« I was always convinced that he didn’t kill himself. Now it seems as if he was indeed killed« .
(Un ami de David Hamilton)

David Hamilton à Paris en 2015, photo exclusive.
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1. David Hamilton a été assassiné
Nous répétons sur ce blog, depuis trois ans, nous crions dans le désert que David Hamilton a été assassiné. La grande presse, dans l’immense paresse intellectuelle qui la caractérise (notez: presse / paresse), ne le relève pas. Ou plutôt: dans le climat de cette haine viscérale qu’il est politiquement correct de vouer à David Hamilton, elle ne le relève pas. Un mélange, le mélange habituel de mauvaise foi, de bêtise, de servilité, de conformisme. Le gros public, lui, et très naturellement, s’en fiche (le gros public pense que ce qui est important c’est Neymar et le mercato du foot, les séries américaines et les grossesses des starlettes). Les intellectuels (à l’exception de Roland Jaccard, qui a préfacé un de mes livres, ce dont je le remercie encore) n’ont pas bougé un seul doigt. Pourtant, inlassablement, nous répétons et répéterons, jusqu’à ce que la vérité éclate (et tant qu’on ne nous aura pas fourré la tête dans un sac de plastique): David Hamilton a été assassiné.
2. Eloge de la curiosité
Parmi les ennemis, tout comme parmi les amis (ou présumés tels) de David Hamilton, il y en a beaucoup, il y en a énormément qui assurent croire à la thèse du suicide. C’est nettement plus confortable! Nettement plus commode! Nettement moins dangereux! Ceux qui croient à la thèse de l’assassinat, en effet, même dans le milieu david-hamiltonien, risquent d’être peu à peu écartés et bannis; on pourrait par exemple cesser de leur adresser la parole ou de répondre à leurs courriels. « La curiosité est un vilain défaut ». Les gens qui posent trop de questions sont toujours mal vus. Pourtant, en vérité, la curiosité est une belle qualité. C’est la plus belle de toutes les qualités. C’est la nôtre aussi. Or, naturellement, l’image médiatique, la « façade » médiatique de l’affaire fatale à David Hamilton n’est qu’une toute petite partie de la réalité. Ici comme ailleurs, le récit médiatique est fait à l’usage des gogos, que ceux-ci soient défavorables ou favorables à David Hamilton.
3. « No matter, I’ve had a good life »
David Hamilton aurait dit à deux ou trois personnes, au mois de novembre 2016: « No matter I’ve had a good life« , et certains y voient, ou font semblant d’y voir un aveu de « suicide ».
Pas nous. On peut fort bien imaginer en effet quelqu’un, qui, craignant d’être assassiné (et David Hamilton, la chose est indéniable, avait déclaré publiquement et sur Internet, en octobre 2016, qu’il craignait d’être assassiné) qui s’exclame tout pareillement: « No matter I’ve had a good life« …
Certainement, qu’il se soit suicidé ou qu’on l’ait suicidé, il a eu une belle vie. Cela est hors de doute.
4. Affaire classée, pour la « grande » presse
Au mois d’octobre 2016, rappelons que Flavie Flament signe La Consolation aux éditions Jean-Claude Lattès (dont la présidente, notons-le rapidement pour qui l’ignorerait, était la fille de Robert Laffont, premier éditeur de David Hamilton en France). Les temps changent…
https://www.livreshebdo.fr/article/laurent-laffont-remplace-isabelle-laffont-la-tete-de-jc-lattes
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ditions_Jean-Claude_Latt%C3%A8s
Le 25 novembre 2016, David Hamilton est retrouvé mort. « Suicidé », dit la « version privilégiée ». Affaire vite classée.
Pas classée pour nous.
5. Vols et / ou cambriolages.
Il nous a été rapporté que, lors de la dernière exposition de David Hamilton ( https://www.purepeople.com/media/info-le-celebre-photographe-david-hami_m2855846 ), une photographie avait disparu mais que le grand artiste avait réussi à la récupérer, sous menace de porter plainte. Quelqu’un s’était servi au passage. (Nous pensons savoir qui était le voleur, d’autres le savent sans doute encore mieux. Mais c’est hors sujet, ce n’est là qu’une goutte d’eau dans l’océan des salauderies subies par David Hamilton).
Toujours lors de cette exposition, une autre personne présente ce jour-là en compagnie de David Hamilton, nous a raconté le vol d’autres photographies. Est-ce le même vol? Y a-t-il eu un vol, ou plusieurs vols? Quoi qu’il en soit, la responsabilité de ces vols a été attribuée « aux gitans », qui ont bon dos. Je ne crois pas à la culpabilité de « gitans » dans ce vol. Et je ne suis pas le seul.
