L’érection académique d’Alain Finkielkraut. Par Olivier Mathieu.
C’est dans Le Point :
« Et soudain le volcan Finkielkraut entre en éruption. La main brosse les cheveux, une plaque rouge jaillit au coin de l’aile du nez, le souffle est de plus en plus court, la main se saisit d’un stylo qui forme des mots sur un cahier, comme des formes géométriques très arrondies, son regard réclame la parole, il n’en peut plus d’attendre, il n’en peut plus d’entendre ce qu’il entend ».
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Olivier Mathieu, poète, commente :
Et soudain le volcan entre en éruption, (1)
Prélude académique à son érection, (2)
Les cheveux, la main brosse. Et jaillit une plaque (3)
Au coin du nez ailé, rouge comme une claque ! (4)
Le souffle se fait court, une plaque jaillit,
Et ainsi cette main qui s’ébranle saisit (5)
Un stylo pour FORMER, et juste à Point, des FORMES ! (6)
Son regard ? La parole, il réclame… et hors norme !
Qui sait donc ce que l’œil ou la bouche réclament !
Cet homme n’en peut plus et voilà donc qu’il brame !
Cet homme n’en peut mais, et d’attendre, et d’entendre,
Qui sait alors à quoi tel surhomme va tendre !
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