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EXCLUSIF. Ces dames qui posaient plus ou moins nues pour David Hamilton, depuis lors devenues ou présumées écrivains…

14 juin 2018
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Vous vous souvenez peut-être, lors de la mort de David Hamilton, des propos de Catherine Breillat. Pas un mot de défense, de sa part,  pour David Hamilton. « Pédophile » (sic), David Hamilton? Catherine Breillat aurait pu le défendre. Ou, dans l’ignorance, au moins se taire. Mais non. « Peut-être a-t-il été entraîné par son obsession », répondait-elle.

Vous avez un ami, il meurt, on l’accuse d’avoir été assassin, voleur, violeur ou autre chose. Et vous, quand on vous interroge, vu que vous n’en savez rien, vous répondez, oh ben oui, p’têt ben qu’oui… Vous n’en savez rien, puisque vous dites « peut-être », mais « peut-être » que ceci, ou « peut-être » que cela…

Nous, au blog « En défense de David Hamilton », on a  un cerveau et on n’aime pas les « peut-être »…

Et alors, comme on est « peut-être » des obsédés sexuels, on va  se consoler dans notre collection de Playboy.

Qui donc va aller lire  un numéro de Playboy oublié? Un numéro de Playboy, même pas en français, car c’est l’édition américaine, datant de… juin 1972 ?

Les gens comme il faut lisent les magazines de 2018 consacrés aux mémères contemporaines.

Mais Playboy? Un Playboy de 1972?

Personne!

Personne signifiant sauf le blog « En défense de David Hamilton »… Naturellement!

Tiens, la voici, la couverture de ce n° de juin 1972.

Playboy, juin 1972. Couverture. Edition américaine.

 

Et qu’est-ce qu’on y trouve, dis donc, dans le numéro de juin 1972 de Playboy – US ?

Un article, en particulier, retient notre attention de « peut-être » obsédés! Obsédés par la vérité…

 

Oh my God! THOSE SEXY FRENCH LITERARY LADIES?

Oh my God you know what I mean?

Des dames littéraires françaises et sexy !? Où ça?

Qui ça peut-il bien être?

Voici la première page, complète et intégrale, de l’article extrait de Playboy-US, juin 1972. Photo David Hamilton. Le monsieur, sur la photo, était un éditeur français.

 

Un article, donc, intitulé: « Those Sexy French Literary Ladies are Catherine Breillat, Virginie des Rieux, Catherine de Premonville, Marie-Ange Agnese, Regine Desforges, Michel Matthys and Beatrice Privat photographed by David Hamilton« .

C’est un article de cinq pages, si vous voulez savoir,  et, si vous voulez savoir aussi, il contient des photos de dames nues.

Hardis çons de tous les pays, quelle horreur! Des dames nues! Photographiées par David Hamilton!

Vous trouvez que l’article est flou?

Chapeau de l’article.

En bas à droite: Photography by David Hamilton.

… très formidable gallic beauties who look erotic and write erotic !!!???

L’article, maintenant.

Récapitulons ces informations données (par Playboy-US)  dès 1972.

David Hamilton avait donc photographié, dans le plus simple appareil et dans les colonnes de Playboy-US:

  • Catherine de Premonville qui, selon Playboy-US de juin 1972, commençait une carrière de chanteuse (ah bon, sous quel nom?);
  • Catherine Breillat qui selon Playboy-US de juin 1972 appartenait à la crème de la société; ouaaaah dis donc!!!!
  • Régine Desforges, selon Playboy-US de juin 1972 une « nouvelle force » dans le monde de l’édition parisienne;
  • Marie-Ange Agnèse qui, paraît-il (selon Playboy-US de juin 1972) écrivait « à la fois » des livres et des films… Elle savait en faire des choses!
  • Béatrice Privat qui était (selon Playboy-US de juin 1972  ) la fille d’un très fameux éditeur (quelle pudeur, pourquoi ne pas nommer M. Bernard Privat, directeur des Editions Grasset?)
  • Virginie Des Rieux qui, la chanceuse, selon Playboy-US de juin 1972, partageait son temps entre Paris, Saint Tropez et les Alpes-Maritimes. Ce qui vaut certes mieux que de passer d’une cité de banlieue pourrie à une autre…

Ces cinq dames étaient définies par Playboy-US de juin 1972 comme des romancières françaises à grand succès.

