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LA VÉRITÉ SUR DAVID HAMILTON

23 novembre 2017

Publié le 22 novembre 2017 par defensededavidhamilton

https://defensededavidhamiltonblog.wordpress.com/2017/11/22/la-verite-sur-david-hamilton/

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Léonard David Hamilton, photographe britannique, né à Islington (Londres) le 15 avril 1933, fils d’Archibald Hamilton, disait dès octobre 2016 qu’il craignait d’être assassiné.

Un homme qui veut se suicider dit-il cela? S’il avait voulu se suicider, en outre, pourquoi attendre le 25 novembre 2016 pour le faire puisque le bouquin La consolation de son accusatrice, Flavie Flament, immédiatement suivi par les insultes d’Ardisson à la télé, datait du 19 octobre précédent? La machination, la machine de mort, le complot était en marche. David Hamilton aurait été retrouvé mort, dit-on, le 25 novembre, «Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes». Simple hasard? Pourquoi aurait-il choisi ce jour-là?

On l’aurait retrouvé avec un sac de plastique sur la tête, mais la porte de son appartement «ouverte». On a parlé aussi de médicaments posés près de lui, mais l’autopsie a ensuite exclu une ingestion médicamenteuse. La presse a déclaré tantôt qu’il était mort à 20 heures 55, tantôt à 21 heures 30. On ne sait pas avec une complète certitude qui a trouvé le corps. On ne sait pas qui a appelé les secours. On ne sait pas qui est arrivé en premier lieu sur place: les pompiers, le Samu ou la presse. Les versions journalistiques se contredisent.

Enfin, sur son acte de décès, qui est un document officiel et que j’ai été le premier et le seul à publier, on lit que «la date de son décès a été impossible à déterminer». Les autorités, si elles n’ont pas protégé un homme de 83 ans qui avait publiquement déclaré (octobre 2016) craindre pour sa vie, dont l’adresse et le téléphone étaient sur l’annuaire, et qui était (novembre 2016) la cible d’une haine anonyme et féroce sur les «réseaux sociaux», ainsi que d’une campagne de presse savamment orchestrée et relayée dans maintes publications, ont-elles vraiment rempli leur rôle institutionnel? Les scellés ont été placés à 1 heure 45, le 26 novembre 2016,
sur la porte de David Hamilton (procès verbal de la 3e DPJ, n° 780).

Depuis lors, le silence est tombé, à peine troublé par les bavardages ordinaires, les propos futiles et hystériques, les cancans de la dame Flament. La présomption d’innocence de David Hamilton, pourtant inscrite dans le droit pénal français, a été bafouée. On l’a insulté à la télévision, lui qui n’avait jamais été condamné à rien par la justice, sur un plateau où il n’avait nullement été invité à donner son propre point de vue dans un débat contradictoire et honnête, comme l’exigerait la déontologie journalistique. Aucun avocat, aucun ami de David Hamilton n’a apparemment élevé la voix pour protester, ou pour se poser d’élémentaires questions.

Moi, en revanche, j’ai continué à rassembler des témoignages, des documents, des indices. J’en ai trouvé. Je pose la question: David Hamilton a-t-il été assassiné? Est-ce que la mort de David Hamilton ne pue pas, hélas, le coup monté, l’orchestration occulte, la mise en scène, la promotion publicitaire, l’enquête pas faite ou mal faite? Voici ma réponse.

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Au lendemain de l’annonce de la mort de David Hamilton, j’ai ouvert et commencé à gérer le blog «En défense de David Hamilton». Mon blog a publié d’innombrables articles pour révéler notamment que:

contrairement à ce que racontent des dizaines voire des centaines de sites et de blogs et autres pages Wikipédia sur Internet, David Hamilton n’a rien eu à voir avec un film intitulé «Love Love Love»; mais qu’en revanche il a été l’auteur de deux autres films, «Les Jeunes Filles en fleurs» (présenté hors compétition au Festival de Cannes) et «Les Estivelles», dont guère personne (sauf moi) n’a parlé ou ne parle;

contrairement à ce que jacassent des dizaines voire des centaines de sites et de blogs et autres pages Wikipédia sur Internet, David Hamilton n’est nullement né «de père inconnu»; son père s’appelait fort probablement Archibald Hamilton et a disparu en 1933, sans plus jamais donner de ses nouvelles; sa mère, Louise Leat, se remaria peu après 1945 avec un soldat anglais démobilisé qui était encore en vie, tout comme Louise Leat ellemême, en 1988; leur première fille, demi-sœur donc de David Hamilton, née aux environs de 1950, s’appelait Mary; par ailleurs, notons que parmi les sept frères et sœurs de Louise Leat, William (un oncle qui eut une grande influence sur son neveu David Hamilton) était bijoutier, antiquaire et collectionneur de bijoux, et grand amateur d’art;

contrairement à ce que cancanent des dizaines ou des centaines de sites et de blogs et autres pages Wikipédia sur Internet, David Hamilton n’a nullement été marié deux fois, mais une seule: il avait en effet épousé Trui Versyp, fille de l’acteur Oswald Versyp et nièce d’un autre acteur, Nolle Versyp;

