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NOUVELLES D’UN MAFFIEUX

23 janvier 2014

De diverses gazettes, paru autour du 10 courant. 

En avril 2011, Valls le député-maire d’Évry, en sa qualité de président de la communauté d’agglomération Évry Centre Essonne (CAECE), a déposé le marché « d’élaboration du projet de territoire » dans la sébile de Sybil Cosnard [sic], urbaniste et ancienne directrice générale de l’urbanisme de la ville… devinez… d’Évry.

Ce marché public, intitulé « mission d’assistance maître d’ouvrage pour la préparation du projet de territoire, et la définition de la stratégie de marketing territorial » [quel charabia socialo !], avait fait l’objet d’un appel d’offres en 2010.

Mais là où le bât blesse, c’est que cette Sybil Cosnard venait de sortir de deux ans de collage avec celui qui à l’époque n’était pas encore éternellement lié à Israël. Cette dernière a créé quelques mois avant l’appel d’offre une société unipersonnelle au nom fleurant bon la France éternelle : City Linked que l’on peut traduire par « ville liée », mais ici, il n’est pas dit avec qui ou avec quoi.  Précisons que pour l’occasion Cosnard s’est associée à l’architecte décadent bien connu Roland Castro, un vieux de la vieille du militantisme socialo-communo-gauchiste du milieu chébran parigot.  

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Ce juif « espagnol » originaire de Salonique (autrement dit dont les ancêtres séfarades lointains sont venus en Europe dans l’escarcelle des maures avant d’être mis à la porte de l’Espagne à la fin de la Reconquista direction la Grèce éternelle) mène sa barque prospère dans ledit Atelier Castro-Denissoff. Ce type « de gauche » qui se dit captivé par feu De Gaulle, est passé par tous les états du totalitarisme de gauche, et je dois dire parmi les moins reluisants.

Il commença par militer à l’Union des Étudiants Communistes, puis fut exclu du Parti dit Communiste en 1965, passa en 1966 au début de ladite Révolution Culturelle de Chine à l’Union des Jeunesses Communistes (marxistes-léninistes) autrement dit dans une officine maoïste, puis suite à la dissolution par l’État du groupuscule en juin 68, il cofondera la même année avec Tiennot Grumbach le groupuscule maoïste Vive le Communisme qui devint en 1969 Vive la Révolution, plus connu sous le nom de VLR, qui était avant tout un journal de maoïstes spontanéistes, maos-spontex comme on disait alors.

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Tandis que d’autres fondèrent à l’été 68, la Gauche Prolétarienne avec des gens comme :

– Benny Lévy juif égyptien, secrétaire de Sartre de 1973 à 1980, qui serait passé selon lui « de Moïse à Mao, puis de Mao à Moïse » et qui finit sa vie en 2003 à Jérusalem où il fonda avec Finkielkraut et Lévy (BHL) l’Institut d’études lévinassiennes !

– Serge July membre de la LICRA dès la fin des années cinquante, cofondateur et directeur de 1973 à 2006 du journal L’Abbé Ration ;

– Alain Geismar, juif, cosignataire de l’Appel du 18 Joint (1976), demandant la dépénalisation totale du cannabis, directeur général adjoint de l’Agence De l’Informatique de 84 à 87, membre du PS à compter de 1986, inspecteur général de l’Éducation nationale en 1990, directeur adjoint puis directeur de cabinet des gouvernements Rocard puis Cresson, membre du cabinet de Jean Galvany en 1992, conseiller de Delanoë de 2001 à 2004 et actuel inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale ;

– ou encore Jean-Pierre Le Dantec l’écrivain, Robert Linhart le sociologue, Jean-Paul Cruse de la famille bordelaise du pasteur, journaliste, syndicaliste et agitateur qui passa plus tard plusieurs années au sein du parti stalinien ripoliné antiraciste et antifasciste.

Ou que d’autres encore rejoignirent la secte maoïste dénommée Parti Communiste Marxiste-Léniniste de France.