Par ailleurs, en 2016, David Hamilton aurait semble-t-il subi un autre vol, un très curieux vol, concernant des centaines de ses albums (ceux qu’il espérait semble-t-il dédicacer à l’exposition de Namur, exposition qui fut ensuite annulée en octobre 2016 après la parution de l’oeuvrette de Flavie Flament). Dans quel lieu se trouvaient ces livres volés, ou censés avoir été volés? On ne peut plus le demander à David Hamilton puisqu’il est mort. On pourrait peut-être le demander aux « curateurs », « collaborateurs », « assistants », « comptables », « amis » (anonymes et fantomatiques, mais dont la presse cause si souvent) de David Hamilton. Le blog leur est ouvert…
Tout ceci pour dire que l’impression que nous retirons est que dans les dernières années de David Hamilton, et notamment pendant la dernière année de sa vie, il a été victime de plusieurs vols et / ou cambriolages. Seulement des coïncidences? Qui sait? Par rapport à 2015, quelque chose avait changé. Nous savons quoi, même si nous ne le dirons pas ici. Oui, les choses avaient changé autour de David Hamilton et, en 2016, il était davantage vulnérable qu’un an avant.
David Hamilton désormais levait exagérément le coude. De plus en plus distrait, il oubliait par exemple ses affaires dans le train et / ou se faisait voler son téléphone, ou des livres (ici aussi, nous pourrions raconter des anecdotes, et les démontrer, preuves à l’appui). Mais il n’y avait pas que la distraction due à son âge et à son état de santé. Il est à craindre que des gens aient été de plus en plus pressés de lui voler des photographies ou des livres, voire de lui extorquer de l’argent. Est-ce qu’il n’est pas raisonnable aussi de songer que des collectionneurs alléchés guettaient, dans l’ombre, le moment de sa mort? Au fond, est-ce que David Hamilton, en vie, n’ennuyait pas beaucoup de monde? Ce sont là de simples questions, qui, à la lumière de ce que nous savons, méritent d’être posées. Des questions qu’il est très facile d’illustrer par les propos tenus, par maintes personnes, publiquement, dans la presse.
S’il a donc subi vols et / ou cambriolages en 2016, comment ne pas se demander ce qui s’est passé de ce point de vue-là dès le 25 novembre, jour de sa mort?
Le corps de David Hamilton, ce soir-là, a été retrouvé dans son studio du 41 boulevard du Montparnasse.
6. A ce point, une parenthèse au sujet de ce studio.
Un de nos correspondants a gardé le souvenir que voici du studio de David Hamilton. C’est un souvenir qui remonte à il y a quelques années déjà, et que nous citons à titre principalement informatif:
« There was a big mess, with pictures hanging around everywhere. There must have been hundreds. There was only a small path in the middle. Very messy, to be honest. Most of the pictures that the press sometimes shows are those of the front house, but David’s apartment was in the back. You could watch a flat roof through the window of his workplace with papers, slides and pictures hanging around. From the corridor, you entered the living room. On the right was a door to the kitchen. There was also a door on the left if I remember correctly. It must have been the bathroom door, but I’ve never been there. The door was closed. The apartment was relatively small, maybe 45 square meters, I guess. Everything was stuffed with old furniture, but nothing important. The kind of rosewood cabinetry from the 60’s mingled with the interior equipment of the 80s ».
En français:
« Il y avait un grand désordre, avec des images traînant partout. Il devait y en avoir des centaines. Il n’y avait qu’un petit chemin au milieu. Très désordonné, pour être honnête. La plupart des photos que la presse montre parfois sont celles de la maison de l’avant, mais l’appartement de David était à l’arrière. Vous pouviez regarder un toit plat à travers la fenêtre de son lieu de travail avec des papiers, des diapositives et des photos qui traînaient. Du couloir, vous entriez dans le salon. À droite se trouvait une porte donnant sur la cuisine. Il y avait aussi une porte à gauche si je me souviens bien. Ce devait être la porte de la salle de bain, mais je n’y suis jamais allé. La porte était fermée. L’appartement était relativement petit, peut-être 45 mètres carrés, je suppose. Tout était bourré de vieux meubles, mais rien d’important. Le genre d’armoires en palissandre des années 60 se mêlait à l’équipement intérieur des années 80 ».