David Hamilton est certes né à Londres, mais plus précisément dans le quartier d’Islington; il a passé son enfance (1939-1945) chez des aristocrates à Fifehead Magdalen (Dorset) avant de revenir à Londres en 1945, où sa mère habitait alors Ravensdon Street à Kennington;

Celui qui n’était pas encore David mais Leonard David Hamilton en 1940

contrairement à ce que prétendent des dizaines ou des centaines de sites et de blogs et autres pages Wikipédia sur Internet, James Mitchell (l’acteur de Laura les ombres de l’été) n’était nullement l’acteur américain (1920-2010) du même nom. L’acteur James Mitchell – celui de David Hamilton – a épousé (personne ne l’a jamais écrit sur Internet avant moi) la petite-fille de Nina Ricci, Arlette Ricci, et lui a donné deux fils, John et Scott. C’est Arlette Ricci qui avait dessiné les vêtements de James Mitchell dans Laura les ombres de l’été (1979).

Contrairement aux insanités que déblatèrent une infinité d’ignares et d’ineptes sur des dizaines ou des centaines de sites et de blogs et autres pages Wikipédia (l’encyclopédie de l’ignorance) sur Internet, j’ai voulu donner aux gens la possibilité d’apprendre sur mon blog (tout comme dans le livre que vous tenez entre vos mains) des choses à la fois vraies, originales, inédites; d’y trouver des informations exclusives. Et belles.

Le blog «En défense de David Hamilton» (c’est-à-dire moi) a été le premier et le seul à publier une photo inédite de David Hamilton en compagnie de Leni Riefenstahl. Le blog «En défense de David Hamilton» a été le premier et le seul à publier deux photos strictement inédites de Dawn Dunlap, sur la couverture du livre Le portrait de Dawn Dunlap.

Le blog «En défense de David Hamilton» a été le premier et le seul à publier l’acte de décès de David Hamilton! Et à en dénoncer les étrangetés.

Le blog «En défense de David Hamilton» a publié d’innombrables articles pour dire que, contrairement à ce que répètent des dizaines ou des centaines de sites et de blogs et autres pages Wikipédia sur Internet, ou de journaux, la thèse du suicide de David Hamilton est parfaitement douteuse. Je n’exclus nullement, pour ma part, que David Hamilton ait été assassiné. Jean-Pierre Fleury, docteur en sociologie de l’Université de Nantes, pense comme moi. Il n’est pas le seul.

Le blog «En défense de David Hamilton» a révélé ou rappelé beaucoup d’autres choses encore. Voulez-vous des exemples?

Le blog «En défense de David Hamilton» a fait remarquer que, contrairement à ce que l’on pense trop souvent, David Hamilton a photographié non seulement des jeunes filles (pourquoi ne l’aurait-il pas fait? et pourquoi, le cas échéant, ne les aurait-il pas «draguées»?) mais aussi des hommes (habillés, ou artistiquement dénudés); des adultes; des natures mortes; des villes (Venise).

Le blog «En défense de David Hamilton» a fait remarquer que des dizaines de mensonges et de lieux communs, concernant David Hamilton, ont été martelés à l’opinion publique.

De la sorte, la plupart des ignorants croient qu’il ne faisait que des photos de jeunes filles ou de petites filles, ou qu’il employait systématiquement «l’effet Hamilton», son fameux «flou hamiltonien». C’est totalement faux. Il existe chez David Hamilton, comme chez Picasso ou Arno Breker, des «périodes» et en de très nombreuses de celles-ci, Hamilton n’utilisait aucunement le flou hamiltonien!

Le blog «En défense de David Hamilton» a signalé que, si vous pensez que David Hamilton faisait exclusivement des photos en couleurs, vous vous trompez. Il a fait énormément de photos (nus, paysages, photos d’intérieur) en noir et blanc.

Le blog «En défense de David Hamilton» a été le premier et le seul, dans les jours qui ont immédiatement suivi la mort du photographe, à publier le numéro du procès-verbal établi par la 3e DPJ parisienne. Ainsi que l’heure exacte, à la minute près, à laquelle ont officiellement été posés les scellés à son appartement.

Autre exemple, le blog «En défense de David Hamilton» a été le premier et le seul, dans les jours qui ont immédiatement suivi la mort du photographe, à révéler que dès le 27 octobre 2016, David Hamilton avait publiquement fait part qu’il craignait pour son existence et qu’il avait peur d’être assassiné.

