SEMPITERNELLEMENT
Poème revu et corrigé.
Photographie D. H.
Ô toi vaguant au coin du bois précieux,
Hume, au serein, le parfum des sapins
Lourd et empreint d’un vieux fond d’aubépin
Lorsque la brume, en suspens, dit aux cieux :
*
— Mon ciel de lit d’un coton malicieux
Sourd de la Terre et, tel un galopin,
Voudrait déjà que, sur moi, l’aube ait peint
Ses rayons d’or, vernissés, délicieux.
*
Mais, toi vibrant en jeunesse éphémère,
Tu le sais trop que la vie est chimère
Et lui enjoins de mimer l’éternel.
*
Le regard loin et le sourire enclos,
Tu infléchis le souhait, frais éclos,
D’un temps sacré et monde maternel.
*
Variantes de : Ô toi vaguant au coin du bois précieux, :
Ô toi trônant au coin du bois précieux, ;
Ô toi sourdant au coin du bois précieux,
Variante de : Mais, toi vibrant en jeunesse éphémère, :
Mais toi trônant en jeunesse éphémère,
Commentaires fermés