Court pedigree de Hjalmar Horace Greeley Schacht.
Celui-ci est né le 22 janvier 1877, à Tinglev, petite cité aujourd’hui située au Danemark tout près de la frontière allemande, il est mort à Munich le 3 juin 1970. Après diverses études, dont la philosophie à la Sorbonne, il devint docteur en économie de l’université de Kiel, il se lança dans la finance ; ainsi il fut intégré aux rouages économiques de l’État allemand pendant la Première Guerre, il créa le Rentenmark en 1923 qui stoppa la spéculation, il fut président de la Reichbank de 1924 à 1930, puis de 1933 à 1939, il fut également ministre de l’Économie de 1934 à 1937.
En janvier 1937, Schacht sera décoré de la médaille d’or d’honneur du NSDAP. Il quittera le ministère de l’Économie à sa demande en novembre 1937, à cause de différends portant notamment sur l’importance des dépenses militaires inflationnistes. Il sera ministre sans portefeuille jusqu’en 1943, titre honorifique. Inculpé dans le complot de 1944 contre Hitler, il finira la guerre en camp de concentration, sera du procès de Nuremberg, puis sera à nouveau emprisonné, mais dès 1946 il ne sera plus inquiété. Étonnant, non ?
Au terme du Traité de Versailles de 1920, traité en tout point indigne et d’ailleurs moins traité que diktat qui annonce dès le début l’inévitable Deuxième Guerre Mondiale, l’Allemagne n’avait pratiquement plus de réserves d’or. Une inflation délirante et proprement dénuée de sens s’en suivit ; ainsi le dollar cotait sur le marché des changes 4.200 milliards de marks ! Pour un dollar à 4,20 marks-or en 1913. Et quand on sait que l’Allemagne était également astreinte à des dettes de guerre ! Le pays était au plus bas, les révoltes avaient été noyées dans le sang par les méchants droitistes diraient certains, non par les sociaux-démocrates, comme on sait, les pires ennemis du peuple, les spécialistes des coups tordus. On en a de "très bons" exemplaires à la tête de notre malheureux pays en ce moment même.
Le rentenmark était une monnaie fiduciaire dont le taux de change avec le papiermark fut fixé à 1 pour 1000 milliards. Il était basé sur une sorte d’hypothèque de l’agriculture, de l’industrie et du commerce en gros. L’État s’octroyant un pourcentage de la valeur ajoutée de ces secteurs.
"Le sort de la France, il est entre les mains des Juifs, précisément, de ces bons Messieurs Lœb, Barush, Roosevelt, Rothschild, Montagu Norman, Sinclair, de la belle “Intelligence”, pour votre Service !…" énonce Bardamu dans "L’École des Cadavres". Je ne sais si tous étaient purs juifs ethniquement parlant, ou juifs d’esprit, mais ce qui est assuré est que Roosevelt ainsi que Churchill étaient franc-maçons (cf. "Quelques francs-maçons célèbres", sur le site de la loge paloise "Conscience" de la Grande Loge de France qui précise, à propos de Roosevelt, qu’"un temple de la Grande Loge de France, Rue Puteaux à Paris, porte son nom"). Montagu Norman également, comme il est dit à droite et à gauche, qui aurait été un haut personnage de la franc-maçonnerie de rite écossais. Et pour ce dernier au moins, Ferdinand n’avait sans doute pas tort d’évoquer l’Intelligence Service. La cinquième-colonne britannique.
Quant à Schacht, il fut initié à la franc-maçonnerie en 1908 à la loge berlinoise Urania zur Unsterblichkeit (cf. Arnaud de la Croix, Hitler et la franc-maçonnerie, Paris, Ed. Tallandier, 2014, p. 107).
Finalement, le nazisme n’a absolument rien changé au capitalisme. Certes, il a peu duré. Il développa un temps les grands travaux, encouragea la consommation populaire (cf. la fameuse volkswagen), idée paternaliste fordiste pas particulièrement socialiste non plus (Henry Ford auteur du "Juif International », hygiéniste et autre franc-maçon). Puis l’industrie fut de plus en plus employée dans un but militaire. L’idée expansionniste, la volonté de châtier les français pour le Traité de Versailles, et l’idée d’en découdre avec l’URSS, le tout conjugué, ne pouvaient mener qu’au suicide final. Ajoutons encore que la "question juive" accabla en premier lieu le petit juif intégré plutôt que le juif puissant et/ou sioniste. Les liens demeurèrent bien étroits avec la finance internationale comme il est dit dans l’article précédent. Tout ça était en totale contradiction avec le contenu de certaines affiches de propagande qui affirmaient : Le maintien d’un système industriel pourri n’a rien à voir avec le nationalisme. Je peux aimer l’Allemagne et détester le capitalisme. Et de la part d’un parti unique s’affirmant Arbeiterpartei, Parti des Travailleurs !
Commentaires fermés