Rien n’interdit à nos lecteurs – ou pourquoi pas à nos collaborateurs? – de faire des recherches ultérieures, mais :

1

  • Regine Desforges est connue, pas besoin de dire qui c’est.

 

Au nombre des « écrivains de succès », on trouvait ensuite :

2

  • L’écrivain (???) Marie-Ange Agnese (qu’a-t-elle écrit?) qui, semble-t-il, a posé deux fois pour Playboy dans les années 1970, voyez par exemple « The Girls of Playboy »:

https://www.amazon.com/Newsstand-Collectors-Pictorial-Excellence-Printing/dp/B000I86W2E

Couverture d’un numéro de Playboy qui parle de Mademoiselle Agnèse

 

3

  • Virginie des Rieux a publié quelques livres à succès, en effet, il y a très longtemps, Causeur y faisait allusion il y a quelque temps: 

https://www.causeur.fr/eric-dussert-foret-cache-21993

La voici à l’époque.

Virginie Des Rieux à l’époque où elle posait pour David Hamilton dans Playboy de juin 1972

 

4

  • Catherine de Premonville, écrivain, a publié par exemple à La Table Ronde:

 

5

Et qui aurait dit qu’avait aussi posé pour David Hamilton, en juin 1972:

  • Beatrice Privat, écrivain Gallimard (diantre! écrivain Gallimard!) 

http://www.gallimard.fr/Contributeurs/Beatrice-Privat

6

Et enfin, Catherine Breillat, née en 1948 et qui avait donc 24 ans en 1972

Catherine Breillat, on sait qui c’est.

C’est l’une des scénaristes de « Bilitis », qui a attendu la mort de David Hamilton, pour une fois qu’on causait encore d’elle, pour dire que ce film était très mauvais.

Et que « peut-être que l’obsession de David Hamilton » l’avait conduit à, et patati et patata et patati et patata… et puis aussi blablabla!

Mais tout ça – en revanche –  n’effleurait point la prodigieuse  tétête à Catherine en 1972, quand elle posait nue ou dénudée pour David Hamilton dans Playboy de juin 1972. Parce qu’à l’époque, ça rapportait de la notoriété ou du bon pognon,  d’être photographiée par David Hamilton.

Article de Catherine Breillat et photographies de Catherine Breillat dénudée, par David Hamilton, juin 1972

 

« Catherine Breillat belongs to upper-class society »… Extrait de l’article, Playboy, juin 1972

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A noter

Playboy, août 1971

(couverture déjà publiée sur le blog « En défense de David Hamilton » il y a quelque temps)

Then there is The Age of Awakening: Models photographed by David Hamilton.

Playboy, 1971

 

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Playboy, juillet 1981.

Article intérieur : Then the Tender Cousins (film) with Anja Shute and many other young women in the film photographed by David Hamilton.

A l’intérieur : « Tender cousins – pictorial – Photographer David Hamilton, renowned for his soft, erotic studies of young girls, once again captures the flowering of womanhood in his latest feature ».

 

Et voilà comment on peut dire que

  •  Catherine Breillat,
  • Virginie des Rieux (née à Megève le 20 décembre 1942, auteur de deux bouquins),
  • Catherine de Prémonville (auteur de quelques bouquins),
  • Marie-Ange Agnese (deux apparitions dans Playboy, et puis?),
  • Regine Desforges
  • et  Béatrice Privat (fille de Bernard Privat, Prix… Femina en 1959, et directeur des Editions Grasset)
  • ont posé nues ou dénudées pour David Halilton dans le numéro de juin 1972. 

L’extrêmement connue Régine Desforges est décédée en 2014. On ne sait donc pas ce qu’elle aurait dit lors de la mort de David Hamilton.

On sait en revanche que Catherine Breillat a causé pour ne strictement rien dire et a plus ou moins alimenté les soupçons abjects sur David Hamilton.

On sait enfin qu’aucune des autres ex-demoiselles (et désormais vieilles dames) n’a dit un seul mot en défense du photographe britannique devant lequel elles s’exhibaient si volontiers en 1972.

C’est trop de reconnaissance, Mesdames…

Première page de l’article. Qui en compte cinq…… A bientôt !

 

From → divers

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