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Après la dissolution de VLR en 1971, Castro suivit une « thérapie » psychanalytique avec Lacan le grand escroc, amateur de calembours qui fit le tout et l’unique jus de ses calembredaines « scientifiques » et « médicales ». Lacan sortant d’un milieu bourgeois très catholique, admirateur de Saint Paul, Spinoza, Maurras et finalement Saint Freud dans ses années de formation.

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Tiennot Grumbach juif également, qui est mort l’été dernier, était le neveu de Pierre Mendes-France, juif aussi ; il fut d’abord membre du PSU, membre du secrétariat nationale des Étudiants Socialistes Unifiés, puis un temps Pied-Rouge, c’est-à-dire militant participant aux débuts de l’indépendance algérienne, puis il entra à l’Union des Étudiants Communistes, puis passa à l’UJC (ml) le groupuscule bourgeois de la rue d’Ulm, je veux dire de l’École Normale Supérieure, sous la houlette « théorique » du crétin stalino-crypto-maoïste Althusser (ses livres sont proprement imbuvables surtout quand on nous les donne comme livres de référence à l’Université, ce que j’ai connu) ; plus tard, en 1980, Althusser étranglera sa femme dans une crise de démence et achèvera sa vie en hôpital psychiatrique.  

Grumbach devint avocat travailliste comme on dit, plaidant pour les salariés et les syndicats. Il fut élu plus tard bâtonnier du barreau de Versailles et présida le Syndicat des avocats de France, syndicat « de gauche » membre fondateur des Avocats Européens Démocrates. Il a également dirigé l’Institut des Sciences Sociales du Travail. Il faut aussi en 1974, l’un des défenseurs de Pierre Goldman qui avait milité autrefois à l’UEC avec lui.

Pierre Goldman, juif encore, grand frère du petit chansonnier Jean-Jacques Goldman, glissa du PCF au gauchisme tiers-mondiste, puis au banditisme meurtrier avant d‘être assassiné en 1979 par un mystérieux groupe Honneur de la Police, dont les membres ne seraient autres que des espagnols de ce qui ne s’appelait pas encore les GAL, Grupos Antiterroristas de Liberación qui agissaient en premier lieu contre l’ETA basque ; Goldman aurait eu des contacts avec l’ETA, quelque temps avant son assassinat en plein Paris, par des personnes parlant espagnol selon des témoins.   

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En 1981, Roland Castro est mitterrandiste (on s’en douterait !) et est à l’origine de la mission Banlieues 89. En 1985, Castro est évidemment de ceux qui fustigent les opposants à la pyramide du Louvre sur un seul argument d’une très grande valeur architecturale et dévoilant une très haute conception de la Beauté : « Michel Guy a pris la tête d’une campagne évidemment plus politique qu’esthétique, au nom du beau (qui est ancien) contre le laid (qui est moderne), en fait contre le danger qu’au cœur de Paris cette scandaleuse anomalie, le 10 mai 1981, trouve sa trace. » Pauvre type ! Plus tard, il participe à un périodique annuel Légende du siècle : la conspiration des égos avec Le Dantec, Dollé philosophe adepte de Leibnitz et de Nietzsche (le marxisme-léninisme, ou plutôt le stalino-maoïsme mène à tout !) et Schwartzenberg des Élus ; cinq numéros entre 1987 et 1992. Puis il retourne au PCF à l’époque « Robert Hue » où il est membre du Comité national du parti. 

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Plus près de nous, il crée avec quelques autres en 2003, le Mouvement de l’Utopie Concrète. Nom aussi ridicule que celui du Parti Révolutionnaire Institutionnel mexicain. Ce mouvement serait une « tentative de refonder et rénover la politique autour de valeurs révolutionnaires » autour de « 89 propositions [chiffre « cabalistique »] pour restaurer le lien social », valeurs « évolutionnaires », « en vue de transformer sans révolution la société vers plus d’égalité républicaine et de justice ». Amen !

