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À PROPOS ENCORE DU ONZE SEPTEMBRE

14 septembre 2019

Deux textes à nouveau concernant ledit Onze septembre 2001 new-yorkais.

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– A –

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Onze septembre 2001 : les enregistrements sismiques dévoilent des signatures explosives sur les tours 1, 2 et 7 du World Trade Center de New-York.

Celui-ci est la refonte augmentée d’un article de JP Ciron paru le 11 septembre 2019 sur le site d’Agora Vox.

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Quelques rappels en préalable :

Les ondes sismiques sont créées lors d’une brusque libération d’énergie.

1 – Une explosion souterraine est sismiquement très similaire à un tremblement de terre.

Il y a plusieurs sortes d’ondes sismiques :

– les ondes dites P, c’est-à-dire Primaires, très rapides, qui avancent par compression.

– Les ondes dites S, ou ondes Secondaires, moins rapides.

– Les ondes dites « de surface » qui sont de type « Love wave » (du nom du mathématicien) ou  »Rayleigh wave » (du nom du mathématicien également). La « Rayleigh«  est moins rapide que la « Love« .

2 – Une explosion aérienne libère de l’énergie dans l’air. Dans ce cas, les ondes « P » sont simplement du son, qui ne produit pas de signaux sismiques ; sauf parfois quelques ondes de surface, sur une courte distance.

3 – Une explosion subaérienne (proche du sol au-dessus ou en-dessous), se divise en ondes aériennes (son) et en ondes de surface au sol.

Si l’on entend une explosion, elle est de l’une de ces deux dernières catégories d’ondes. Une explosion souterraine peut ne pas être entendue, mais produira des ondes sismiques (le sol tremble).

Ce onze septembre 2001, des signaux sismiques sont partis de New York, et ont été enregistrés par des sismographes dans plusieurs stations. Les enregistrements de la station de Palisades située à 34km, qui ont été publiés par le Lamont-Doherty Earth Observatory of Columbia University (LDEO) sont les plus nets et les plus précis.

Rappelons que l’explication officielle invoque comme sources de ces ondes sismiques la percussion des tours jumelles WTC1 et WTC2 par deux avions, et l’effondrement corrélatif de trois édifices fort conséquents : WTC1, WTC2 et WTC7.

Déjà là, il y aurait à rigoler (on ne nous a jamais montré la tour n° 7 subir quelque impact d’aéronef que ce soit) s’il n’y avait pas eu morts de nombreux êtres humains pris comme otages et cobayes dans ce qu’il est convenu d’appeler un acte de terrorisme d’un État contre son propre peuple. C’est sans doute ce qu’il est convenu de dénommer : « démocratie ».

Le Docteur André Rousseau (ancien chercheur au CNRS en géologie et géophysique, spécialiste des ondes acoustiques) a entrepris l’étude de ces enregistrements, et a publié (en anglais) ses conclusions en 2012 dans le Journal of 9-11 studies, volume 34 de novembre 2012, sous le titre de «  Were Explosives the Source of the Seismic Signals Emitted from New York on September 11, 2001 ? », article consultable et téléchargeable ici :

http://journalof911studies.com/resources/RousseauVol34November2012.pdf

Les éléments essentiels de son étude sont les suivants :

Pour ce qui concerne LES ENREGISTREMENT SISMIQUES ATTRIBUÉS AUX DEUX AVIONS SUR WTC1 ET WTC2, avec émission d’ondes « P », « S », et « de surface ».

L’auteur explique qu’un crash d’avion produit des fréquences d’ondes supérieures à 10 Hz ; et qu’elles sont souvent de plus de 100 Hz. Or, ici la fréquence observée (de l’ordre de 1 Hz) ne peut correspondre à des enregistrements de crashes, mais parfaitement à celle d’explosions (bombes, dynamite, TNT…). Tant pour WTC1 que WTC2. Plus précisément à des explosions de type subaériennes, autrement dit du type de ce qui a pu (et dû) se produire si les tours étaient munies d’explosifs ; et plus particulièrement sa base elle-même, et encore plus précisément les sous-sols des bâtiments.

