QUI PERD LE PLUS LE NORDHAL ?
Passant devant une émission de la chaîne de télévision LCI il y a deux heures environ (vers 16 heures 10) je vois et j’entends Muriel Salmona, grand gourou en Mémoire traumatique et victimologie (c’est l’intitulé de l’association dont elle est la fondatrice et la présidente depuis 2009) donnant son avis sur l’ancien militaire (réformé en raison de troubles d’ordre psychologique), « dealer » à l’occasion, incendiaire condamné et psychopathe Nordhal Lelandais qui a reconnu, il n’y a pas très longtemps, deux meurtres (« accidentels » dit-il et tout en s’excusant, mazette ! dont celui de la petite Maëlys qui a longtemps tenu l’actualité nationale), et que la Justice soupçonne d’être un tueur en série.
Je suis juste tombé au moment où grand Gourou évoquait, avec son ton enflammé et sa verve militante, son dada obsessionnel, j’ai entendu des bribes : « la mémoire traumatique… blabla… gnagna… » et « revivre la scène ». Je me suis dit que vient-elle faire ici, encore ? Je n’ai pas voulu en savoir plus, mais je me dis que si l’on demande son avis à Salmona, elle va sans doute nous expliquer que les victimes ne sont pas celles que l’on croît, mais ce pauvre Lelandais qui revit d’une manière mortifère un lourd passé. Ou quelque chose de cet ordre.
Ou alors je ne sais pas ce qu’elle pourrait dire de la mémoire traumatique des deux malheureuses victimes tuées par un fou apparent. Il faut savoir, qu’à sa demande, et après tout c’est un très bon système de défense, Lelandais est actuellement au sein d’un établissement psychiatrique, ce qui est toujours mieux que la préventive, comme on disait autrefois — la provisoire dit-on maintenant, ce qui ne change rien au fond.
Ajouté au choix par Lelandais d’un conseil « prestigieux » diront certains, rien de moins qu’Alain Jacubowicz, ex-président de la Licra de 2010 à 2017, personnage lui-même hanté (que l’on pourrait qualifier de paranoïaque obsessionnel) et souvent très maladroit (il a déjà été l’auteur de plusieurs bourdes à propos de l’Affaire Maëlys), cela ne va pas améliorer, à mon avis, sa défense. La dernière répartie de Jacubowicz vaut son pesant de dérèglement mental à lui aussi. En effet, « l’intransigeant avocat », comme le dénomment les journaleux complaisants, s’est dit rien moins que «fier d’assister un homme qui a été traîné dans la boue».
Et quel homme ?! ajouterons-nous… Ou plutôt : quelle boue ?! la sienne, non ?
Fermez le ban !
Quand je pense que David Hamilton, innocent de toute éternité, et lui réellement traîné dans la boue et la fange de la diffamation médiatique et internétale, n’a pas eu le milliardième de tout cela de la part du corps des avocats ! Il est vrai qu’il faut payer pour être défendu… les accusés ne sont jamais que des clients.
Commentaires fermés