À PROPOS (DIRECT OU INDIRECT) DES BRICS

D’après quelques infos brutes d’International Reporters.

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Sans que cela fasse beaucoup de bruit dans les media patentés (on comprend pourquoi), on a appris (par la bande donc) que l’accord conclu il y a 50 ans entre Washington et Riyad, stipulant que l’Arabie saoudite :

1 – fixe le prix de ses exportations pétrolières (et donc la monnaie utilisée) exclusivement en dollars américains,

et 2 – investisse ses recettes pétrolières excédentaires dans des bons du Trésor américain (pour le dire plus crûment dans de la dette américaine à fonds perdus), a expiré le 9 juin 2024.

Ce qui m’a permis d’apprendre ce que j’ignorais depuis un demi-siècle : i.e. que l’Arabie Saoudite était tenue pieds et poings liés par l’Amerloquie.

Certes, « en retour », les Zétatsuniens devaient fournir un « soutien militaire » et une « protection » à l’Arabie Saoudite. En clair de quoi maintenir son joug sur la production pétrolière locale.

Et l’on sait de quoi est fait le « soutien militaire » étatsunien : voir en quoi il consiste actuellement en Ukraine ! À entretenir la destruction d’un pays et de ses habitants.

D’autant que cet accord – qui est intervenu après la crise pétrolière de 1973 et après le fin de l’étalon-or – a permis d’imposer le dollar comme monnaie de référence au reste du Monde. Ce qui a permis à Washington de vivre au-dessus de ses moyens (par sa seule planche à billets) et d’appauvrir les autres pays du monde. Et ce qui lui a permis, plus encore, de mener ses incessantes et barbares guerres d’agression impérialistes partout dans le Monde. Le plus comique (si l’on peut dire) au nom des Droits de l’homme et du progrès et de la démocratie !

Mais surtout le plus important pour l’Arabie saoudite et tous les pays du Monde finalement à l’exception de l’empire incarné du Mal, comme le laissait présager depuis quelques mois le changement stratégique opéré par Mohammed ben Salmane, le monarque légèrement éclairé saoudien, cet accord ne sera pas renouvelé.

L’Arabie saoudite peut désormais s’en passer grâce à son rapprochement de la Russie et de la Chine et son intégration aux BRICS.

Pendant ce temps, et alors que le Monde est en train de changer, non sans difficultés, des comiques européens et européistes de la Germanie mise à mal, autant voire plus que la fRance, se rebiffe question pétrole et plus encore gaz.

Tout d’abord sachez que depuis la décision catastrophique pour l’U E et en premier lieu pour l’Allemagne, des « sanctions » anti-russes, l’Allemagne achète maintenant son gaz bien plus cher ; mais à qui donc ? Au final, à un pays des BRICS comme l’Inde ; et au moins en partie (quatre fois plus cher), aux États-Unis.

C’est déjà tragique, mais au final on peut y voir une dose de comique, de comique troupier si l’on peut dire (il faut savoir que ce pays, comme l’Italie par exemple, possède un nombre conséquent de bases militaires ricaines, tout ceci expliquant peut-être tout cela).

En effet, un tribunal allemand (!) a donné raison à l’entreprise Uniper, grande consommatrice de gaz, de réclamer de Gazprom, l’entreprise plus ou moins d’État russe qui lui fournissait son gaz, des milliards pour non livraison !

On résume : Ils refusent le gaz russe. Ils se taisent devant l’acte terroriste anglo-américain contre NordStream. Et ils accusent la Russie de ne pas livrer le gaz. Gaz… qu’ils ne veulent pas.

Aux fous, lâchez les chiens !

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Pendant ce temps, dans le domaine du sport de compétition (domaine dont par ailleurs je suis généralement très critique à cause de l’emprise qu’on y voit clairement du professionnalisme et plus généralement de l’argent, du dopage et comme on va le voir à suivre de la politicaillerie de bas-étage), voici une petite information qui montre l’état du Monde, du moins de l’Occident déliquescent :

D’après RT en russe. La mafia ukrainienne au pouvoir a demandé au CIO de suspendre la participation de trois femmes russes (déjà privées de drapeau national) aux Jeux Olympiques en raison d’un message sur le père de l’une d’entre elles, mort lors de l’opération militaire spéciale.

Ce sont trois membres de l’équipe de lutte russe : Dinara Koudayeva, Natalia Malycheva et Olga Khoroshavtseva. Koudayeva a traité son père, mort le 9 mai dernier, de héros sur les réseaux sociaux, et les deux autres athlètes lui ont donné des « j’aime ».

Les mêmes Ukrainiens demandent également l’exclusion de la lutteuse de l’équipe nationale biélorusse Irina Kourachkina pour avoir participé à des événements avec le fils du président biélorusse Viktor Loukachenko.

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Bon ! En attendant, les Jeux des Brics qui se déroulent du 12 au 23 juin, viennent de s’ouvrir à Kazan en Russie.

Ils réunissent près de 5.000 athlètes de 90 pays et dans une trentaine de sports.

Et le Comité Olympique International (qui déjà dans le passé ne voyait que la triche des mauvais pays mais pas celle des bons pays) vient d’accuser, sans rire aucunement, la Russie de politiser une compétition internationale.

Manque plus qu’un désastre à Paris bientôt aux JO pour rabaisser le caquet pseudo-olympique. Et plomber un peu plus cette caricature d’universalisme.

Tiens, pour « rigoler » deux secondes : je suis tombé sur une retransmission des Championnats d’Europe d’athlétisme où les compétiteurs russes brillaient par leur absence totale, tandis que j’ai pu voir des maillots turcs. Manquaient plus que des Israéliens. Malheureusement ces derniers sont trop occupés à exterminer les Palestiniens.