Il précise également qu’un signal sismique d’un crash d’avion sur le haut d’une tour serait largement amorti avant même d’arriver au sol ; et ne serait plus perceptible par les capteurs au sol, 34 km plus loin. En effet, un avion est un objet substantiellement creux, et, lors du choc, son énergie cinétique se transforme en partie en chaleur, et le reste est transmis en vibrations, lesquelles se disperseraient rapidement dans la quantité d’éléments verticaux et horizontaux qui constituent la tour. Il ne resterait pas grand chose comme énergie à transmettre au sol (éventuellement un  »bruit » sismique accessoire, mesurable si le capteur sismique est suffisamment proche).

Or, très près de l’instant où l’avion heurtait le WTC1, les personnes préparant une réunion de l’ONU dans le WTC7, pour ne prendre que ce seul exemple, ont senti leur propre bâtiment trembler un moment et ont vu les lumières vaciller comme lors d’un séisme. Ce qui laisse supposer qu’un processus de destruction par explosifs avait été enclenché ; ce qui amena dans un second temps la chute verticale des deux premières tours dans des mouvements parfaitement maîtrisés et planifiés, comme dans des destructions bien contrôlées d’immeubles.

L’auteur fait aussi remarquer que la magnitude de ces deux impacts supposés d’avions sur les tours jumelles sont dissemblables : en termes d’énergie, la signature de l’impact sur le WTC1 est pratiquement le double de celle du WTC2. Là aussi la seule explication valide est que l’on a utilisé deux fois plus d’explosifs pour abattre la tour « une » que pour abattre la tour « deux ». Et/ou alors que les explosifs n’étaient pas agencés de la même manière, se trouvaient plus bas ou plus concentrés vers le bas dans la tour « une ».

Notons ce qu’en disait en 2001, un certain Donald Trump qui n’était encore qu’un simple entrepreneur, spécialisé dans la construction de tours justement, et comme auraient pu le dire tant d’autres personnes au fait de la construction de gratte-ciels, ou même douées de simple bon sens, à propos de la solidité des tours jumelles 1 et 2 :

Comment un avion, même un 767 ou un 747 ou quoi que ce soit d’autre aurait-il pu passer à travers l’acier ? Je pense qu’ils [les méchants terroristes d’opérette] n’avaient pas seulement un avion, mais aussi des bombes qui explosaient presque simultanément parce que je ne peux pas imaginer que quoi que ce soit puisse passer à travers ce mur… Je pense juste qu’il y avait un avion avec plus que du carburant.” *

C’est ici :  https://www.dailymotion.com/video/x5c3x60

Ou comme on pourrait le dire aujourd’hui : derrière le décorum et effets spéciaux hollywoodiens (parfois minables) propres à cette « quintessence abjecte » de la société du spectacle contemporain(e), se cachait l’essentiel : les explosifs mis en place depuis un certain temps dans les trois tours. Puis leurs explosions. Enclenchées par qui ? Là est la question essentielle : sans doute un mélange de CIA officielle ou officieuse, de milieux interlopes de « rebelles » et faucons (tout en en étant de vrais… cons) de l’armée nord-américaine, ou plus précisément du complexe militaro-industriel …

Sans oublier bien évidemment le Mossad. Ce dernier a dû plus particulièrement s’occuper de la tour numéro 7, celle qui abritait des archives de la CIA, qui n’a reçu aucun avion, mais qui était toute nouvelle acquisition d’un juif-sioniste qui avait l’air d’être bien au courant de ce qui se tramait et allait arriver bientôt. Mais c’est un autre sujet.

* Sa conclusion est également à remarquer : « Ce pays est différent aujourd’hui, et les choses vont changer, pour de longues années à venir. »

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II – Pour ce qui concerne LES ENREGISTREMENTS SISMIQUES ATTRIBUÉS À L’EFFONDREMENT DES TOURS.

