Aller au contenu principal

Il y a génocide et génocide

24 Mai 2024

Dans l’Occident décadent l’existence de la notion et plus encore de la pratique du « deux poids / deux mesures » n’a jamais été aussi patente. Doublée d’une dose extrême de mauvaise foi et de mensonge systémique.

On a tout d’abord l’inversion du réel. Par exemple les Palestiniens, les colonisés sont des terroristes. C’est ainsi que l’on appelait (Mitterrand en tête) les membres du FLN en Algérie sous domination française. C’est ainsi que l’on appelait les Résistants sous l’Occupation allemande.

Tandis que les colonisateurs sont des démocrates : «  Bien obligés, voyez-vous Madame Michu, de nous défendre face à la barbarie des indigènes palestiniens. Ces sous-hommes. »

Il en va de même dans la définition des mots. Par exemple pour celui de génocide. Dont on peut donner plusieurs définitions qui peuvent toutes plus ou moins se circonscrire à celle-ci : destruction physique d’une population au nom d’un principe raciste et/ou de folie collective.

Ce qui se passe actuellement en Palestine à l’encontre des autochtones ressortissant directement à cette définition. Le sionisme est non seulement un colonialisme et un suprémacisme, mais avant tout un racisme indiscutable, à l’encontre des Palestiniens, mais aussi de l’Humanité en son entier. Une barbarie où il faut reconnaître que YHWH (prétexte religieux, pour ne pas dire maladie mentale collective marquée de suffisance talmudique archaïque) n’est que l’autre nom du Diable.

Maintenant, allons voir du côté de l’Allemagne.

Depuis des années déjà l’État allemand a rangé dans la catégorie des génocides commis par l’Allemagne : 1 – l’extermination délibérée des peuples africains de Herero et Nama (Hottentots) organisée pendant plusieurs années à compter de 1904 en Afrique australe ; 2 – le mauvais sort réservé aux Juifs (du moins, pour schématiser, les petits Juifs d’Europe, quand la bourgeoisie juive et autres Juifs sionistes avaient déjà fui, ou quand certains même n’étaient pas collabos).

Et l’on peut ajouter, concernant la Seconde guerre mondiale, à aucune autre entité culturelle, politique, religieuse ou ethnique (bien qu’il en fut de même, par exemple, pour les Gitans, Tziganes, Bohémiens, Rroms, Manouches, comme on voudra les appeler). Pourtant … en Allemagne comme en divers pays de l’Est européen, les Juifs ne furent pas les seuls visés. Mais c’est encore un autre sujet.

Ces temps derniers, l’ambassade de Russie en Allemagne a fait une demande auprès du ministère allemand des Affaires étrangères afin que ce que l’armée allemande a fait subir aux Russes en particulier lors du blocus criminel de Leningrad (sans parler des destructions, 500 000 victimes militaires, mais surtout 1,2 million de civils, morts de faim pour la plupart) soit reconnu comme un génocide.

Malheureusement pour eux ces portions d’hommes, ces demi-asiatiques mongoloïdes ne méritent aucune considération et aucun respect. Et « la gauche » et l’escrologie germaines sont restées sourdes à la demande.

Voici la conclusion d’International Reporters :

« Il semble que Berlin tente d’imposer à la communauté internationale une certaine gradation d’atrocités et de crimes contre l’humanité qui lui convient. Blâmant constamment les autres États pour quelque chose, les dirigeants allemands pensent que personne ne se souvient de l’Histoire, ou quoi ?

Nous condamnons et rejetons fermement la position des autorités allemandes sur cette question. Elle évoque un sentiment de dégoût durable parce qu’elle est immorale. Berlin a révélé le véritable contexte de son approche politique du sombre passé historique de l’Allemagne, dont les politiciens et les diplomates allemands aiment tant se vanter d’avoir étudié attentivement. »

From → divers

Commentaires fermés