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UN PAUVRE RETRAITÉ

29 avril 2024

Quelqu’un sur Tik Tok, je crois, dont j’ignore le nom a rappelé que le président du Conseil constitutionnel, conseil qui a refusé par deux fois de donner son accord, autrement dit d’autoriser (sic) un referendum sur l’âge officiel de départ à la retraite, touche 15.000 euros net par mois.

Ce qui ne l’empêche nullement de cumuler ce pactole mensuel avec ses différentes retraites : de conseiller d’État (5 ans), directeur des, pardon du cabinet de Mitterrand (2 ans), ministre (11 ans), député (27 ans), député européen (3 ans), maire (5 ans), président d’agglomération (4 ans), conseiller régional et départemental (13 ans).

Tandis qu’il a pu bénéficier de ses premières retraites dès l’âge de 50 ans. Sans doute à cause de la pénibilité de ses activités.

Certains ont évalué l’ensemble de ce que touchait par mois ce cumulard : en hypothèse basse, on pense qu’il reçoit 30.000 euros nets d’argent public par mois.

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Il faut ajouter à cela que ce triste individu, tout droit sorti de la bourgeoisie parisienne, a également obtenu un patrimoine conséquent par héritage de son père, un riche antiquaire de la place parigote.

Il faut également rappeler qu’il est sans doute le premier responsable (donc « pas coupable » selon l’adage de l’ineffable politicarde du foie, pardon dufoix) de l’affaire du sang contaminé ; on pourrait ajouter encore que durant le temps où il fut premier ministre, dans les années quatre-vingt, se passa, en Australie, en 1985, la ténébreuse affaire de barbouzes du Rainbow Warror menée par Hernu, alors ministre de la Défense. Personnage totalement véreux de la franc-maçonnerie (ce qui ne l’empêcha pas d’être vichyste en 1944, en sa jeunesse). Et rappeler que fabius fut le premier ministre de ladite politique de rigueur qui a consisté assez rapidement à accorder des exemptions d’impôts pour de grosses entreprises (on peut supposer celles qui finançaient en loucdé la crapulerie dite socialiste). Donc politique « socialiste » anti-sociale.

Ce fut également le premier ministre – et là, vu l’état actuel des media dominants, on pourrait presque en rire si par bien des côtés le macronisme n’était pas une forme ultime de « socialisme » i.e. d’adéquation, d’allégeance aux dits « démocrates » amerloques – qui en octobre 1984 eut recours, rien que quatre fois, au 49-3, au Parlement, concernant une dite « loi anti-Hersant » visant à limiter la concentration et à assurer la transparence financière et le pluralisme des entreprises de presse. Sic !

Plus près de nous, c’est lui, en tant que ministre des Affaires étrangères, qui a appelé ouvertement à l’élimination du président élu de Syrie Bachar al-Assad et soutenu ouvertement et publiquement les « bons » terroristes « islamistes », émanation directe de la CIA et on peut le penser du Mossad également, qui mettaient à feu et à sang la Syrie. Il a même trouvé bon de dire qu’ils faisaient du bon boulot (sic).

Des déchets de l’humanité destructeurs des hommes et du patrimoine antique syrien, romain en particulier, du côté de Palmyre par exemple. « Du bon boulot » ? réflexion étonnante quand même d’un individu qui sort d’une famille d’antiquaires juifs à plusieurs générations. Et dont l’arrière-arrière-grand-père (j’espère ne pas oublier un arrière) celui qui se nommait alors Joseph Lion, a décidé après la loi de 1808 concernant les Juifs, de prendre finalement comme patronyme Fabius.

Je ne sais pourquoi. Cela devait faire riche et distingué. La gens Fabia fut une célèbre famille romaine dont le personnage le plus connu a été le militaire et dictateur Quintus Fabius Maximus Verrucosus dont les troupes, vers la fin du -IIIe siècle, ont vaincu les envahisseurs carthaginois d’Hannibal à la bataille de Capoue. En supposant qu’il eût fait référence à cette famille romaine, qu’est-ce qui aurait alors impressionné notre Joseph Lion ? Le fait qu’une armée romaine sous la direction d’un Fabius ait refoulé des Nord-africains ? Le fait que Fabius était Maximus, i.e. le plus grand ? Ou le fait qu’il était Verrucosus, verruqueux ? C’est Cicéron qui nous dit qu’il aurait été muni d’une verrue sur une lèvre. Ou le fait que ce fut un dictateur ? Et je n’ose penser qu’il eût pu se reconnaître en cet autre Fabius dénommé Fabius Planciades Fulgentius, plus connu sous le nom de Fulgence le Mythographe, un auteur chrétien africain latin de la fin de l’empire ou des débuts du Haut Moyen-Âge.

Mais ce qu’il faut toujours rappeler, c’est que ce fabius présent, cet ennemi de la démocratie, ami des pires individus de la Terre (impérialistes anglo-saxons et sionistes), cet autocrate du dit Conseil constitutionnel (qui est devenu une coquille vide de raison et de respect de la Constitution, ne statuant au mieux, et c’est très rare, que sur de l’accessoire) qui n’a jamais vécu que sur le dos de la société, est depuis ses jeunes années « socialiste ». Il semble même en être un prototype quasi parfait, c’est-à-dire l’ennemi même d’un réel socialisme (si jamais cela pouvait exister un jour), et avant tout du peuple. Le peuple ensemble de gueux, de beaufs ou de fachos, c’est bien connu.

Il y a quelques jours courait le bruit que cette charogne visait l’Académie française. Finalement ce n’a pas été pour cette fois-ci, mais ce n’est peut-être que partie remise. N’ayant rien à faire de la France et de la langue française, il aurait pu pourtant s’y retrouver en la « bonne » compagnie de tant de minables et déliquescents académiciens de la décadence. Mais c’est encore un autre sujet.

Pour conclure, je dirais bien que l’or en fabius est sans doute l’élément essentiel de la vie de cette tête à claques (pour rester sympa) qui se fout ouvertement du monde. Et nous prend de haut, de toute sa suffisance non seulement de salopard, mais de crétin. De minable malfaisant. Caricature d’énarque sûr de lui et de technocrate véreux.

Quelqu’un dans ma famille m’a dit un jour : les socialistes, c’est « donne-moi ton argent, je saurai quoi en faire ». Ô combien c’est juste ! Tant au niveau individuel que collectif et politique.

From → divers

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