Lors de l’effondrement des tours jumelles, la masse individuelle moyenne des fragments solides tombés au sol étaient relativement faible, et leur chute s’est étalée sur une dizaine de secondes, ce qui est très long en termes géophysiques. Et ce ne peut être, ce qui a été entendu par les témoins comme un long « bruit » de chutes, ou des vibrations prolongées, qui ont pu donner au niveau du sol, des enregistrements s’apparentant à une secousse tellurique.

Comme si tout avait été pulvérisé. D’ailleurs il a été retrouvé des poutrelles métalliques proprement brisées, sciées à la base, découpées telles qu’elles semblent toutes avoir subi un même traitement radical de quelque super-chalumeau : l’attaque simultanée, très bien agencée sur toutes les poutrelles majeures de la tour, d’une chaleur considérable qui ne peut s’expliquer que par l’usage de charges d’explosifs de très forte puissance posées aux endroits adéquats ; le tout plutôt bien synchronisé ; et certainement pas par l’action d’un simple feu de carburant « ridicule », d’ailleurs localisé vers le sommet des tours.

La forme  »en cloche » de l’enregistrement sismique le confirme, qui est caractéristique d’une source d’énergie par impulsion, et non par percussion de quantité de débris sur le sol. Il faut dire que l’énorme masse d’une tour n’est pas un bloc compact qui serait tombé au sol comme un météore massif. Il s’agit de débris et d’énormes nuages de poussières. Ce qui se traduirait au sol par un  »bruit » sismique de différentes magnitudes, étalés dans le temps, qui est largement insuffisant pour créer des ondes sismiques.

Enfin (façon de parler), les deux Tours  »jumelles » WTC1 et WTC2 avaient les mêmes hauteur et dimensions, la même structures externe et interne, et, à peu de chose près, la même localisation géographique.

En vertu de la thèse officielle (incendies affaiblissant les structures métalliques suite à un choc d’aéronef), leur effondrement devrait être très similaire, et donc produire des signaux sismiques comparables. Or, contrairement à ce que cette thèse suggérerait, les signaux sismiques enregistrés sont très différents.

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L’enregistrement des signaux sismiques du WTC1, tour qui s’est effondrée en deuxième, met en évidence trois types d’ondes, qui sont caractéristiques d’une brève et puissante explosion intervenue dans un milieu confiné, solide, compact, proche du sous-sol de la tour. La vitesse des différentes ondes enregistrées est parfaitement cohérente avec le terrain rencontré entre le WTC1 et Palisades.

Ont été enregistrées une « P wave » qui arrive la première (6000m/s), suivie de la « S wave  » (3500 m/s), et pour finir, l’onde de surface : une « Rayleigh wave » (1800 m/s).

Parmi tant et plus de témoignages retenons ceux-ci :

– Une caméra sur tripode filmait le WTC quand, quelques secondes avant l’effondrement, une vibration a fait trembler l’image comme lors d’un tremblement de terre (séquence qui a été enregistrée).

– Un assistant de commissaire a déclaré avoir entendu un grondement, puis le building est tombé après qu’il eut vu un  »flash-flash-flash » (sic), des flashes lumineux au niveau bas de la tour.

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L’enregistrement du WTC2, tour tombée en premier, ne montre aucune trace de « P wave » ni de « S wave ». La « Rayleigh wave » (2125 m/s) est semble-t-il suivie par une seconde onde, 4 secondes plus tard. Chacune ayant une amplitude inférieure à celle du WTC1.

En fait, là le processus explosif semble avoir eu plus de mal à se mettre en marche ici. Moins bien synchrone ? Une partie des explosifs n’explosant pas ? De plus, cette destruction, ce collapsus (collapse comme on dit en anglais) est intervenu après une ou plusieurs explosions subaériennes qui n’ont pas été entendues, sauf à proximité immédiate de la tour.

Quelques autres témoignages :

– Un officier a senti le sol trembler, puis a entendu un bruit terrible, alors des débris commencèrent à tomber. Un peu plus tard le même scénario s’est reproduisit, et il comprit que l’autre tour, le WTC1, tombait elle aussi.

