pas fiable dans ses dires (je pense que personne ne donnera la vertu d’un roman à une préface de livre disant, rappelant, énonçant le « vrai réel »). J’ai donc trouvé dans cette préface de quelques pages, quelques perles rares ou mieux, quelques perles difformes en phrases tordues qui disent par exemple :

Tout de suite, j’ai pensé à Manon, à Lucie, et à Alice. Celles dont je pressentais l’existence […] celles qui, avec un courage extraordinaire, sont sorties les premières de leur interminable silence pour venir jusqu’à moi… Découvrir nos visages est à chaque fois un choc : incrédules, nous nous observons comme des sœurs qui ignoraient leur existence. (pp. 12 et 13 de l’édition de poche illustrée d’une photographie de Lou Gable – jeune actrice du téléfilm éponyme du livre diffusé sur FR3 quelques mois après la mort du « méchant » – et dont la première réédition « revue et augmentée d’une préface » date de juin 2017).

À la lecture d’innombrables pages pipole dont certaines illustrées, je suis arrivé à la conclusion que la cohorte des accusatrices affirmées s’est réduite finalement à trois personnes : Flavie Flament, Alexia X. alias Alice (à moins que ce ne soit l’inverse, on ne sait plus) qui est déjà citée sous ce nom dans La Consolation comme je l’ai déjà évoqué dans un précédent article, et Élodie Durand. Les deux premières se connaissant parfaitement depuis la fin des années 80, puisque c’est par l’intermédiaire d’Alice et renseignements pris au préalable auprès de ses parents (comme il est expliqué dans l’un des articles du blog EnDéfensedeDavidHamilton) que Flavie a posé pour David Hamilton. Élodie ignorant l’existence des deux autres pour la simple raison qu’il y a plus ou moins une génération entre les deux premières et celle-ci. Pour être complet ajoutons que la dénommée Alice a quelques années de plus que Flavie.

Manon a disparu, comme Lucie, qui, si j’ai bien lu les gazettes, y est devenue Clémence, jeunette au début des années soixante (et ne voulant pas s’exprimer finalement) alors que Lucie (peut-être Manon précédemment citée) aurait été une fille de l’âge et de l’époque photographique de Flavie qui elle n’apparaît pas, non plus, sur la photographie répétée sur Internet et dans la presse des Trois Grâces « violées » : Flavie, Alexia et Élodie. Alexia de dos. Photographie d’Antoine Flament, le fils aîné.

Si Flavie pressentait, selon ses termes, l’existence de ses Manon et Lucie et autres (réelles ou pseudonymiques), elle ne pouvait « pressentir » l’existence d’Alexia-Alice puisqu’elle la connaissait depuis bien longtemps et qu’elle utilise même son pseudonyme pour la nommer dans son livre. L’une des rares jeunettes de son temps dont elle cite le prénom ou pseudonyme. D’ailleurs, on peut lire quelques lignes plus bas une sorte de demi-aveu à propos d’Alice lorsqu’elle écrit :

En échangeant nos photos, nous réalisons que nous sommes allées aux même endroits, que nous avons posé dans le même lit, que nous avons porté les mêmes robes, pris les mêmes poses… (idem, p. 13)

Et plus nettement encore quand elle affirme :

Alice, Manon et moi avons été violées [sic] par David Hamilton, à la même période, à la fin des années 80, au Cap-D’Agde.

J’ai déjà dit quelques mots, dans un précédent article, sur le statut très particulier d’Alexia et d’Élodie. Et je persiste à écrire qu’Alexia – longtemps et souvent modèle de David Hamilton, du moins apparaît-elle souvent sur les photos de David Hamilton – fut la déchue (au moins c’est ainsi qu’elle a dû le ressentir) du couple de modèles très amies et complices (selon des témoins amis de David Hamilton) qu’elle formait, aux temps des voyages à l’île Maurice où à l’île de Guam, avec Gertrude. Elle est la première (de ce que l’on en sait) qui a porté plainte contre David Hamilton ; je ne crois pas me tromper en disant qu’elle le fit après le mariage de David avec Gertrude (mais ça serait à vérifier). Dossier de plainte clos « sans suite » après enquête.

De même, Élodie Durand a fréquenté et apparemment a vécu plusieurs années, volontairement, avec David Hamilton, et a été présentée dans la presse comme sa jeune (et souriante) compagne, avant de porter plainte, ça serait la seconde, pour viol contre lui (viol classé en « non-lieu » également). J’ai déjà écrit que le cas de cette dernière du temps des dernières années de David Hamilton, qui semblent avoir été assez chaotiques, en termes financiers du moins, relève de la psychiatrie. Et je le dis sans me moquer car cette jeune femme, qui approche la trentaine, fait réellement pitié ; elle semble complètement « coincée », perdue. Et l’on peut se demander si son état mental a réellement quelque choses à voir avec David Hamilton ou de prétendus viols.

Avant de finir je noterai à nouveau la variabilité d’esprit de celle qui évoque encore en 2017, en cette préface comme en ses remerciements, en terme d’amour son fameux et fabuleux Vladimir (« que j’aime tant ») qui en cette fin d’année 2019 ne semble déjà plus exister (du moins dans ses dits et contre-dits de presse), comme il en fut de tous les autres et nombreux depuis sa jeunesse.

Enfin, la modestie et l’humilité n’ont jamais été le fort de Flavie Flament car je lis une fois de plus en cette préface (en page 13), en parlant d’elle et de ses compagnes « d’infortune » : Elles sont blondes, elles sont belles… Ce qui est sans doute plus grave pour elles que si elles étaient « brunes et moches ». Ou « boudins », mot dont elle aimait – dit-on – autrefois affubler certaines personnes de son entourage.

From → divers

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