Il y retrouve en particulier Éric Halphen le magistrat « de gauche », « le juge Halphen » de l’Affaire des HLM de Paris, membre d’une famille juive d’historiens, compositeur, mathématicien, économiste, etc. liée aux Rothschild. Puis Castro annonce sans suite sa candidature à l’élection présidentielle de 2007 et finalement soutient en 2011 Montebourg aux primaires socialistes.  

Depuis longtemps coqueluche de l’architecture officielle, aussi bien pour la droite que pour la gauche, Castro nommé par Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa – fils d’aristo hongrois par son père et crypto-juif séfarade de Salonique par sa mère née Mallah – fut de 2008 à 2009 à la tête d’une équipe pluridisciplinaire d’urbanisme cogitant autour du thème juteux du « Grand Paris » où il défendit l’implantation de « hauts lieux symboliques de la République » et de ladite « Culture » en banlieue. Comme disent les imbéciles, « sa pensée intègre l’aspect politique et citoyen [mot creux, adjectif imbécile du dictionnaire des crétins socialistes] d’une architecture urbaine ». Selon donc, les canons « socialo »-« libéraux » de la bourgeoisie.

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Mais revenons à l’asticot enjuivé.

Comment ça, conflit d’intérêts ?  Le Valls déclare : « je n’ai jamais présidé aucune commission d’appel d’offres ». Oui, mais encore ? « Le fait de connaître tel ou tel dirigeant, de l’une ou l’autre de ces sociétés, ne peut être constitutif d’un délit de prise illégale d’intérêts », a-t-il ajouté. Pantin ! « Il n’y avait pas de conflit d’intérêts à partir du moment où l’on est entré dans un système d’appel d’offres public » a conclu la Cosnard à Mediapart.

Mais, il y a un léger hic, même deux, trois, quatre. En effet :

– Le président de la commission d’appel d’offres Ange Balzano, maire adjoint (PS) de Ris-Orangis ignorait que la bénéficiaire du marché était l’ex-compagne du président de l’agglomération. « Son nom n’était pas sur les documents », a-t-il déclaré à Mediapart. Ce qui semble le dédouaner, et est en même fort étonnant. Mais, j’ajouterais : celui de Castro, de nom, suffit amplement.

Huit jours après la commission, le 13 avril 2011, l’Agglomération d’Évry Centre Essonne informe le groupement de l’apparemment franchouillard Michel Cantal-Dupart, d’un autre cabinet d’architectes qui avait répondu à l’appel d’offres, qu’il n’est arrivé que troisième. Mais, à sa grande surprise la réponse est définitive et il n’y a pas d’entretien pour exposer les arguments des trois premiers candidats. « Normalement, nous aurions dû être dans une short list et être reçus pour exposer ce que l’on avait envie de faire. Ce n’est pas normal. Cela voulait dire que c’était ciblé, et qu’ils avaient déjà quelqu’un en tête », explique Michel Cantal-Dupart.

– L’ex-compagne du flambant néo-juif par alliance a été retenue sur un projet estimé à 450.300 euros alors que l’architecte Michel Cantal-Dupart proposait un coût de 243.700 euros. « Je ne suis pas pour le moins-disant systématique, mais 200.000 euros de plus ça se discute », s’interroge l’architecte non retenu. Que nenni, l’argent public a toujours brûlé les doigts enflés des esthètes socialistes de la politique et de la défiguration urbaine.

– Le cabinet City Linked a réalisé la première partie de sa mission avant que le projet d’urbanisme ne soit interrompu en 2012 par un léger problème depuis que la Fédération française de rugby a choisi de retenir le site de Ris-Orangis pour y loger son futur grand stade. Mais si City Linked a bien été indemnisé pour sa première mission effectuée, aucune transaction, ni indemnité de « rupture de contrat » n’apparaît nulle part.

From → divers

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