– Un pompier a déclaré que, tout d’un coup, il y eut une explosion.

– Un autre pompier évoque lui aussi une violente explosion dans le WTC2, avec « comme du feu » qui était éjecté à une trentaine de mètres de chaque côté ; puis, tout d’un coup, le sommet de la tour à commencé à s’effondrer.

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Pour ce qui concerne le WTC7, tour beaucoup plus basse située tout à côté des deux précédentes, et rappelons-le aucunement touchée par aucun avion, et qui s’est effondrée (notons-le) après qu’il y eut une alerte demandant instamment de la quitter, l’enregistrement des signaux présente une structure similaire à celle du WTC2 : pas de «P wave » ni de « S wave » et, semble-t-il, deux ondes de surface « Rayleigh wave » (2200 m/s) séparées d’environ 7 secondes. Enfin tout ce qui peut relever d’une explosion subaérienne. De plus, l’amplitude de ces ondes est similaire à celle qui fut émise vers le moment du crash (ou pseudo-crash).

Ici aussi, un témoin dit avoir entendu « comme un coup de tonnerre », qui fut suivi d’une onde de choc qui s’est propagée sur tout le bâtiment, faisant éclater les fenêtres vers l’extérieur ; une seconde plus tard, le niveau du bas (notons-le, ici également) a cédé, et tout l’immeuble a suivi.

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La conclusion d’André Rousseau est claire et précise :

1 – La nature des ondes enregistrées, leurs vitesses de propagation, leurs fréquences et leurs magnitudes invalident les explications officielles : crashes d’avions qui s’écrasent à pleine vitesse (ce qui est d’ailleurs improbable aussi près du sol) sur deux tours, ou plus exactement qui (tel qu’on nous le montre) entrent « comme dans du beurre » dans deux tours et ceci sans destruction apparente, sans pulvérisation externe des deux aéronefs au moment même du choc, suivis d’incendies destructeurs provoqués par le kérosène et … l’opération du Saint-Esprit pour la tour numéro sept.

2 – Les démolitions contrôlées, suggérée par l’observation visuelle et par les témoignages, est confirmée et démontrée par l’analyse des ondes sismiques émises tout près des moments des impacts des avions ** et des effondrements.

Pour les détails technique et pour qui lit l’anglais, il suffit de consulter son article donné en référence au début de ce texte.

Plus le temps passe, plus l’émotion s’estompe et plus la Raison nous dit que nous avons vraiment eu affaire à de mauvais scénaristes ; par contre, à de parfaits manipulateurs des masses (y compris desdits intellectuels et autres « élites), et, comme au temps de Hiroshima et de Nagasaki, à de véritables et ignobles salopards. Des déchets de l’humanité.

** Ou supposés impacts de supposés avions. Les manipulations d’images cela existe ; des livres ont été écrits sur le sujet il y a déjà bien longtemps pour certains. C’est à la base même de la propagande de temps de paix comme de temps de guerre, depuis que la photographie existe ; voir les photographies de l’époque stalinienne où certains personnages avaient été effacés ; voir certaines photographies dont la signification change selon le cadrage ; voir le simple poids émotionnel de certaines vidéos ou certaines photographies (qui ne connaît pas la photographie d’un enfant juif (dit-on) levant les mains lors de la Seconde guerre mondiale, ou de cette jeunette qui court brûlée en hurlant lors de la guerre du Vietnam) ; voir encore le feuilleton aux multiples épisodes du « péplum lunaire»  nord-américain tourné en studio lors de la Guerre froide ; voir les hologrammes justement apparus dans les temps du Onze septembre. Etc. Ou voir ce que l’on commente sciemment de travers, ou que l’on ne nous montre pas, justement, dans les media de la bien-pensance, mais uniquement sur des sites « dissidents » d’Internet.

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– B –

Lettre ouverte à deux mains.