Notre correspondant poursuit :
« David has always made a secret of everything. It was as if he did not want too many people in his Paris apartment. I think the apartment allowed him to do things he did not want to know everyone. By that I mean, where he could live a little in disorder, but without damaging his reputation. A kind of refuge. I also wonder why he would have killed himself there. If I wanted to kill myself, I would have done it with a last view of the sunset from its balcony. But there might have been something in the apartment that mattered more to him than you think. Who knows. I focused much more on the details than on the apartment itself. I was swept away by all the slides and pictures ».
En français:
« David a toujours fait un secret de tout. C’était comme s’il ne voulait pas trop de monde dans son appartement parisien. Je pense que l’appartement lui permettait de faire des choses qu’il ne voulait pas faire connaître à tout le monde. J’entends par là, où il pourrait vivre un peu dans le désordre, mais sans nuire à sa réputation. Une sorte de refuge. Je me demande aussi pourquoi il se serait tué là. Si je voulais me tuer, je l’aurais fait avec une dernière vue sur le coucher de soleil depuis son balcon. Mais il y avait peut-être quelque chose dans l’appartement qui avait plus d’importance pour lui qu’on ne le pense. Qui sait. Je me suis concentré beaucoup plus sur les détails que sur l’appartement lui-même. J’ai été emporté par toutes les diapositives et les images ».
Conclusion de mon correspondant :
« Everyone wants to have information about his apartment in Paris. Whenever I meet someone and we talk about David it is the question « Have you been in his apartment in Paris » that comes up. The apartment in Paris is something special« .
En français:
« Tout le monde veut avoir des informations sur son appartement à Paris. Chaque fois que je rencontre quelqu’un et que nous parlons de David, c’est la question « As-tu été dans son appartement à Paris? »… L’appartement à Paris est quelque chose de spécial « .
7. Notre blog révèle, maintenant, ce que la presse ou quiconque n’a JAMAIS dit: l’autre chambre, le « sanctuaire »!!!
Au 41 boulevard du Montparnasse, David Hamilton avait en effet la jouissance d’une autre petite chambre, et cela au même étage. Plusieurs personnes peuvent en témoigner. C’était peut-être le vrai lieu de vie de David Hamilton. Certes, cette chambre servait comme chambre d’amis (et, à l’occasion, David Hamilton y recevait sa famille, par exemple quand ses soeurs venaient à Paris).
Mais surtout, c’était le « sanctuaire » de son art, où David Hamilton entreposait – depuis 2015 – une partie de ses oeuvres et de ses archives.
Une question évidente à nos yeux se pose: puisque, selon les termes de notre correspondant anglo-saxon, « il y avait peut-être quelque chose dans l’appartement qui avait plus d’importance pour lui qu’on ne le pense« , est-ce que quelque chose a été volé, le 25 novembre 2016, ou bien dans le studio de David Hamilton, ou bien dans cette annexe ?
Parce que, voilà, lorsque les gens se suicident, cela n’entraîne pas la disparition d’objets (par exemple, des photos ou des dossiers). Or, si l’on avait la preuve que David Hamilton s’est « suicidé » (sic) non seulement avec « la porte de son studio ouverte » (re-sic) mais que, EN PLUS, sa petite chambre a été vidée ou visitée le 25 novembre, est-ce que le suicide resterait malgré tout « la piste privilégiée » (sic) par les enquêteurs et par les aliborons de la grande presse?…
On suppose, comme d’habitude, que la police (le 25 novembre 2016 et les jours suivants) a fait les vérifications qui s’imposaient. On le suppose, dis-je, parce que malheureusement, les autorités françaises n’ont convoqué aucune conférence de presse au sujet de la mort de David Hamilton, bien que celui-ci ait été une personnalité artistique de renommée mondiale… Bizarre, vous avez dit bizarre?
Nous répétons notre question: est-ce que quelque chose a été volé à David Hamilton, dans son studio ou dans son « sanctuaire », le 25 novembre (ou dans les semaines précédentes, par exemple pendant qu’il était absent de Paris)?

David Hamilton dans le « sanctuaire », ouvrant l’un de ses dossiers contenant des photographies de son immense oeuvre artistique. PHOTO EXCLUSIVE.
8. Le sanctuaire
Une description aussi précise que possible de ce « sanctuaire » ne sera sans doute pas inutile. D’autant plus que les informations qui suivent sont exclusives et inédites.