Pour indiquer un troisième et ultime exemple (il y en a d’autres), le blog «En défense de David Hamilton» a été le premier et le seul à publier, en les commentant, des photos et des textes extraits du magazine OK! Age Tendre, datant des années 1988 à 1991 environ.

J’ai eu la stupeur extrême de découvrir, dans un vieux numéro (1988) de ce magazine OK! Age Tendre, la photographie (attribuée à David Hamilton) de Flavie Lecanu-Flament, la même photographie utilisée plus tard sur la couverture de La consolation (2016)!

En d’autres termes, c’est moi qui ai prouvé et démontré que cette arriviste précoce a eu l’ignominie d’employer une photo de David Hamilton (qui l’aurait «violée» en 1987, un an avant) pour se faire élire «Miss OK 1988». Sur ses photos de 1988 dans OK! Age Tendre, Flavie Lecanu n’avait nullement l’air «traumatisée».

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Cependant, la fierté principale du blog «En défense de David Hamilton» réside peut-être dans ce qui suit. J’avais été frappé, dès 1979, par Dawn Dunlap, l’actrice de David Hamilton dans Laura les ombres de l’été. On la déclare née, sur Internet, tantôt en 1962 et tantôt en 1963. C’est faux. En 2017, après une très longue et minutieuse enquête, j’ai fini par dénicher un journal américain et un texte paru au moment de la naissance de Julie Lapham Dunlap, «Little Miss Dunlap». J’ai d’abord pensé que Julie Lapham Dunlap était une sœur cadette de Dawn Dunlap. Or, je me trompais.

J’ai très vite compris que Julie Lapham Dunlap n’est autre que «Dawn» Dunlap elle-même. C’est une autre révélation exclusive de mon blog. «Dawn» (prénom jamais apparu, auparavant, chez les Dunlap ou les familles apparentées, mais très à la mode dans les années 1970) était un surnom, un pseudonyme (dawn, «aurore») choisi très probablement par David Hamilton. Julie Lapham Dunlap, en outre, n’est pas née en 1962 ou en 1963 mais le 28 octobre 1964. Avant moi, personne n’avait jamais révélé son nom réel et sa date de naissance exacte. Le San Antonio Express avait eu raison, dès 1964: la «Little Miss Dunlap», c’était elle. Je continuerai à l’appeler Dawn et je lui ai offert, au début de 2017, mon livre Le portrait de Dawn Dunlap.

Récemment, un metteur en scène américain mondialement connu (ce fut l’un des metteurs en scène de Dawn Dunlap) m’a écrit et j’extrais, de son message, les lignes qui suivent:

«Cher Olivier, Malheureusement, je ne peux pas être d’une grande aide pour localiser Dawn. J’ai un ami (…) au Texas. Je demande qu’il demande à qui il connaît s’il sait comment la contacter. Bonne chance avec votre livre. J’ai écrit un texte, basé sur un journal que j’ai gardé, sur la façon dont l’expérience de montage, au cours du film (…), a mené à ma pause de direction lors du tournage de (…). Dawn a été lancée la veille du tournage. J’étais mécontent de toutes les actrices qui étaient venues. R… a insisté pour que nous ajoutions une touche de jeunesse pour le rôle (il a dit: Pensez à la publicité gratuite!) puis, comme dans un rêve, Dawn est entrée et je l’ai engagée immédiatement. Merci d’avoir écrit sur elle. Bonne chance».

*

Ce «merci d’avoir écrit sur elle» m’a fait plaisir. Hélas, le monde moderne a-t-il encore besoin de vérité et de beauté? Non, sans doute pas. Internet est une poubelle. C’est le vomitoire de la médiocrité. Le monde moderne est celui du mensonge, de la désinformation, du bluff. En revanche, tout le monde semble avoir rencontré l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu
David Hamilton qui, en 1987 aurait été le «violeur» et le «satyre» du Cap d’Agde…
C’est curieux, ce monde – celui d’Internet et du «journalisme» – où des abrutis écrivent
des salauderies, des insanités, des approximations sur David Hamilton, confondent ses acteurs avec d’autres, le prétendent marié deux fois (c’est faux), le prétendent né de père inconnu (c’est faux), lui attribuent des films qui ne sont pas les siens, ne connaissent pas les films qu’il a réellement tournés («Les Jeunes Filles en fleurs», «Les Estivelles»…) mais veulent absolument être considérés dignes de foi quand ils vomissent, rebouffent leur vomi et revomissent les ragots et les diffamations.
Le monde moderne ferait rire, s’il ne faisait vomir.
L’époque moderne est celle de l’inculture, du mensonge et de l’hypocrisie: on le savait et l’affaire de la mort de David Hamilton le confirme. Amplement.

Olivier Mathieu.

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From → divers

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