De François Roby et François Sebesi

Source : https://aitia.fr/erd/lettre-ouverte-a-deux-mains/

11 septembre 2019

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La déclaration suivante a été rédigée à l’occasion d’une conférence commune de mon ami François Sebesi et moi-même, où nous tentions de remettre de façon pédagogique un peu de raison dans le discours dominant, aujourd’hui encore fortement obscurantiste, qui enveloppe les[dits] attentats terroristes du 11 septembre 2001.

Dix-huit ans déjà, et pourtant des institutions, qu’elles soient médiatiques ou même académiques, bien loin de prendre leurs responsabilités d’adultes. Sans doute est-ce là une preuve de plus de leur non-représentativité du monde réel, composé d’hommes et de femmes devant faire face tous les jours à des réalités concrètes au lieu de tirer leurs revenus d’un discours visant à les masquer.

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Chers collègues,

Physiciens, ingénieurs,

Enseignants, chercheurs, ou les deux,

De France et d’ailleurs,

Nous avons le privilège de parler une langue universelle : la physique, émanation de la raison humaine, mais qui nous permet d’appréhender la Nature dans son ensemble. Une langue qui ne connaît aucune frontière, ni géographique, ni ethnique, ni religieuse ou culturelle.

Ce privilège entraîne un devoir : la cohérence et la rigueur d’un discours, qu’il soit tenu en langue vernaculaire dans le cadre feutré de colloques, ou vulgarisé comme aujourd’hui vers le grand public. L’erreur est certes tolérée, mais pas la tromperie délibérée. Errare humanum est… perseverare diabolicum.

Le 21 février 2017, l’Assemblée nationale a adopté la résolution n°926 intitulée « sur les sciences et le progrès dans la République » qui précise notamment :

« Considérant que la culture scientifique est le ferment indispensable pour des citoyens éclairés et responsables »
« [L’Assemblée nationale] souhaite rappeler que la science […] constitue […] un bien commun, […] en ouvrant les perspectives culturelles des citoyens à la recherche d’une meilleure compréhension du monde »

Mon camarade François Sebesi et moi-même souscrivons pleinement à ces remarques.

Le 11 septembre 2001, le plus gigantesque bobard de tous les temps (fake news pour ceux qui ne comprennent plus que le globish) terrorisa la quasi-totalité de l’humanité. Au prix d’une violation flagrante d’une grande partie des lois de la physique, comme les lois du mouvement de Newton ou les premier et deuxième principes de la thermodynamique, tous enseignés dès la première année de l’université, des media planétaires nous contèrent la fable de Ben Laden et des 19 pirates, afin de justifier une campagne de guerres d’agression au Moyen-Orient qui n’a toujours pas pris fin.

À quelques rares exceptions près, chers collègues, nous sommes restés muets ou, pire, avons avalisé la « théorie du complot officielle », la fable de Ben Laden et des 19 pirates.

Comme vous, chers collègues, je ne suis qu’un petit bourgeon qui croît sur un arbre aux racines et aux branches très anciennes. Mon initiation à la physique, je la dois à mon premier professeur, M. Monnet, au lycée public de Riom. Il nous répétait souvent : « si tu n’as pas un peu de sens physique, si tu es perdu sans équation à résoudre, ne fais pas de physique ! ».

Il avait raison. Hormis de rares spécialités de la physique où le bon sens est peu utile voire nuisible, la plupart des situations concrètes impliquant des objets macroscopiques relèvent d’une physique où le « sens commun » est le premier guide.

Ce sens commun, nous avons tacitement accepté son viol le 11 septembre 2001, et celui de la physique avec. Moi comme les autres, qui ai cru aux avions perforateurs de gratte-ciel pendant 13 ans, et qui ai mis encore un peu plus de temps pour comprendre l’origine nucléaire de la destruction du World Trade Center. Et encore, dans les deux cas, parce que des personnes m’auront montré la solution ; commettant aussi elles-mêmes des erreurs, mais dissipant surtout les miennes. La connaissance se construit collectivement.