Quand vous montez les escaliers du 41 boulevard du Montparnasse, au premier étage, à gauche et quasiment en face, il y a la porte qui fut celle de David Hamilton et, légèrement à droite, la porte des gardiens. (Nous avons publié, sur ce blog, des photographies prises à cet endroit le 26 novembre 2016 au matin)
Si vous empruntez le couloir à gauche de la porte de David Hamilton, vous trouvez une autre porte, perpendiculaire. Si vous ouvrez cette porte, il y a un couloir sur la droite. Au bout dudit couloir il y a une chambre. Cette chambre, David Hamilton l’avait prise en location (depuis 2015). Elle a une fenêtre qui donne sur un toit plat, le même toit que celui que l’on voit depuis le studio de David Hamilton.
Notons par complet souci d’exhaustivité qu’avant la chambre que David Hamilton louait, dans ce même couloir il y a, à gauche, une autre chambre et, à droite, une salle de bains ( à disposition des habitants des deux chambres). On suppose que la police, après le 25 novembre, a enquêté sur le ou les locataires de ce couloir. Mais avant de le supposer, il faudrait savoir si les autorités françaises ont jugé bon d’enquêter sur la mort de David Hamilton…
Le « sanctuaire », il semble que beaucoup de gens, même des gens qui pour certains étaient (ou avaient été, ou se croyaient très proches) de David Hamilton, ne savaient pas (ou, à tout le moins, disaient ne pas savoir) ce qui y était entreposé. Il se peut.
Mais en toute logique, en tout bon sens, en toute professionnalité policière aussi, des enquêteurs auraient dû se demander, après la découverte du corps de David Hamilton: qui avait les clés du studio? Et qui avait les clés de la petite chambre ?
Encore fallait-il, pour ça, bien sûr, que les policiers soient mis au courant de l’existence de la petite chambre.

Photographie du « sanctuaire » de David Hamilton. Photo exclusive.
9. Rappel, la presse: « David Hamilton trouvé dans son studio avec la porte ouverte par un policier » (studio dont la femme du policier, gardienne de l’immeuble, avait les clés).
Est-ce que la gardienne de l’immeuble (rappelons-le: l’épouse du policier qui a découvert le corps de David Hamilton « suicidé » dans son studio « avec la porte ouverte »), comme il est d’usage, avait les clés de David Hamilton?… Selon plusieurs sources recoupées, la réponse est: oui, cette gardienne avait la clé.
Et qui d’autre encore? Beaucoup de personnes, me semble-t-il. Trop, peut-être. On pourrait le demander aux innombrables « curateurs », « collaborateurs », « assistants », « comptables », « amis » de David Hamilton.
Crevons toujours davantage l’abbcès. Pour commencer, ce studio, devons-nous encore vraiment l’appeler « le studio de David Hamilton »? A-t-on vérifié que ce studio appartenait encore effectivement à David Hamilton? La réponse est: non. On n’a pas vérifié.
A nous donc, comme d’habitude, d’apporter la réponse. La vérité (jamais dite puliquement par personne) est que David Hamilton n’était plus chez lui à Ramatuelle, propriété de Mona depuis les années 1980. Et qu’il n’était plus chez lui à Paris, non plus, car légalement son studio ne lui appartenait plus. Il appartenait (et il appartient) à son ex-épouse, Gertrude.

Le « sanctuaire » de David Hamilton. Photo exclusive.
10. Y a-t-il eu vol ou cambriolage dans le studio, le 25 novembre?
Nous n’en savons rien. Selon certaines sources, le 25 novembre 2016, pas de traces de luttes et pas d’objets déplacés, paraît-il. Ce témoignage, nous l’enregistrons, comme nous enregistrons tous les témoignages; mais nous ne sommes pas en mesure de juger de son authenticité. Nous n’avons pas (ou pas encore) d’opinion à son sujet. Il ne nous a pas non plus été possible de nous entretenir avec des secouristes ou des médecins ayant opéré 41 boulevard du Montparnasse le 25 novembre 2016, ce qui serait utile à notre enquête. Nous n’avons jamais pu parler, non plus, avec la gardienne d’immeuble et son mari policier. Notre blog leur est largement ouvert, à tous, bien entendu.
Un tel a dit à un tel, qui a dit à un tel, qui m’a dit que David Hamilton aurait été trouvé avec un coussin derrière la tête. C’est possible. Mais je n’en sais rien. Au blog « En défense de David Hamilton », on ne croit pas à l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu des soucoupes volantes, le monstre du Loch Ness ou la Vierge Marie. Les enquêteurs de la police française devraient en savoir davantage, eux. A la simple condition, évidemment, qu’il y ait eu enquête…
11. La police, le 25 novembre 2016, a-t-elle été mise au courant de l’existence du « sanctuaire » ?
Voilà pour le studio. Une autre question (sans doute plus importante encore) est: que s’est-il passé, le 25 novembre, en ce qui concerne la chambre annexe? Le « sanctuaire »?