Chers collègues, vous avez pour la plupart, et comme moi pendant longtemps, dédaigné vous intéresser à ce mensonge planétaire, sous prétexte que de nombreux farfelus s’y intéressaient également. Ce qui est exact, mais la théorie du complot officielle étant elle-même des plus farfelues, cela ne saurait constituer une excuse. De même, vous ne sauriez être sensibles, si pour vous la précision du langage est la condition nécessaire à la clarté des idées, aux anathèmes de « complotisme », particulièrement ridicules pour cet événement dont personne ne conteste qu’il soit le résultat d’un complot.

Quelques-uns d’entre nous ont compris, par exemple en publiant un article dans la revue Europhysics News pour le quinzième anniversaire de ces attentats, qu’il était temps de ne plus se taire, et de parler simple et clair. Mon excellent professeur de mathématiques en première année de DEUG, M. Coffi N’Ketsia, aurait dit sans doute, comme lorsqu’il s’adressait à un étudiant qui masquait son ignorance par un discours verbeux : « Il faut arrêter de faire des palabres sous les baobabs ! ».

Je n’ai bien sûr pas la prétention de connaître à la perfection la physique, et surtout pas ses sommets les plus élevés. Mais je sais qu’aucune cime n’est stable sans une base solide, or c’est bien cette base que certains ont voulu détruire le 11 septembre 2001, en plus des vies humaines, afin de briser ce qui nous relie tous, et de nous rendre esclaves de nos émotions. Pour la survie de l’édifice, il est nécessaire de remettre la base d’aplomb.

Chers collègues, cette trop longue attente ne vous laisse plus le choix qu’entre le suicide et la gloire. Suicide intellectuel pour ceux qui continueront à valider la fable de Ben Laden et des 19 pirates, même si elle viole la plupart des lois de la physique qu’ils enseignent ou utilisent quotidiennement ; ou gloire renouvelée pour une science qui a ici une occasion rêvée d’illustrer sa puissance et son universalité. Et je ne parle même pas de sa contribution à la paix.

Oui, « la science […] constitue […] un bien commun, […] en ouvrant les perspectives culturelles des citoyens à la recherche d’une meilleure compréhension du monde ». Encore faut-il ne pas la trahir.

Vous pouvez bien sûr contester ce que mon camarade François Sebesi et moi-même avons exposé ici, à savoir d’une part qu’aucun avion de ligne n’a percuté les Tours Jumelles le 11 septembre 2001, ce qui implique une inversion de paradigme complète sur le rôle de certains media dans cet événement, et d’autre part que ces tours furent détruites au moyen d’explosions nucléaires souterraines, ainsi que la tour n°7, ce qui n’implique rien d’autre que de chercher à comprendre pourquoi. Cette liberté de critique est une condition nécessaire à notre activité. Mais vous devez le faire dans les termes et selon les règles du débat scientifique, que nous accueillons volontiers et même réclamons.

Ceux qui n’ont pas la chance, comme nous, de parler cette langue universelle qu’est la physique, attendent beaucoup de nous, qui sommes pour la plupart au service du peuple, car payés par lui.

Je l’ai déjà dit, je ne suis que le prolongement de ceux qui m’ont formé, directement ou non, et qui sont nombreux. Je terminerai donc par un dernier hommage, mais en forme d’avertissement. Lors de mon doctorat, je fus ébloui par l’acuité et la profondeur d’un petit livre au titre fort peu racoleur, Les constantes universelles, de Gilles Cohen-Tannoudji, le frère de Claude, un de nos prix Nobel de physique. Lorsque je fis part de mon émerveillement à mon entourage de physiciens, j’eus souvent pour commentaire que « Gilles, c’est celui des deux qui n’a rien fait ». Effectivement, il n’a pas eu le prix Nobel. Mais que des gens très éduqués puissent dire de l’auteur d’une pensée si profonde et si éclairante sur les horizons de notre connaissance qu’il « n’a rien fait » m’a démontré que le monde académique était riche en idiots de luxe.

À vous de me faire mentir.

François Roby

From → divers

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