Est-ce que la police, le 25 novembre 2016, a été seulement mise au courant de l’existence au même étage d’une chambre que louait David Hamilton? Est-ce que l’on a ouvert la porte du couloir avant de le suivre, pour savoir qui habitait là?
Peut-on imaginer que la gardienne de l’immeuble, qui habite la porte à côté du « studio de David Hamilton », ait pu ne pas prévenir la police de l’existence de cette chambre dont, en outre, elle possédait sans doute les clés?
Peut-on imaginer que le mari de cette même gardienne de l’immeuble, policier de profession, qui habite la porte à côté du « studio de David Hamilton », n’ait pas prévenu lui non plus ses collègues de l’existence de cette chambre dont, en outre, lui et/ou sa femme avaient sans doute les clés?
Avouez que ça tiendrait de l’incroyable, un policier – un homme du métier – qui trouverait un homme de 83 ans mort « suicidé » avec un sac de plastique sur la tête et la porte de son studio ouverte, mais qui « oublierait » de parler à ses collègues policiers arrivés sur place (c’était ceux de la 3e DPJ) de l’existence, à quelques mètres de là, d’une chambre louée par le mort.
Nous, évidemment, on a confiance, on est certain que le policier mari de la gardienne de l’immeuble a dit tout ce qu’il savait à ses collègues. Pour en avoir pleine confirmation, il suffirait simplement de demander aux enquêteurs – à condition, juste, qu’il y ait eu enquête…
On ne révèle certes aucun secret en disant que le voisin est policier. « Le voisin, un policier qui exerce en Seine-Saint-Denis, a prévenu les secours » ( https://www.closermag.fr/people/tentative-de-suicide-de-david-hamilton-le-photographe-serait-mort-686981 ), « C’est un voisin, policier qui exerce en Seine-Saint-Denis, qui a découvert le corps du photographe » (https://www.telestar.fr/people/mort-de-david-hamilton-le-photographe-britannique-s-est-suicide-251209 ), etc, etc, etc. Voilà qui est très méritoire, bravo. Le même homme a trouvé David Hamilton et a prévenu les secours. Après ça comment ce policier aurait-il pu omettre de parler – à ses collègues de la 3e DPJ – de la petite chambre?!
Le 25 novembre 2016 peu après minuit, un officier de police judiciaire de la 3e DPJ a ensuite mis les scellés à la porte du « studio de David Hamilton » (enfin, le studio de Gertrude).
Voici les photos des scellés. Photos datant du 26 novembre 2016 au matin.
On serait curieux de savoir si cette même police a également mis les scellés à la porte de la petite chambre, au bout du couloir… Il suffirait de le demander aux enquêteurs – à condition, juste, qu’il y ait eu enquête.
Or, si cette petite chambre n’a pas été protégée, il y a sans doute ici un vague problème. Car dans cette chambre, un vol était plus que possible. Sur des étagères, se trouvaient des dossiers, des albums, des boîtes, des choses de grande valeur artistique, des photos de collection. Cette chambre pouvait donc susciter beaucoup de convoitises. Les convoitises de beaucoup de gens, d’ennemis de David Hamilton, de curieux, de collectionneurs. A-t-elle été cambriolée ou « visitée » le 25 novembre 2016?
Les deux endroits (le studio « de David Hamilton » et la chambre annexe) ne communiquent pas entre eux, mais en regardant (à gauche) depuis le studio, on peut voir la fenêtre de la chambre annexe. Entre les deux, il y a le toit plat d’un autre bâtiment (quelqu’un pourrait sauter par la fenêtre sans se faire le moindre mal). Question: le 25 novembre 2016, la fenêtre de David Hamilton était-elle ouverte? Quelqu’un était-il passé, dans un sens ou dans l’autre, par cette fenêtre? La police a vérifié, n’est-ce point? S’il y a eu enquête, il est possible de le savoir. Par contre, s’il n’y a pas eu enquête, tout devient plus difficile. Naturellement…
On pourrait peut-être demander ça (et le reste) aux anonymes mais bien connus « curateurs », « agents », « collaborateurs », « assistants », « amis » de David Hamilton.




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